Mes proches se moquent parfois (gentiment) de moi parce que je leur parle souvent du « dernier bouquin que je viens de lire et qui est si génial que je dois absolument leur raconter… »
Eh bien, figurez-vous que j’ai découvert récemment qu’en leur racontant ainsi, je travaille précisément sans le savoir sur ce que Marcia Reynolds appelle ma « window of opportunity » (ma fenêtre d’opportunité ? Mon créneau d’ouverture ?) (*).
Quand on a lu un livre, suivi un cours, découvert un nouveau concept… si on n’en parle pas tout de suite à quelqu’un, si on n’y réfléchit pas en écrivant, si on ne le met pas rapidement en pratique pour l’intégrer dans notre quotidien… notre cerveau repart aussitôt en pilote automatique, et oublie.
« J’y pense et puis j’oublie,
C’est la vie, c’est la vie. » (**)
Ce qui explique qu’on puisse par exemple lire tant de livres de développement personnel… sans pour autant en ressentir les bénéfices concrets dans sa vie.
Il faut essayer les outils proposés, répéter les nouveaux concepts, se les approprier, les partager avec ses proches, y penser souvent, les tester concrètement.
C’est probablement pour cette raison que j’ai (consciemment ou inconsciemment) lancé ce blog pour mettre en pratique concrètement l’outil du Goal Mapping que je venais de découvrir (***) : parce qu’en me proposant de réconcilier mon cerveau droit – créatif et intuitif – avec mon cerveau gauche – logique et constructif, il parle directement à mon moi profond. Et que cette fois-ci, je ne voulais pas passer à côté d’un nouvel outil dont j’avais l’intuition qu’il était pour moi.
En répétant jour après jour ma Goal Map, en l’ancrant dans mes deux cerveaux, en donnant à mon subconscient la direction de mon objectif conscient… je peux agir sur ma vie, mes pensées et mes habitudes.
Et la fenêtre d’opportunité est aussi probablement une des raisons pour lesquelles j’écris ce blog : pour, tout en partageant avec d’autres et en les inspirant à mon tour, me souvenir et ancrer en moi tout ce que j’ai appris, compris, découvert au cours de ces années de lectures et d’ateliers.
Ce soir, j’ai aidé mon fils de 9 ans à surmonter une difficulté en lui montrant comment, concrètement et simplement, basculer, « switcher » d’une pensée négative à une pensée positive.
Alors qu’il se sentait mal physiquement, ruminant pensée négative sur pensée négative, je lui ai demandé de penser à un moment où il s’était senti heureux. Il a aussitôt convoqué à son esprit un événement heureux de sa semaine passée.
Au bout de quelques secondes où j’ai senti sa respiration s’apaiser, je lui ai demandé comment il se sentait. Il m’a répondu, surpris : « Mieux, bien. »
Il a ressenti ce soir, concrètement et directement dans son corps, le pouvoir de sa pensée sur lui-même et son bien-être physique et mental.
Je dois dire que j’ai moi-même été stupéfaite de la facilité avec laquelle ça s’était passé : il avait « suffi » qu’il accepte de lâcher prise un instant en « switchant » sa pensée consciente de la rumination dans laquelle il s’était enfermé… vers un moment heureux dont il se souvenait.
Il s’est alors endormi en quelques minutes, apaisé. Waouh !
Et vous, savez-vous « switcher » consciemment alors que vous vous sentez enfermé(e) dans une spirale négative descendante ?
L’espace des commentaires ci-dessous vous appartient : je serai heureuse de vous y retrouver pour partager avec vous.
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Au plaisir et à demain,
Isabelle.
(*) cf Wander Woman, de Marcia Reynolds
(**) Pour le plaisir : la vidéo de Jacques Dutronc chantant « Et moi, et moi, et moi » !
(***) cf le site du Goal Mapping en français : 1ère journée de formation organisée à Paris et en français le 3 décembre. J’en serai, pour sûr !