13 JOURS… #18 : Ma fenêtre d’opportunité

Mes proches se moquent parfois (gentiment) de moi parce que je leur parle souvent du « dernier bouquin que je viens de lire et qui est si génial que je dois absolument leur raconter… »

Eh bien, figurez-vous que j’ai découvert récemment qu’en leur racontant ainsi, je travaille précisément sans le savoir sur ce que Marcia Reynolds appelle ma « window of opportunity » (ma fenêtre d’opportunité ? Mon créneau d’ouverture ?) (*)

Quand on a lu un livre, suivi un cours, découvert un nouveau concept… si on n’en parle pas tout de suite à quelqu’un, si on n’y réfléchit pas en écrivant, si on ne le met pas rapidement en pratique pour l’intégrer dans notre quotidien… notre cerveau repart aussitôt en pilote automatique, et oublie.

« J’y pense et puis j’oublie,
C’est la vie, c’est la vie. » (**)

Ce qui explique qu’on puisse par exemple lire tant de livres de développement personnel… sans pour autant en ressentir les bénéfices concrets dans sa vie.
Il faut essayer les outils proposés, répéter les nouveaux concepts, se les approprier, les partager avec ses proches, y penser souvent, les tester concrètement.

window-of-opportunity_LTCI

C’est probablement pour cette raison que j’ai (consciemment ou inconsciemment) lancé ce blog pour mettre en pratique concrètement l’outil du Goal Mapping que je venais de découvrir (***) : parce qu’en me proposant de réconcilier mon cerveau droit – créatif et intuitif – avec mon cerveau gauche – logique et constructif, il parle directement à mon moi profond. Et que cette fois-ci, je ne voulais pas passer à côté d’un nouvel outil dont j’avais l’intuition qu’il était pour moi.

En répétant jour après jour ma Goal Map, en l’ancrant dans mes deux cerveaux, en donnant à mon subconscient la direction de mon objectif conscient… je peux agir sur ma vie, mes pensées et mes habitudes.

Et la fenêtre d’opportunité est aussi probablement une des raisons pour lesquelles j’écris ce blog : pour, tout en partageant avec d’autres et en les inspirant à mon tour, me souvenir et ancrer en moi tout ce que j’ai appris, compris, découvert au cours de ces années de lectures et d’ateliers.

Ce soir, j’ai aidé mon fils de 9 ans à surmonter une difficulté en lui montrant comment, concrètement et simplement, basculer, « switcher » d’une pensée négative à une pensée positive.

Alors qu’il se sentait mal physiquement, ruminant pensée négative sur pensée négative, je lui ai demandé de penser à un moment où il s’était senti heureux. Il a aussitôt convoqué à son esprit un événement heureux de sa semaine passée.

Au bout de quelques secondes où j’ai senti sa respiration s’apaiser, je lui ai demandé comment il se sentait. Il m’a répondu, surpris : « Mieux, bien. »

Il a ressenti ce soir, concrètement et directement dans son corps, le pouvoir de sa pensée sur lui-même et son bien-être physique et mental.

Je dois dire que j’ai moi-même été stupéfaite de la facilité avec laquelle ça s’était passé : il avait « suffi » qu’il accepte de lâcher prise un instant en « switchant » sa pensée consciente de la rumination dans laquelle il s’était enfermé… vers un moment heureux dont il se souvenait.
Il s’est alors endormi en quelques minutes, apaisé. Waouh !

Et vous, savez-vous « switcher » consciemment alors que vous vous sentez enfermé(e) dans une spirale négative descendante ? 
L’espace des commentaires ci-dessous vous appartient : je serai heureuse de vous y retrouver pour partager avec vous. 

Et pour vous abonner à ma newsletter, c’est ici !

Au plaisir et à demain,

Isabelle.

