21 JOURS de Mindsight #13 : Keep Calm and Carry On

J’étais partie pour un article qui aurait eu pour titre : après « Le Défi de la piscine,  L’Expérience du coiffeur ». Tout cela m’apparaît bien dérisoire maintenant.

Paris est à nouveau la cible de terroristes. Ce mot-là porte en lui-même sa définition : leur objectif est d’instaurer en nous la « terreur ». Alors ne leur faisons pas ce plaisir : restons dignes, et droits, et ne cédons pas à la terreur. Comme les Britanniques sous les bombes pendant la 2ème guerre mondiale, restons flegmatiques : « Keep Calm and Carry On », disait une affiche créée en 1939.

220px-Keep_Calm_and_Carry_On_Poster.svgBien sûr, les émotions sont contagieuses. Bien sûr, les mots reviennent : l’horreur, le cauchemar, l’absolue abomination. Bien sûr, le premier mouvement, naturel, est de penser à ses proches. Depuis une heure, les messages affluent, les textos se croisent : Tout va bien, vous êtes chez vous ? Et puis on pense aux autres. Aux victimes, à leurs proches. On s’imagine que ça aurait pu être nous, notre frère, notre sœur, notre ami(e), notre enfant. On se demande comment des humains peuvent concevoir et agir de tels actes criminels, monstrueux. Et notre esprit s’emballe.

C’est là que les outils de la mindsight, sans doute, sont les plus utiles. Voir ce qu’il se passe en nous.

Si quelqu’un nous appelle en panique totale (c’est comme ça que j’ai été informée des attentats ce soir, par quelqu’un qui voulait « quitter le pays »…), on a beau dans un premier temps savoir que c’est lui qui ne gère pas ses propres émotions sur le moment… c’est pernicieux, et vite contaminant.
J’ai croisé le regard aimant et rassurant de mon aimé qui m’a fait signe de raccrocher alors que j’étais comme « happée » par le stress de mon interlocuteur. J’ai raccroché. Et fondu en larmes. Le choc. Mais aussi son stress, qui pénètre comme une perfusion sous-cutanée, de manière vicieuse, comme un poison qui gagne peu à peu tout le corps.

J’ai observé mes émotions, mes sensations physiques. J’ai décrit cette sensation de poison à l’intérieur de mon corps. Le cortisol ?
Je me suis rappelé à moi-même que les émotions, par définition, sont passagères. Que les sensations, si on les accueille, se dissolvent rapidement.
Pleurer. Évacuer. Et rester calme.

L’humain est ainsi fait. Capable du pire comme du meilleur.
Je préfère penser au meilleur. À tous ces témoignages d’amour que j’ai reçus dans la journée. À tous ceux que j’ai donnés. À tous ces messages qui continuent d’arriver : « Tout va bien ? On vous aime. »

Je vous aime. Paix, amour et compassion.
Comme disent les anglophones : « Loving Kindness« .

Avec amour et bienveillance.
Isabelle

« Scrogneugneu » ?

NB si vous arrivez ici depuis la newsletter du 13 décembre : erreur de lien ! Vous voulez plutôt lire : Des femmes rayonnantes ! 

Vous arrive-t-il de commencer votre journée en vous sentant « scrogneugneu » ?

Vous savez, ces jours où – vous le sentez, vous en êtes sûr(e) – ça va « mal se passer » et où vous voudriez rester sous la couette et vous faire oublier du monde entier ?

Oui, mais voilà : vous devez vous lever. Alors vous vous levez.

Et ça ne rate pas :  tout commence mal.
C’est le jour où – comme par hasard – votre fille s’énerve sur ses chaussettes et en change trois fois au lieu de venir petit-déjeuner ; le jour où – comme par hasard – votre fils vous demande, alors que vous êtes déjà en retard, de signer son cahier de correspondance ; le jour où – comme par hasard – le chat qui se frotte à vos jambes au risque de vous faire tomber, a vomi dans le couloir.

