Une fois n’est pas coutume : aujourd’hui, plutôt que de vous parler d’outils de pensée positive, je veux vous dire un mot de spectacles inspirants… ébouriffants… que j’ai vus cette semaine, soudain frappée par leur incroyable cohérence : dans tous, la Femme, son désir, sa force énergisante et son plaisir étaient à l’honneur et… ça fait du bien !
Car l’énergie, ça se reçoit et ça se transmet ! Et c’est aussi pour ça qu’on va au spectacle ! Et vous aussi, vous pouvez en profiter et vous abreuver à leur source, même si… vous êtes un homme…;-)
– Hééé Mariamou ! écrit et interprété par Maïmouna Coulibaly : le 7 décembre avait lieu une représentation unique, mais il y en aura d’autres ! Ne les ratez pas, c’est… euphorisant !
Quelle force, quelle énergie, mais aussi quel humour et quelle auto-dérision !
Quand, à la fin de son spectacle, Maïmouna propose aux spectatrices et spectateurs qui sont « en accord avec leur féminité » de monter sur scène et de s’essayer à la booty-thérapie, c’est… waouh !
– Ceci est mon corps, de et avec Jérôme Soubeyrand et Marina Tomé : sorti cette semaine en exclusivité au cinéma La Clef à Paris.
Un film – et un artiste – en liberté ! Quelle légèreté, quel vent de fraîcheur !
La scène du restaurant où Marina Tomé décrit – en le vivant ! – le plaisir féminin est une scène d’anthologie largement à la hauteur de celle de Meg Ryan dans Quand Harry rencontre Sally, qui l’a sans nul doute inspirée.
Ne ratez pas la projection spéciale dimanche 14 décembre à 16h30 suivie d’un débat avec Bruno Clavier, psychanalyste transgénérationnel qui intervient dans le film, et Danièle Flaumenbaum, gynécologue et auteur de Femme désirée, femme désirante, sur le thème : « Vivons-nous nos histoires d’amour comme/et avec nos ancêtres ? »
– Au théâtre Tristan Bernard : La Vénus à la fourrure, avec Marie Gillain – qui ose et assume, sublime et lumineuse – et Nicolas Briançon, dans un texte gonflé et titillant.
Quel plaisir revigorant !
– King Kong Théorie, adapté du livre de Virginie Despentes, à la Pépinière Opéra, avec Anne Azoulay, Barbara Schultz et Valérie de Dietrich : trois comédiennes, là aussi, qui osent ! Chacune interprétant une facette de l’auteur, nous parlant de sa façon d’être femme, de ses rapports au monde, au sexe, aux hommes… Du viol au plaisir, en passant par la prostitution et la prise de pouvoir, c’est… décapant ! 😉
– Chambre froide, toujours à la Pépinière Opéra, avec Pascale Arbillot, Valérie Karsenti et Anne Charrier : trois femmes enfermées dans leur vie et qui s’en libèrent, c’est… surprenant, dérangeant, libérateur et… tellement drôle !
Cette semaine, j’ai aussi fini le montage des deux premiers épisodes de Dopées aux hormones, un programme court que je co-réalise avec mon amie Stéphanie Girerd, avec trois comédiennes incroyablement drôles et généreuses : Juliette Poissonnier, Karina Marimon et Anne Bouvier.
Je crois que ce titre – Dopées aux hormones – résume finalement assez bien toutes ces femmes incroyablement lumineuses et libres que j’ai aimées et admirées cette semaine : Mesdames, MERCI ! Et surtout, continuez à rayonner ainsi : la vie et les femmes sont tellement plus belles quand elles osent s’assumer telles qu’elles sont !
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Au plaisir, et à la semaine prochaine,
Isabelle