Après ces 13 jours – qui sont donc devenus 16 car je considérais être tombée au jour 3 (*) – je décide aujourd’hui de me lancer un nouveau challenge :
Jour après jour et chaque jour de mieux en mieux,
je respecte et j’honore mes enfants.
J’ai essayé, il y a quelques mois, le pari de Christine Lewicki : après J’arrête de râler, J’arrête de râler sur mes enfants.
L’idée, sur le moment, m’a parue excitante : on porte au bras un bracelet, et à chaque fois qu’on « râle », on le change de bras.
Depuis des mois, quand je « râle » ou quand elle sent que je « pourrais râler », ma fille de 5 ans m’apporte ce qu’elle appelle « mon bracelet pour pas râler » : à chaque fois, ça a pour effet de désamorcer ma mauvaise humeur… tout simplement parce que je prends conscience que je suis ou étais sur le point de céder à ma monkey’s voice (mon « moi pas cool »…).
Certes. Mais depuis des mois, ça ne marche qu’en partie. Et grâce à la pensée positive et aux explications de Brian Mayne sur le subconscient qui ne comprend pas les injonctions négatives (**) , j’ai enfin soudain compris pourquoi : parce que dans « j’arrête de râler », mon inconscient entend « râler » ! De même que ce « truc » du bracelet qu’on change de bras… indique à mon cerveau que je vais à nouveau râler, à un moment ou à un autre, inscrivant ainsi la « rechute » dans la structure même du défi…
Ça m’arrive malheureusement, comme j’imagine à beaucoup d’entre vous qui ont des enfants, de perdre patience : de m’énerver, de crier.
Mon crocodile, dérangé dans son espace intérieur, réclame de la paix et du silence en… élevant la voix !
Bien sûr, sur le moment, ça « marche » : les enfants, impressionnés, arrêtent de se disputer ou de crier. Et moi… mon cerveau retient que c’est une bonne idée de crier pour demander la paix.
– Ah bon ?
Comme tout ce qui est négatif, c’est en effet une spirale descendante : en criant, j’apprends à mon tour à mes enfants que quand on veut la paix, une solution est de… crier plus fort que l’autre.
Vous vous souvenez de la dame au square qui disait à son fils : « Combien de fois je t’ai dit de pas taper ta sœur ? » et ajoutait en le giflant : « Tiens, prends ça, ça t’apprendra ! » ?
Quelle leçon aura effectivement retenue ce petit garçon ? Celle des mots, du langage verbal (« ne pas taper ») ou celle du langage non verbal, qu’il a inscrite dans son corps : quand on veut faire comprendre quelque chose à quelqu’un, on lui tape dessus ?
J’ai compris que ce n’est pas l’ordre « J‘arrête de râler » ou « j’arrête de crier » sur mes enfants que je dois envoyer comme direction à mon subconscient, mais un ordre POSITIF.
De même que ce n’est pas en disant à mes enfants : « Arrêtez de crier ! » en… leur criant dessus, que je leur apprendrai à respecter et honorer leur interlocuteur.
Aujourd’hui, je décide donc de me lancer ce nouveau challenge :
Jour après jour et de mieux en mieux,
je respecte et j’honore mes enfants.
Et je leur apprends ainsi à exprimer leurs besoins… avec des mots.
Ce matin, mon fils me disait au petit-déjeuner :
« La confiance et l’amour sont les meilleurs remèdes.
Citation française de Quentin D.-B. » (lui-même)
Ô combien il a raison !
Et vous, quelles sont les citations qui vous aident au quotidien ? L’espace des commentaires ci-dessous est pour vous : je vous y attends pour partager.
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Au plaisir, et à demain,
Isabelle
(*) cf mon article #4 : Tomber sept fois, se relever huit fois
(**) cf Goal Mapping, de Brian Mayne
(***) cf mon article #13 : La Discipline positive
L’illustration est des Éditions Pour penser