Un jour comme les autres, en somme ?
Oui, mais vous, ce jour-là, vous prenez tout mal. Et vous le savez, vous le sentez : c’est mal barré.

Et vous savez quoi ? Vous avez raison !
Parce que…

images

En effet, notre pensée crée notre réalité. Alors si vous êtes « sûr(e) que cette journée est mal barrée »… vous ne remarquerez plus que tout ce qui se passera « mal ».

Et alors que la veille, votre chat qui se frottait contre vos jambes vous rappelait combien il est doux d’avoir un chat – et vous avez pris le temps de lui faire un câlin… – ce jour-là, il manque de vous faire tomber et vous agace.

Comment faire alors ?  Comment faire pour que cette journée qui avait « mal » commencé… se poursuive au contraire dans la joie et la bonne humeur ?

Une des solutions est de prendre conscience de vos pensées.

Non, il ne s’agit pas de la « méthode Coué » et de se répéter « tout va bien, tout va bien » en faisant l’autruche… mais au contraire de choisir vos pensées en conscience en vous attachant au positif : choisir de voir la bouteille à moitié pleine plutôt que la bouteille à moitié vide.

Autrement dit, contempler ce qui va bien dans votre vie, même si vos enfants vomissent à tour de rôle toute la nuit, en vous réveillant toutes les deux heures (et je sais de quoi je parle : vive l’hiver et son lot de gastro et d’otites ! ;-)).

C’est ce que j’ai appris à faire grâce au challenge que je me suis fixé de 13 jours d’affilée  de pensée positive qui en sont devenus 21… et qui continuent encore aujourd’hui.

Notre cerveau est comme un muscle, et on peut l’entraîner, avec de nouveaux outils, à prendre de nouveaux chemins, et à créer de nouvelles connexions.

Ce n’est pas « magique » : c’est prouvé scientifiquement et… la bonne nouvelle, c’est que ça marche ! 😉

Je vous invite à prendre connaissance des 21 articles de pensée positive que j’ai écrits au cours de mon « challenge », dont vous trouverez une liste récapitulative ici.

L’espace des commentaires ci-dessous est pour vous : n’hésitez pas à partager vos « trucs » à vous !

Au plaisir de partager toutes ces ressources et ces outils avec vous,

Isabelle

Et pour vous abonner à ma newsletter, cliquez ici. 

Par ailleurs, dans l’actualité de mes ami(e)s auteur(e)s et comédienn(e)s, je vous invite à foncer voir :

– Dimanche 7 décembre à 16h,  « HÉÉÉ MARIAMOU !« , écrit et interprété par Maïmouna Coulibaly : histoire contée et dansée d’une fille d’immigrés. Hééé Mariamou est une comédie chorégraphique satirique qui traite de la double culture à travers différentes danses africaines, l’afro-urbain, le contemporain et le classique…

3,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,20++

Entre humour et drame, danse et théâtre, l‘Afrique traditionnelle face à la modernité occidentale. Mariamou, jeune française de 15 ans se retrouve confrontée aux coutumes de sa mère. Comment va-t-elle réussir à s’épanouir en tant que femme ?

Un spectacle joyeux, ludique, incroyablement vivant et revigorant, militant, féministe, engagé, boostant, énergisant, dynamitant où les spectateurs sont invités à la fin à monter sur scène et à tester eux-mêmes la « booty thérapie » : pour celles et ceux d’entre vous qui ont raté la représentation du 7 décembre, restez connecté(e) pour la suivante ! 😉

 

– la sortie mercredi 10 décembre de « CECI EST MON CORPS« , écrit, réalisé et interprété par Jérôme Soubeyrand, avec la collaboration et la participation de Marina Tomé.

Un film réjouissant, truculent, joyeux, un film d’amour qui parle de sexualité, un film… en liberté !

