Aujourd’hui, comme tous les jours d’ailleurs, je pourrais ruminer, comme je le faisais avant, sur « tout ce que je voulais faire mais que je n’ai pas eu le temps de faire… » : c’était mon côté « exigeante et perfectionniste », mon côté « Je veux toujours en faire plus » , et « jamais contente » .
Ça vous dit quelque chose, « Peut mieux faire » ?
Combien de générations ont été traumatisées par des « Peut mieux faire » ?
Certes, on peut souvent faire « mieux »… ou pas !
Car parfois, le mieux est l’ennemi du bien !
Quand je me suis lancée dans l’aventure de mon deuxième long-métrage, LUTINE, si j’avais voulu « tout faire bien » comme je l’exigeais de moi-même avant… je serais encore en train de peaufiner le scénario !
Je ne remercierai jamais assez Tal Ben Shahar et son Apprentissage de l’imperfection : chaque jour, en pensant à lui, je me lançais AVANT de me sentir prête ! Et aujourd’hui, à peine deux ans après la toute première intuition du film, on arrive presque au bout du montage-image !
Alors je continue sur ma lancée, et tous les soirs, je note mes « 3 kifs » (*) de la journée, en choisissant de valider le positif et de célébrer tout ce que j’ai réussi à faire !
Aujourd’hui, je suis hyper fière et heureuse de vous annoncer la naissance de ce site « pro » : lutineetcie.com (avant j’écrivais sur wordpress.com). Yeaaaahhh !
Et dans mon journal de gratitude, je tiens à remercier mon amie Elisabeth (**) dont les méditations et les posts m’inspirent au quotidien et grâce à laquelle j’ai découvert un outil assez merveilleux… et si émouvant pour moi : la « mindfulness bell« .
En cliquant sur ce site fungie.info/bell, vous pourrez en effet programmer (à intervalles réguliers ou de manière aléatoire) un gong de moines bouddhistes : cette cloche de pleine conscience nous rappelle à nous-mêmes, et à notre centre. Quand elle sonne, elle nous invite à nous recentrer sur nous : à respirer en pleine conscience.
Les premières fois que je l’ai entendue – que je l’ai « écoutée » plutôt, et accueillie pleinement – les larmes me sont montées aux yeux, direct : il faut croire qu’elle résonnait très profondément en moi.
J’ai fini par réaliser qu’elle me rappelait l’horloge du salon de mes arrières-grands-parents quand j’étais petite : une très émouvante façon de me recentrer sur moi, sur qui je suis, et ce qui compte vraiment pour moi.
L’occasion aussi, après ces respirations en pleine conscience, de se poser la question : « Suis-je en train de faire ce que j’ai décidé et choisi de faire ? Est-ce que ce que je fais me rapproche du chemin qui est le mien ? »
Merci, merci à la vie, merci à Thich Nhat Hanh, le moine vietnamien à l’origine de cette mindfulness bell, entendue dans mon appartement parisien aujourd’hui.
Et vous, que faites-vous pour vous rappeler à votre bon souvenir ?
L’espace des commentaires ci-dessous vous appartient !
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Au plaisir, et à demain,
Isabelle
(*) cf 3 Kifs par jour, de Florence Servan-Schreiber
(**) cf la page Facebook d’Elisabeth : Mieux-être au travail
Et merci à Marie, la Fée des blogs, pour m’avoir accompagnée dans cette mutation de mon site.