(*) cf Wander Woman, de Marcia Reynolds
(**) Pour le plaisir : la vidéo de Jacques Dutronc chantant « Et moi, et moi, et moi » !
(***) cf le site du Goal Mapping en français : 1ère journée de formation organisée à Paris et en français le 3 décembre. J’en serai, pour sûr !

13 JOURS… #8 : Ma créativité : réconciliation de mes deux cerveaux

Aujourd’hui, j’avais décidé de vous parler de créativité… et de sa compagne,  la résistance !

Mais en écrivant ces mots, j’ai soudain eu comme un « insight » (un flash) : cette lutte entre la créativité et « la Résistance », comme l’appelle Steven Pressfield dans The War of Art  (vous savez, ces petites voix intérieures qui vous poussent à faire tout sauf ce que vous avez décidé de faire et qui pourtant vous aiderait à vous sentir bien (écrire un scénario ou un roman, créer votre site Web, faire un régime, arrêter de fumer, vous mettre au sport…)) n’est-elle pas au fond une lutte entre notre cerveau droit, celui qui est en communication directe avec notre subconscient, notre imagination, qui nous parle en images, et notre cerveau gauche : qui nous parle avec des mots, des pensées prétendument « rationnelles » et logiques, et marche souvent comme un censeur intérieur ?

Si je veux être en état de créativité, l’idée n’est-elle pas tout simplement de :
1) faire taire mon censeur, le cerveau gauche
2) afin de libérer mon ami, le cerveau droit ?

J’ai toujours pensé que j’étais ce qu’on appelle une « intellectuelle » : à l’école, j’étais la « bonne élève » (vous savez, genre Agnan dans Le Petit Nicolas : avec des lunettes, nulle en sport, et en plus, en ce qui me concerne, avec un corset (ce qui n’a rien arrangé au moment de mon adolescence, vous pouvez me croire !)

Bref, j’ai toujours su que j’étais « intelligente » parce que j’étais « bonne à l’école », mais je pensais que mon intelligence était « seulement scolaire » (donc cerveau gauche), quand par ailleurs, je me sentais « infoutue » de fonctionner dans la société (donc pas du tout « cerveau droit »).

Je sais bien sûr maintenant que c’était ce qu’on appelle une « croyance limitante » héritée de mon enfance et de mon sentiment d’inadéquation et d’imposture permanent.

Je vous en donne un exemple ? Vous verrez, il est édifiant !

Après des études classiques brillantes, je suis entrée à la FEMIS, l’école nationale supérieure du Cinéma en France. Croyez-vous que pour autant, j’avais confiance en moi ? Que nenni !

Pendant les quatre ans qu’ont duré mes études, à chaque fois (oui, oui, vous avez bien lu : à chaque fois) que je recevais une lettre de la FEMIS, j’avais comme une décharge d’adrénaline en ouvrant l’enveloppe : je craignais qu’on ne m’annonce qu’il y avait eu une erreur dans la correction du concours, et qu’en réalité, je ne faisais pas partie des élèves.

C’est en conscientisant cette peur panique en me disant un jour :  » Mais puisque mon film de fin d’études est terminé et que je suis diplômée : ils ne peuvent plus me virer ?!  » que j’en ai pris la mesure et que j’ai cessé de trembler à chaque fois que je recevais un courrier de la FEMIS…

Incroyable, non ? Mais vrai ! 😉

Alors aujourd’hui, si vous aussi vous vous êtes senti(e) toute votre vie « vilain petit canard« , avec un sentiment d’inadéquation et d’imposture dans cette société, j’ai un cadeau pour vous : je veux vous parler du livre qui m’a ouvert les portes de mon cerveau droit et m’a réconciliée avec moi-même.

Ce livre qui a changé ma vie, qui a fait qu’au lieu de me sentir « vilain petit canard » comme depuis toujours, j’ai réalisé que j’étais un cygne… c’est Je pense trop, de Christel Petitcollin.

515XNmiKLDL._AA160_

Christel, si vous me lisez… je vous suis pour toujours reconnaissante de tout ce que vous m’avez donné et apporté.

