Il est bon, parfois, de se souvenir de pourquoi on fait telle ou telle chose.
C’est à ça que sert aussi, pour moi, la cloche de pleine conscience dont je vous parlais hier (*) : se ramener à soi, se rappeler à son propre « bon souvenir ».
Depuis maintenant douze jours que je m’astreins, jour après jour, à ces articles de pensée positive, je me suis souvent posé la question : pourquoi me suis-je lancé à moi-même ce challenge ?
Je crois qu’après des années de lectures et d’ateliers de développement personnel, j’ai ressenti comme un déclic en découvrant le Goal Mapping de Brian Mayne (**) : on dit souvent que le maître arrive quand l’élève est prêt.
Sa suggestion de challenge de 13 jours d’affilée de pensée positive est tombée à pic : au moment même de la mise en place de la garde alternée pour mes enfants contre laquelle je m’étais battue depuis des années. Le moment ou jamais pour moi de lâcher prise : l’univers m’envoyait un message, je pouvais choisir de l’entendre… ou pas.
J’ai été convaincue par l’argumentation : le négatif entraîne le négatif, le positif entraîne le positif. Mais aussi par : le cerveau est comme un muscle qu’on peut entraîner, jour après jour, pour lui apprendre de nouveaux chemins.
Décider de penser positif est une chose, y arriver en est une autre. Comme il n’y a rien de tel pour tenir un objectif que de le rendre public en l’annonçant au monde, j’ai alors… « lancé mon sac par-dessus le muret » (***).
Mon objectif en tenant ce blog, jour après jour, était de me tenir à cette discipline de la pensée positive : prendre conscience des ornières qui bordent mon chemin, les reconnaître pour ce qu’elles sont, et les éviter… Plutôt que de me laisser aller à la déprime : penser plus haut, plus loin et ne jamais oublier qu’après la pluie, vient le beau temps, et qu’au-dessus des nuages, le ciel est bleu. (****)
Bien sûr, depuis douze jours, j’ai eu des moments de doutes, ou de déprime : mais grâce à ce challenge, j’ai refusé de me laisser entraîner par ces pensées qui, après tout, n’étaient que des pensées. Nos pensées ne sont pas la réalité. Nos pensées, en revanche, activent en nous des chemins qui déclenchent des émotions. Et ces émotions peuvent déclencher à leur tour des sensations agréables ou désagréables.
Alors, plutôt que d’écouter nos pensées négatives, qui à leur tour déclenchent en nous des émotions et des sensations désagréables (car il n’y a pas d’émotions « négatives » ou « positives » en soi), qui alimentent en retour de nouvelles pensées négatives – c’est la spirale vers le bas -, accueillons nos émotions pour ce qu’elles sont… acceptons-les… reconnaissons-les… sans jugement… et faisons le choix d’une pensée positive, qui nous permettra de sortir de l’ornière.
J’aurais pu vivre cette première semaine de garde alternée imposée comme une « punition », comme une « défaite »… j’ai choisi d’en célébrer le positif.
C’est à ça, bien sûr, et principalement, que me sert au quotidien, et depuis douze jours, ce challenge de pensée positive.
Et j’en vois déjà, jour après jour, et de mieux en mieux, les bénéfices : je suis plus heureuse, plus sereine, je garde le cap. Vous savez ce que m’a dit ma coiffeuse ce matin : « Ça va mieux, toi, non ? Tu as l’air plus ouverte, plus légère ». Waouh !!! 😉
Et vous, à combien de jours d’affilée de pensée positive en êtes-vous ? Comment ça se passe ?
L’espace des commentaires ci-dessous vous est réservé : au plaisir de vous y retrouver et de partager avec vous.
Et pour vous abonner à ma newsletter, c’est ici !
Et à demain, pour de nouvelles pensées positives !
Isabelle
(*) cf mon post #11 : pour installer le gong sur votre ordinateur, cliquez ici
(**) Cliquez ici pour une soirée de découverte gratuite du Goal Mapping avec sa représentante en France le 21 novembre à Paris ! Pour plus de renseignements, vous pouvez lui envoyer un mail.
(***) cf 3 Kifs par jour de Florence Servan-Schreiber et mon post #1
(****) En cherchant comment illustrer « Après la pluie, vient le beau temps », j’ai soudain réalisé que ma fille de 5 ans dessine toute la journée… des arcs-en-ciel !
J’ai pris cette photo le soir-même de la sortie en salles de mon premier long-métrage, Tout le plaisir est pour moi, il y a tout juste dix ans : je ne l’avais pas revue depuis ! J’y vois bien sûr un signe… positif ! 😉