AFFICHE-dessin-600

 

Avec deux projections exceptionnelles :
Jeudi 11 décembre à 20h30 : Soirée «Marrons-nous, marions nous»
en présence de Jérôme Soubeyrand et Christophe Alévêque. 

A l’issue de la projection, L’Alévêque marie tout ce qui bouge, dans un rite Christiano-déliro-alévêquien. Il sera secondé par Soeur Ursulina et Soeur Pandora du Couvent de Paris des Sœurs de la Perpétuelle Indulgence, troupe de travestis en bonnes sœurs !

– Dimanche 14 décembre à 16h00 
Rencontre débat « Sexualité et transgénérationnel » : 
Vivons-nous nos histoires d’amour comme et avec nos ancêtres ?!

avec Bruno Clavier, psychanalyste transgénérationnel
et Danièle Flaumenbaum, gynécologue,
et en présence de Jérôme Soubeyrand, auteur, réalisateur et acteur, 
et de Marina Tomé, collaboratrice au scénario et actrice

13 JOURS… #11 : La Cloche de pleine conscience

Aujourd’hui, comme tous les jours d’ailleurs, je pourrais ruminer, comme je le faisais avant, sur « tout ce que je voulais faire mais que je n’ai pas eu le temps de faire… » : c’était mon côté « exigeante et perfectionniste », mon côté « Je veux toujours en faire plus » , et « jamais contente » .

Ça vous dit quelque chose, « Peut mieux faire » ?
Combien de générations ont été traumatisées par des « Peut mieux faire » ?

Certes, on peut souvent faire « mieux »… ou pas !
Car parfois, le mieux est l’ennemi du bien !

Quand je me suis lancée dans l’aventure de mon deuxième long-métrage, LUTINE, si j’avais voulu « tout faire bien » comme je l’exigeais de moi-même avant… je serais encore en train de peaufiner le scénario !

Je ne remercierai jamais assez Tal Ben Shahar et son Apprentissage de l’imperfection :  chaque jour, en pensant à lui, je me lançais AVANT de me sentir prête ! Et aujourd’hui, à peine deux ans après la toute première intuition du film, on arrive presque au bout du montage-image !

Alors je continue sur ma lancée, et tous les soirs, je note mes « 3 kifs » (*) de la journée, en choisissant de valider le positif et de célébrer tout ce que j’ai réussi à faire !

Aujourd’hui, je suis hyper fière et heureuse de vous annoncer la naissance de ce site « pro » : lutineetcie.com (avant j’écrivais sur wordpress.com). Yeaaaahhh !

Et dans mon journal de gratitude, je tiens à remercier mon amie Elisabeth (**) dont les méditations et les posts m’inspirent au quotidien et grâce à laquelle j’ai découvert un outil assez merveilleux… et si émouvant pour moi : la « mindfulness bell« .

En cliquant sur ce site fungie.info/bell, vous pourrez en effet programmer (à intervalles réguliers ou de manière aléatoire) un gong de moines bouddhistes : cette cloche de pleine conscience nous rappelle à nous-mêmes, et à notre centre. Quand elle sonne, elle nous invite à nous recentrer sur nous : à respirer en pleine conscience.

Les premières fois que je l’ai entendue – que je l’ai « écoutée » plutôt, et accueillie pleinement – les larmes me sont montées aux yeux, direct : il faut croire qu’elle résonnait très profondément en moi.

J’ai fini par réaliser qu’elle me rappelait l’horloge du salon de mes arrières-grands-parents quand j’étais petite : une très émouvante façon de me recentrer sur moi, sur qui je suis, et ce qui compte vraiment pour moi.

L’occasion aussi, après ces respirations en pleine conscience, de se poser la question : « Suis-je en train de faire ce que j’ai décidé et choisi de faire ? Est-ce que ce que je fais me rapproche du chemin qui est le mien ? »

Merci, merci à la vie, merci à Thich Nhat Hanh, le moine vietnamien à l’origine de cette mindfulness bell, entendue dans mon appartement parisien aujourd’hui.