J’ai depuis découvert en complément les livres de Elaine N. Aron sur l’hypersensibilité, qui m’ont à leur tour permis de mieux comprendre qui je suis.

Aujourd’hui, je m’accepte telle que je suis : différente, et riche de ma différence.

C’est tout ce chemin, en passant par les 3 Kifs par jour de Florence Servan-Schreiber et les lectures inspirantes sur la piste desquelles elle m’a mise, qui m’a amenée à la pensée positive.

Aujourd’hui, avec la découverte du Goal Mapping que je vis comme la réconciliation entre mon cerveau gauche et mon cerveau droit, j’ai l’impression que la boucle est bouclée, et que j’ai maintenant à ma disposition tous les outils dont j’ai besoin pour me réaliser et avancer sur le chemin de ma créativité !

Et vous, quels sont les livres qui ont révolutionné votre vie et votre manière de penser ?
L’espace des commentaires ci-dessous… est pour vous !

Et pour vous abonner à ma newsletter, c’est ici !

Au plaisir de vous y retrouver !

Isabelle

En cadeau BONUS, la bande-annonce du Vilain Petit Canard réalisé par Garri Bardine, qui est une merveille que je vous encourage à découvrir avec vos enfants si vous en avez !

Et pour recevoir mes « 13 jours de pensée positive »
directement dans votre boîte email, c’est ici ! 

13 JOURS… #5 : L’Amour 2.0 et la Résonance positive

« Comment ça, jour 5 ?!« , vous dites-vous, alors même qu’hier je vous annonçais que lundi soir, j’étais « tombée » et qu’il me semblait donc, en toute honnêteté, devoir repartir au jour #1 de mes 13 jours d’affilée de pensée positive ?

Eh bien, il se trouve que ce matin, j’ai reçu un cadeau : et quel beau cadeau ! Car il me vient de Lise Theiler Rubinstein, la pionnière du Goal Mapping en français, et donc la représentante officielle de Brian Mayne, dont la lecture du livre la semaine dernière m’a inspiré ce challenge. Voilà ce que Lise m’a écrit en commentaire de mon article #4 :

« Chère Isabelle,
Je me suis engagée à faire équipe avec toi dans cette aventure au coeur de soi. J’y suis, j’y reste !
Ton dernier post est un merveilleux témoignage de ce qu’entend Brian Mayne. Lorsqu’il invite à 13 jours de pensée positive (cf son livre Goal Mapping), il entend cela comme un objectif, un cap à garder en vue SURTOUT quand la mer se fait grosse et peut à tout moment faire chavirer notre embarcation. Si la mer a été grosse pour toi le 3e ou 4e jour, tu as pourtant su garder le cap. Comme tu le dis, tu es « tombée » le 3e jour pour te relever ensuite et marcher à nouveau vers ton objectif. Donc, pour moi, aujourd’hui est ton 5e jour et non ton 2e jour de pensée positive… »

Chouette, alors !!! Merci, Lise ! Je reçois ton cadeau à sa juste valeur, et assume donc ici pleinement d’être aujourd’hui dans mon 5ème jour de pensée positive. Et je m’engage envers moi-même à « déborder » d’au moins 3 jours supplémentaires au-delà des 13 jours ! 😉

Depuis quelques jours, j’ai souvent en tête le « keyword to happiness » dont parle Marcia Reynolds dans Wander Women : mot-clé qui ouvre la porte du bonheur ? Mot-clé du bonheur ? Mot porte-bonheur ? Vous savez, ce mot-clé auquel penser quand on se sent fragilisé ou sur le terrain glissant d’une pensée négative ? (cf mon post #3 )

Je vous disais que le mien était CONFIANCE. Ma fille de 5 ans a choisi « PRINCESSE ». Et mon amie Nadia m’a écrit que le sien était AMOUR.

