Depuis le temps que je veux vous parler du bonheur… le jour en est enfin venu.
C’est grâce à Florence Servan-Schreiber, dont les 3 Kifs par jour sont décidément une mine, que j’ai découvert celui que David Servan-Schreiber dans la préface de son livre propose d’appeler simplement par son prénom – Mihaly – parce que euh… son nom paraît malgré tout un peu difficile à retenir : Csikszentmihalyi !
Mihaly est donc l’auteur de ce formidable essai de psychologie positive : Vivre – La Psychologie du bonheur. C’est un chercheur américain d’origine tchèque qui a fait des recherches poussées et précises aux quatre coins du globe, a interrogé des sportifs, des chercheurs, des artistes, des entrepreneurs… à la recherche des points communs à leurs moments de bonheur, ces moments « magiques » où on ne sent plus le temps passer, où on est complètement concentré sur une tâche, où le monde entier pourrait s’écrouler… qu’on ne s’en rendrait pas compte.
Il a découvert étonnamment que les gens semblaient dans leur ensemble finalement plus « heureux » au travail que souvent en vacances, sauf ceux qui entreprenaient un voyage, qui se lançaient un défi comme apprendre la planche à voile, ou repeindre leur maison…
Résultat de ses recherches : il a repéré ce qui crée les conditions de qu’il appelle un état de « flux », ou d' »expérience optimale » (le bonheur, quoi ! ) (« flow » me paraît plus heureux en anglais), et… j’adore !
- La tâche entreprise est réalisable, mais constitue un défi, et exige une aptitude particulière.
- On est concentré sur ce qu’on fait ;
- Notre objectif est clair et précis ;
- L’activité en cours fournit une gratification immédiate ;
- On est engagé profondément et sans effort, faisant disparaître toute distraction ;
- On éprouve la sensation d’être en contrôle de nos actions ;
- La préoccupation de soi disparaît pendant, mais, paradoxalement, le sens de soi est renforcé après ; en gros, on se sent fier et compétent ;
- On perd la notion du temps.
Pensez à tous ces moments où le temps passe tellement vite qu’on ne s’en rend plus compte, où on est complètement à ce qu’on fait… Pour moi, ça marche clairement quand j’écris, quand je crée… mais ça s’applique aussi évidemment aux moments où je fais l’amour ! C’est top ! 😉
Conclusion de Mihaly : pour être heureux, fixons-nous des objectifs concrets, des « petits pas » dont on peut arriver au bout (exemple typique : ces articles de mon blog jour : jour après jour, je me sens fière de l’avoir fait !). C’est totalement cohérent avec le « Naouabit » (ces « 25 minutes effectives vraiment » dont je parlais dans mon article #10), et ça donne évidemment tout son sens à l’outil du Goal Mapping. Waouh !
Sans compter que comme l’Amour 2.0, le bonheur est une émotion : donc fugitive, et conditionnelle, dont on peut repérer les conditions… et apprendre à les créer pour nous-mêmes, jour après jour, et de mieux en mieux. Waouh encore !
Et vous, quels sont vos moments « magiques » ? Savez-vous les repérer ?
L’espace des commentaires ci-dessous vous est réservé : je vous y attends pour partager avec vous…
Au plaisir, et à demain,
Isabelle