Et vous, que faites-vous pour vous rappeler à votre bon souvenir ?
L’espace des commentaires ci-dessous vous appartient ! 

Et pour vous abonner à ma newsletter, c’est ici !

Au plaisir, et à demain,

Isabelle

(*) cf 3 Kifs par jourde Florence Servan-Schreiber
(**) cf la page Facebook d’Elisabeth : Mieux-être au travail
Et merci à Marie, la Fée des blogs, pour m’avoir accompagnée dans cette mutation de mon site.

13 JOURS… #10 : Le « Naouabit »

Aujourd’hui, je veux vous parler d’un sujet qui me passionne : la créativité.

Quand j’écris, quand je crée, quand je « suis dedans »… j’ai un sentiment incroyable de bonheur intense.

Et pourtant, alors même que je sais que c’est ÇA qui me rend heureuse… souvent j’ai du mal à « m’y mettre » : je repousse, je « traîne », je réponds à mes mails, je surfe sur le Net, je regarde les posts des uns et des autres sur Facebook, je… fais la vaisselle, sors le linge de la machine, range les chambres des enfants, nettoie la litière des chats… Je lis aussi, beaucoup. Bref… je procrastine.

Ça vous parle ?!

women power

Une des personnes qui m’a le plus aidée, un jour où je lui disais que le plus dur pour moi avec l’écriture était souvent de « m’y mettre« , est un ami psy (en Gestalt), qui m’a dit : À chaque fois que tu t’entends dire « je dois »… remplace par « je veux » !

Depuis, en effet, quand je me surprends à dire : « Oh la la, je suis en retard sur mon programme, faut que j’aille écrire…« , je rectifie aussitôt : « Non, non, pas « faut que… » ni « je dois » : 

JE VEUX ÉCRIRE !

C’est ce qui me remet en phase avec mes « pourquoi » je veux écrire : parce que c’est ce qui me rend heureuse, ce qui me donne l’impression d’être en phase avec moi-même, ce qui fait que j’avance sur le chemin de ma vie, ce qui me motive pour me lever le matin : pour partager ma vision avec le plus grand nombre, faire du bien autour de moi, apporter ma contribution au monde.

Et… ça marche !

Je me souviens aussi lui avoir dit : « Quand je me sens inspirée, je mets ma musique, et alors plus rien ne peut m’arrêter… mais ça me prend un temps fou avant d’être dans cet état d’inspiration. »

Son conseil a alors été de mettre la musique AVANT de me sentir prête, afin de provoquer cet état d’inspiration

Alors c’est ce que je fais :  je mets la musique à fond (j’ai une liste « Best of Écrire »), je chante à tue-tête (sans doute une façon d’occuper, voire d’anesthésier, mon cerveau gauche : j’ai des voisins sympa !) et aussi… je mets mon chronomètre pour 25 minutes sans interruption, en ayant pris soin de couper le son de mon portable et les alertes mail sur mon ordinateur !

C’est en effet un autre « truc » que j’ai trouvé (*) et qui marche : pour « s’y mettre », et ne pas avoir l’impression que du coup, on est parti pour trois heures – ce qui fait qu’en réalité, on repousse le moment de « s’y mettre » en trouvant d’autres choses urgentes à faire (comme euh…étendre le linge) – s’y mettre pour « seulement 25 minutes« , mais 25 minutes vraiment, 25 minutes effectives (en coupant le son du portable et le wifi sur l’ordi, en s’interdisant de se faire un thé ou une pause-pipi) :

25 MINUTES SEULEMENT, MAIS 25 MINUTES VRAIMENT !

Ça vous met dans un état d’urgence et de concentration que je trouve rudement efficace.

Et cet état de concentration intense, où on a l’impression que « la terre pourrait s’arrêter de tourner, on ne s’en rendrait pas compte« , c’est… le bonheur ! Rien que ça ! Mais ça… on en reparlera ! 😉

Et vous, c’est quoi, votre « truc » pour « vous y mettre » ?! 
L’espace des commentaires ci-dessous vous appartient : partageons ! 