Ça tombe bien : je voulais justement vous parler d’amour ! Mais d’une nouvelle définition de l’amour. D’une définition révolutionnaire de l’amour. Telle que nous la propose Barbara L. Fredrickson dans son livre Love 2.0.

Unknown-3

L’amour selon Barbara L. Fredrickson est de la « résonance positive » (positivity resonance ») :
– il s’agit d’une émotion positive partagée entre deux personnes (ou plus) ;
– qui provoque une synchronisation biochimique et de comportements entre les personnes concernées
– qui se veulent et se font du bien mutuellement.

Waouh ! Pour elle, l’amour est donc par essence fugitif (comme l’est une émotion), non exclusif (puisqu’on peut en partager avec toute personne, pas seulement nos proches), et conditionnel (puisque l’une des conditions est de se vouloir du bien mutuellement).

Et on peut apprendre à en créer et en vivre à volonté ! Et plus on en crée et plus on en vit… plus on en crée et plus on en vit !

Révolutionnaire, non ?

Et Barbara L. Fredrickson de nous encourager à pratiquer la méditation de bienveillance (en anglais : « LKM » pour Loving-Kindness Meditation) : ça sera mon prochain challenge !

Et vous, pratiquez-vous déjà la méditation ? Avez-vous choisi votre mot porte-bonheur ?

L’espace des commentaires ci-dessous est pour vous : je vous y attends !

Et pour vous abonner à ma newsletter, c’est ici !

À demain, avec amour et bienveillance,

Isabelle

 

PS. J’ai reçu pendant que j’écrivais ce post un texto d’une violence inouïe de la part du père de mes enfants. Comme j’ai décidé de PENSER POSITIF… j’ai choisi de me connecter au mot porte-bonheur de Nadia : AMOUR ! Qui là, s’avère plus opérationnel que « confiance ». Je me connecte à l’amour universel, à la SOURCE (cf The Tools, le livre) et à mon higher Self, selon Susan Jeffers. Et je résiste ! AMOUR est donc bien le mot du jour ! Merci, Nadia !

PPS. Vous trouverez aussi un chapitre entier consacré à ces « micro-moments d’amour » selon Barbara L. Fredrickson dans le livre de Florence Servan-Schreiber : Power Patate.

13 JOURS DE PENSÉE POSITIVE #3 : Mon mot porte-bonheur

Bonjour à toutes et à tous,

Je dois reconnaître en toute humilité que le réveil a été plus dur en ce 3ème jour du challenge que les jours précédents : car ce matin euh… le réveil a sonné ! (Mes enfants sont rentrés de vacances hier soir et retournaient à l’école ce matin). Et du coup, ben… j’ai grillé ma cartouche de « 1 mn seulement de négativité par jour » dès le réveil (Grrrrrmphhh…) en pensant (à lire en mode scrogneugneu et sans prendre de respiration) :
« J’aime pas me lever le matin, j’ai jamais aimé me lever le matin, j’ai pas assez dormi, quand j’ai pas assez dormi, je suis de mauvaise humeur, je veux dormir encore, c’est de ma faute aussi, je me suis couchée trop tard, de toute façon  j’ai jamais été adaptée à cette société qui vit à l’heure des poules alors que je suis un oiseau de nuit, mais comment je vais faire pour tenir toute la journée si j’ai pas assez dormi… » Etc etc.
Bref, vous voyez le genre ? Tout ça pendant MA minute ! ARRRRRRGGHHH !

Et là, j’ai pensé : « STOOOOOOOOP ! J’ai un challenge à tenir, moi ! Je me suis engagée ! Comment on fait déjà dans ces cas-là ? »

Alors j’ai pensé : « PENSER POSITIF ! » Puis aussitôt après : « Oui, mais qu’y a-t-il de positif à devoir se lever le matin aussi tôt alors qu’on n’a pas assez dormi ?!! »
Alors j’ai CHERCHÉ LE POSITIF, et pensé, en me faisant rire moi-même : « Le côté positif de la garde alternée, c’est que la semaine prochaine, tu ne seras plus obligée de te lever si tôt les matins… » (mes ami(e)s proches savent à quel point j’ai passé des moments douloureux après une décision de justice qui prend acte… à la fin de la semaine : d’où sans doute aussi ce challenge de PENSER POSITIF pour ne pas me laisser rattraper par la négativité…).