Et pour vous abonner à ma newsletter, c’est ici !

Au plaisir et à demain,

Isabelle

(*) dans un livre que j’appelle le « Naouabit » : en réalité, The Now Habit.

13 JOURS… #9 : La Méditation de pleine conscience

Bonjour,

aujourd’hui, je pensais vous parler de créativité : hier, emportée par mon élan, je croyais m’être avancée sur mon article d’aujourd’hui ! Bien sûr, la vie en a décidé autrement… – sinon ça serait pas drôle ! 😉

Alors que je me réjouissais d’avoir devant moi une journée sereine sans interruption ou distraction extérieures, j’ai en réalité passé trois heures à m’inquiéter pour une amie qui ne me répondait pas… et qui après m’a reproché de m’être inquiétée pour rien.

Et là… je les ai repérées, ces vilaines pensées négatives si promptes à se réveiller et à me faire basculer en mode de ce qu’Elaine N. Aron, dans The Undervalued Self, appelle le « ranking » : se comparer, se mettre en rapport en force ou de soumission ; ce que j’ai hérité de quand j’étais petite fille et qu’on me disputait parce que ce que j’avais fait n’était « pas bien » et que les grands étaient « fâchés contre moi« , « déçus » (et sans doute, concluais-je, ne m’aimaient plus).

Alors j’ai fait ce qu’Elaine N. Aron suggère en cas de « ranking » : j’ai fait du « linking » – du lien : je me suis connectée aux gens que j’aime et qui m’aiment, telle que je suis, et sans jugement, en accueillant mes émotions pour ce qu’elles sont : des émotions, passagères, fugitives, aussi intenses qu’elles puissent l’être sur le moment.

J’ai retrouvé le sourire. Et je me suis connectée à la page Facebook de mon amie Elisabeth, qui depuis son Vietnam lointain nous envoie des méditations en pleine conscience : méditation de douceur et de bienveillance, méditation de gratitude, méditation… de vaisselle, méditation de chocolat !!! (Si, si, vous avez bien lu : j’adore !)

10375957_685368438237030_7043752883762691531_n

La méditation sur mes zones de douleur m’a aidée à débloquer cette sensation de vertèbre coincée : celle qui est en liaison avec mon diaphragme, et que je bloque sous le coup d’une émotion négative en arrêtant de respirer ; la méditation de gratitude m’a fait remercier l’univers que mon amie soit en bonne santé, et que j’aie tant de chance d’avoir la vie que j’ai, avec toutes ces belles personnes qui m’entourent.

Et mes pensées négatives… n’auront même pas duré une minute ! Waouh !!! 😉 Je suis fière de moi et de mes progrès : jour après jour, et de mieux en mieux, step by step et Bird by Bird, comme l’écrit Anne Lamott…

Merci la vie ! 😉

Et vous, pratiquez-vous déjà la méditation de pleine conscience ?
Les pages de commentaire ci-dessous… vous attendent ! 

Et pour vous abonner à ma newsletter, c’est ici !

Au plaisir et à demain,

Isabelle

13 JOURS… #6 : Mes 3 Kifs par jour

Bonjour,

Ce matin de ma 6ème journée de pensée positive commençait par un examen gynéco moyen sympa (les filles me comprendront !), et toujours un peu angoissant, malgré tout.

En sortant, consciente de mon côté « grrrrumphh« , j’ai décidé de « faire le switch » dans mon cerveau et je me suis branchée sur : « Comment PENSER POSITIF ? »

J’ai alors trouvé qu’il faisait grand soleil, et que c’était bien agréable.
La pensée suivante a aussitôt été : « Et si, plutôt que de rentrer en métro, je prenais un vélib ? »
Chouette, ça veut dire que ça marche vraiment, ce truc « Une pensée positive entraîne une pensée positive«  ?!