N’empêche : ce petit « switch » n’a pas  complètement suffit : peut-être un peu trop ironique ?

Alors j’ai continué à me raccrocher à mes OUTILS :
1. J’ai regardé ma Goal Map, comme me l’a recommandé Lise Theiler Rubinstein (voir ici son site du Goal Mapping en français), et je me suis répété à moi-même mes engagements envers moi-même, et mes « WHY » : pourquoi je me lève le matin, quels sont les rêves que je poursuis dans la vie et dont je veux qu’ils deviennent réalité.

2. Et comme quand même, malgré tout, j’avais encore du mal à me sortir de mon lit, j’ai utilisé un outil suggéré par Marcia Reynolds dans Wander Woman : se rappeler UN MOT qu’on s’est fixé, justement pour ces moments-là quand on perd pied, qu’elle appelle le « keyword to happiness » et qui vous sert à « changer de braquet » et à vous remettre dans la bonne direction. Et le mot que je m’étais choisi hier en lisant son livre, c’est CONFIANCE. Eh ben, ça, ça a marché !

Unknown-1

Alors je me suis levée, j’ai scribouillé deux-trois idées sur mon cahier encore à moitié endormie… et je suis allée réveiller les enfants, en ayant CONFIANCE que quoi qu’il arrive dans ma journée, je saurai trouver la solution pour rester centrée et sereine. Waouh !

Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne journée !

ET VOUS, QUEL EST VOTRE KEYWORD TO HAPPINESS ?  Le mot-clé qui vous ouvre la porte vers le bonheur ?

Et pour vous abonner à ma newsletter, c’est ici !

Isabelle

13 JOURS DE PENSÉE POSITIVE #1 : Une pensée positive entraîne une pensée positive

Aujourd’hui, on est le 1er novembre. Le jour des morts. (*) Ah bon ? Moi je dirais plutôt : le jour où on célèbre toutes ces femmes et tous ces hommes qui ont vécu, qu’on a aimés, admirés, qui nous ont inspiré(e)s, et dont on est heureux un jour d’avoir croisé le chemin, qu’on les ait connu(e)s ou non personnellement…

La pensée positive est comme tout : c’est un apprentissage. Et comme pour tout apprentissage, on commence par balbutier, tomber… et on se relève et on recommence ! Auriez-vous l’idée de dire à une petite fille ou un petit garçon qui fait ses premiers pas : « T’es vraiment pas doué(e) : à peine tu te lèves, tu tombes ! » ? Eh bien, c’est pareil pour tout. IMG_0165 Voilà des années que j’ai décidé de choisir de « voir la bouteille à moitié pleine plutôt que la bouteille à moitié vide« . Certes. Mais au quotidien, comment on fait concrètement pour ne pas se laisser rattraper par notre « monkey’s voice« , notre « petit vélo », notre « saboteur » – ou notre « parent » – intérieur ?

Voilà des années que je lis des livres de développement personnel et de psychologie positive, d’empowerment, de motivation, pour développer ma confiance en moi, ma créativité, pour lutter contre la procrastination… (ça vous dit quelque chose ?). Et j’ai remarqué que quand je lisais ces livres, sur le moment et dans les heures qui suivaient, j’étais comme « dopée« , comme si ça avait rechargé mes batteries (tiens, je réalise que j’ai co-écrit une pièce de théâtre dont le titre est Dopées aux hormones : fun, non ?).
J’ai aussi remarqué qu’inversement, quand je lis des livres sur les manipulateurs, le chantage affectif, les pervers narcissiques, les relations toxiques, ces gens qui ne savent pas aimer… (et j’en ai lu, vous pouvez me croire !), je retombe vite dans mes vieux schémas de dévalorisation : je me sens « mal » et je broie du noir.