Pas si simple… car aussitôt j’ai pensé : « Bof, pas cool, le trajet, et en plus, ça monte… »

Consciente que cette pensée-là était non seulement un effet de ma « Résistance », comme l’appelle Steven Pressfield dans The War of Art, mais surtout une manifestation patente de ma pente naturelle à la flemme, j’ai alors eu l’idée de convoquer un « outil » proposé dans The Tools : passer AU-DELÀ du truc « pas cool » pour penser à « l’APRÈS » (autrement dit, la gratification décalée).

J’ai donc pensé : « Oui, mais après, je me sentirai tellement mieux physiquement et aussi tellement fière d’avoir vaincu ma Résistance ! » 

Et alors…  je suis rentrée chez moi en vélib, toute fière et toute contente de moi ! 😉

Faire un minimum de 20 minutes d’exercice physique par jour est un pré-requis pour se sentir bien dans son corps, donner de l’oxygène à ses neurones… et donc se sentir bien dans sa tête et penser positif ! C’est prouvé scientifiquement !
Il m’aura fallu près de 40 ans pour l’entendre, et quelques années de plus pour non seulement le croire vraiment, mais surtout l’appliquer ! 😉

Alors, pour vous aider à peut-être, vous, gagner du temps, je vous livre en cadeau bonus et en toute transparence, les 6 « trucs » affichés sur mon frigo (enfin… 5 + 1 pas écrit) : ça  m’aide à les garder en tête quand j’ai une baisse de moral et de physique (en général, ça va ensemble), ou un coup de stress :

  • Dormir régulièrement (je vous en parlais déjà dans mon post #4) ;
  • Manger sainement (pas besoin de vous faire un dessin sur ce coup-là, mais quand même, le voir écrit en toutes lettres sur mon frigo quand je peux avoir la tentation de tomber dans les desserts des enfants en cas de petite baisse de régime (c’est le cas de le dire !)… c’est pas du luxe !
  • 20 mn d’exercice physique par jour ;
  • 10 longues respirations 3 fois par jour + 10 mn de méditation (ça, c’est encore du virtuel pour moi, mais au moins, c’est sur mon frigo : c’est un début !  Validons le positif !!! ;
  • 3 kifs par jour !
  • Faire l’amour (euh… c’est celui-là qui n’est pas sur mon frigo, rapport à mes enfants) ;

Certain(e)s d’entre vous se demandent peut-être ce que j’entends par « 3 Kifs par jour » ?
C’est un cadeau de Florence Servan-Schreiber, que je tiens ici à remercier publiquement et chaleureusement !

4190SxOkH3L._AA160_

Il s’agit, chaque soir, de noter dans un « carnet de kifs » au moins trois choses qui vous ont « fait kiffer » dans la journée : que ce soit des choses importantes (une réussite au boulot, une déclaration d’amour, le bonheur de mes enfants hier à dessiner…) ou des « petites choses » (rentrer chez moi en vélib, le sourire d’une vieille dame avec qui j’ai échangé deux mots au feu rouge, le plaisir de mon fils à l’instant quand je l’ai félicité d’avoir remonté de l’école ses trois gilets, dont deux des jours précédents…).

Croyez-moi : les 3 kifs par jour, ça marche !!!

Quand je me sens un peu déprimée, souvent il m’arrive de me demander où j’en suis de « mes kifs » : c’est alors que je réalise que je n’ai pas tenu mon carnet depuis quelques jours, voire une semaine ou plus.
Alors je reprends mon carnet et mon agenda, j’essaie de me souvenir d’au moins trois choses positives par jour : et au bout de quelques minutes, j’ai retrouvé la patate ! (*)

Vraiment ! Essayez, vous aussi, et vous m’en direz des nouvelles !!! 😉

Et vous, quels sont vos 3 kifs de la journée ?!! (Enfin, ceux que vous pouvez partager…)
L’espace des commentaires ci-dessous vous appartient ! 