Voilà des années que je travaille sur mes émotions, sur la « logique émotionnelle« , que je sais que les émotions sont contagieuses… j’ai découvert il y a peu le concept des « neurones-miroirs », je suis fascinée par le fonctionnement du cerveau… mais ce qui fait que j’écris ici aujourd’hui, et que je me lance à moi-même ce défi de 13 JOURS DE PENSÉE POSITIVE, c’est que cette semaine, j’ai vécu un « Eurêka » grâce à la découverte du Goal Mapping, et compris pourquoi  une pensée positive entraîne une pensée positive et une pensée négative, une négative : dans le premier cas, le cerveau produit de la sérotonine qui diffuse du bien-être ET met en connexion nos neurones ; dans l’autre, notre cerveau produit de la cortisone, qui nous plonge en dépression ET bloque la connexion : on se renferme, et on est moins créatif.
Dans le premier cas, c’est une spirale ascendante, vertueuse, positive ; dans l’autre, une spirale descendante, un cercle vicieux : on tombe dans un trou noir et on ne sait plus comment en sortir, parce que nos neurones sont inhibés.

photo

Alors j’ai décidé de relever le défi suggéré par Brian Mayne, l’auteur du Goal Mapping : PENSER, SE SENTIR ET AGIR POSITIVEMENT pendant 13 jours d’affilée. Si on retombe ne serait-ce qu’une seule fois plus d’une minute… on recommence le défi au jour 1. Ces 13 jours d’affilée me permettront d’ancrer en moi, mentalement, émotionnellement, et physiquement, mes nouveaux schémas de pensée positive.

OK, mais euh… 13 jours d’affilée de pensée positive…? Avec mes vieux schémas, mes croyances auto-limitantes, mon saboteur / persécuteur intérieur qui veillent comme un loup au coin du bois en quête de chair fraîche ?

Alors pour m’aider à tenir mon engagement envers moi-même, je décide de suivre le chemin indiqué par Christine Lewicki avec J’arrête de râler (sauf que hm… « J’arrête » ? C’est pas très positif, ça… Et « râler » ? Encore moins ! Moi je donne à mon subconscient une direction positive !)… et de me servir de ce blog pour relever le défi !

C’est ce que  Florence Servan-Schreiber dans 3 Kifs par jour  appelle « lancer son sac par-dessus le muret » : autrement dit, une fois que j’ai « lancé mon sac » et annoncé ici solennellement ces 13 JOURS DE PENSÉES POSITIVES, eh ben euh… « yapluka » trouver comment passer soi-même de l’autre côté et… le faire !

Alors en route, GO !!! Et à demain pour un nouveau post de pensée positive, tout plein de ressources lui aussi : car j’ai bien l’intention au cours de ces 13 jours de vous doper autant que je me dope moi-même grâce à toutes ces pensées positives et à tous ces livres et outils de développement personnel qui m’aident au quotidien…;-)

Faites-moi part de vos réactions ou VOUS AUSSI, lancez votre sac par-dessus le muret et RELEVEZ LE DÉFI AVEC MOI dans les commentaires ci-dessous !

Et pour vous abonner à ma newsletter, c’est ici !

Isabelle Broué
Cinéaste
Le 1er novembre 2014 : 1er jour de 13 jours de pensée positive.

BONUS Les 4 étapes de l’apprentissage :
1. Je ne sais pas que je ne sais pas.
2. Je sais que je ne sais pas.
3. Je ne sais pas que je sais.
4. Je sais que je sais.

LIEN utile : Le site du Goal Mapping en français.

(*) On me signale que le 1er novembre, jour de la Toussaint, est en réalité le jour de « tous les Saints », tandis que le « jour des morts », eh bien… c’est demain ! J’ai déjà appris quelque chose grâce à ce post et j’en suis ravie ! 😉