Et pour vous abonner à ma newsletter, c’est ici !

Kiffez bien et… à demain !

Isabelle

(*) Clin d’œil au 2ème livre de FSS : Power Patate !

13 JOURS DE PENSÉE POSITIVE #3 : Mon mot porte-bonheur

Bonjour à toutes et à tous,

Je dois reconnaître en toute humilité que le réveil a été plus dur en ce 3ème jour du challenge que les jours précédents : car ce matin euh… le réveil a sonné ! (Mes enfants sont rentrés de vacances hier soir et retournaient à l’école ce matin). Et du coup, ben… j’ai grillé ma cartouche de « 1 mn seulement de négativité par jour » dès le réveil (Grrrrrmphhh…) en pensant (à lire en mode scrogneugneu et sans prendre de respiration) :
« J’aime pas me lever le matin, j’ai jamais aimé me lever le matin, j’ai pas assez dormi, quand j’ai pas assez dormi, je suis de mauvaise humeur, je veux dormir encore, c’est de ma faute aussi, je me suis couchée trop tard, de toute façon  j’ai jamais été adaptée à cette société qui vit à l’heure des poules alors que je suis un oiseau de nuit, mais comment je vais faire pour tenir toute la journée si j’ai pas assez dormi… » Etc etc.
Bref, vous voyez le genre ? Tout ça pendant MA minute ! ARRRRRRGGHHH !

Et là, j’ai pensé : « STOOOOOOOOP ! J’ai un challenge à tenir, moi ! Je me suis engagée ! Comment on fait déjà dans ces cas-là ? »

Alors j’ai pensé : « PENSER POSITIF ! » Puis aussitôt après : « Oui, mais qu’y a-t-il de positif à devoir se lever le matin aussi tôt alors qu’on n’a pas assez dormi ?!! »
Alors j’ai CHERCHÉ LE POSITIF, et pensé, en me faisant rire moi-même : « Le côté positif de la garde alternée, c’est que la semaine prochaine, tu ne seras plus obligée de te lever si tôt les matins… » (mes ami(e)s proches savent à quel point j’ai passé des moments douloureux après une décision de justice qui prend acte… à la fin de la semaine : d’où sans doute aussi ce challenge de PENSER POSITIF pour ne pas me laisser rattraper par la négativité…).

N’empêche : ce petit « switch » n’a pas  complètement suffit : peut-être un peu trop ironique ?

Alors j’ai continué à me raccrocher à mes OUTILS :
1. J’ai regardé ma Goal Map, comme me l’a recommandé Lise Theiler Rubinstein (voir ici son site du Goal Mapping en français), et je me suis répété à moi-même mes engagements envers moi-même, et mes « WHY » : pourquoi je me lève le matin, quels sont les rêves que je poursuis dans la vie et dont je veux qu’ils deviennent réalité.

2. Et comme quand même, malgré tout, j’avais encore du mal à me sortir de mon lit, j’ai utilisé un outil suggéré par Marcia Reynolds dans Wander Woman : se rappeler UN MOT qu’on s’est fixé, justement pour ces moments-là quand on perd pied, qu’elle appelle le « keyword to happiness » et qui vous sert à « changer de braquet » et à vous remettre dans la bonne direction. Et le mot que je m’étais choisi hier en lisant son livre, c’est CONFIANCE. Eh ben, ça, ça a marché !

Unknown-1

Alors je me suis levée, j’ai scribouillé deux-trois idées sur mon cahier encore à moitié endormie… et je suis allée réveiller les enfants, en ayant CONFIANCE que quoi qu’il arrive dans ma journée, je saurai trouver la solution pour rester centrée et sereine. Waouh !

Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne journée !

ET VOUS, QUEL EST VOTRE KEYWORD TO HAPPINESS ?  Le mot-clé qui vous ouvre la porte vers le bonheur ?

Et pour vous abonner à ma newsletter, c’est ici !

Isabelle