Voyage en Polyamorie #11. 8b. Spirale positive

On a quitté les rives de la Monogamie ordinaire (#2), réalisé que les mythes étaient précisément des mythes et qu’une bonne partie des comportements de nos contemporain·es étaient fondés sur des faux-semblants, mensonges et peurs (#3), on a choisi de croire notre petite voix intérieure qui nous disait qu’il devait être possible de vivre autrement nos relations au monde et aux autres (#4) et on s’est préparé.e au voyage du mieux qu’on a pu (#5) avant de se lancer dans l’aventure (#6).

Sauf qu’on a beau se préparer, rien ne vaut l’expérience : c’est en nageant qu’on apprend à nager… pas en regardant des tutos sur Internet ! Une fois qu’on s’est jeté.e à l’eau, ça remue donc bien plus que ce qu’on avait imaginé, que tout ce qu’on avait essayé d’anticiper : courants, contre-courants, obstacles divers et variés qu’on choisit de voir comme autant d’opportunités de nous affermir, de grandir, on affronte nos peurs (#7).

Les automatismes de notre vie d’avant ne nous servent plus à rien : c’est à nous d’inventer de nouveaux codes, de nouveaux modes de relations, tous nos repères ont sauté et… notre entourage historique nous tourne souvent le dos : leur monde n’est plus notre monde, on ne « colle plus » (ce que Kim Hudson dans son livre The Virgin’s Promise appelle « No Longer Fits Her World »), ielles ne nous reconnaissent plus et ne nous soutiennent pas, bien au contraire (ce qu’on cherche à défendre, une nouvelle éthique amoureuse, est bien trop dérangeante le plus souvent pour l’hypocrisie ambiante).
Et si on a l’impudence, à un moment un peu plus difficile que les autres, de chercher une oreille compatissante, en se confiant à un.e parent.e, un.e ami.e ou même un.e psy, on nous renvoie à notre responsabilité : « Tu l’as bien cherché, tu ne vas pas venir te plaindre en plus ! On t’avait prévenu.e, c’était couru d’avance » (#8).

Malgré tout, on sait, on sent qu’on est sur la bonne voie, et on veut continuer à y croire. On mesure le chemin parcouru, on se rend compte que l’une après l’autre, on a déjà affronté pas mal de nos peurs et insécurités, on est fier.e de soi, on sent qu’on peut aller plus loin, on se le souhaite. Étape après étape.
Et peut-être parce qu’à un moment, on se sent soudain plus fort.e, on fait un pas de côté, on ose affronter une nouvelle peur… et soudain, une bourrasque qu’on n’avait pas vue venir, plus forte que les autres, semble nous emporter (ce que Kim Hudson appelle « Caught Shining ») et des tourbillons nous entraînent vers le « ventre de la baleine«  (#9).

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Et là, euh… c’est la crise, le climax en dramaturgie : on a l’impression qu’on va y laisser notre peau, on voudrait revenir en arrière, mais c’est trop tard : on est « au fond du gouffre » et on se demande si on reverra jamais la lumière du jour… On lâche alors toutes nos défenses, et on s’avoue vaincu.e : « J’ai joué, j’ai perdu », dit mon personnage dans LUTINE. Et c’est là, quand on lâche prise, qu’on aperçoit, tout au fond, tapie dans le noir… la « Grande Déesse » de la créativité et de la destruction, celle qui, après l’hiver, fait renaître les fleurs au printemps.

Et alors, là-bas, tout au bout du bout, on aperçoit soudain une lueur… Humble comme au premier jour, on ose demander de l’aide, tendre la main… et ô miracle : on réalise qu’on n’est pas seul.e, qu’on est pas le/la premier.e à vivre cette expérience, qu’avant nous, d’autres sont passé.e.s par là, et sont prêt.e.s à nous aider, à partager leur expérience avec nous. On va pouvoir ainsi remonter à la surface : d’autres sont là pour nous accompagner sur le chemin de nous-même (#10).

Et ces autres, souvent rassemblé.e.s en communautés (cafés, goûters, pique-niques, groupes de parole poly, forum sur Internet, groupes sur Facebook) ont tout plein d’outils à partager avec nous – dont certains qu’on avait bien sûr déjà commencé à explorer et utiliser nous-mêmes : mais rien ne vaut le passage de témoin et le relais d’informations de pair·e à pair·e. C’est parce qu’on découvre que d’autres sont passé·es par là, qu’ielles aussi ont cru qu’ielles n’y arriveraient jamais, et qu’aujourd’hui, ielles semblent très heureuxes de leur nouvelle vie en Polyamorie… que notre espoir renaît, et avec lui, notre énergie positive pour nous en sortir et atteindre nous aussi, un jour, les rivages heureux de la Polyamorie.

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Première étape incontournable de cette spirale positive : l’accueil de nos émotions.
Tant d’entre nous ont été élevé·es avec l’idée qu’il fallait cacher, masquer, refouler nos émotions… qu’on n’y a même plus accès parfois, ou qu’on ne sait pas les reconnaître, parce qu’on les déguise. On les prend pour des ennemies… alors qu’elles sont nos alliées : elles sont là pour nous alerter, nous informer sur nous-mêmes, à un moment où le cerveau rationnel, lui, n’est pas nécessairement attentif.

Les émotions, que l’on vit dans notre corps, et qui se manifestent souvent (à l’exception de la joie) par des sensations physiques désagréables, voire douloureuses, sont souvent décriées et elles ont mauvaise presse : Arrête ton cinéma ! Que tu es chochotte ! Calme-toi immédiatement ou je vais te donner une bonne raison de pleurer ! Les garçons, ça ne pleure pas ! Pour qui tu te prends de me répondre comme ça ! C’est qui qui commande, ici ?

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On nous apprend à les mater, à les refouler. On nous apprend à les bloquer. On les ridiculise, on les dévalorise. On nous explique que nous devrions en avoir honte. Qu’on est trop sensible. Alors que c’est une chance d’être sensible et même hypersensible : c’est ce qui permet de nous connecter à la vie en nous, mais aussi à la vie en l’autre. C’est ce qui nous permet l’empathie, par la magie des neurones-miroirs.

[PARENTHÈSE. À propos des émotions, si vous n’avez pas encore vu Inside Out (Vice Versa) des studios Disney Pixar… précipitez-vous sur le DVD ! Pour petit.e.s et grand·es, ce film, construit (c’est mon intuition) à partir des livres de Dan Siegel sur le cerveau, nous explique comment, quand nous sommes tristes, en colère, ou que nous avons peur, notre cerveau émotionnel se déconnecte de notre cerveau rationnel et… passe aux commandes !
Le film est intelligent, drôle, bouleversant et… je vous invite à en lire les quelques lignes que j’ai écrites à son propos au moment de sa sortie tellement j’étais emballée : Nos émotions au cinéma (plus sur le cerveau et Dan Siegel… dans mon article #12 demain !).]

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Le principe de base d’une émotion est qu’elle a besoin d’être écoutée, entendue,  accueillie, acceptée. Si on la refoule, si on la nie, si on lui refuse notre attention, elle va redoubler d’intensité, revenir sous différentes formes, se glisser par l’interstice de la fenêtre quand on lui aura fermé la porte au nez.

Si on en a honte, si on culpabilise (c’est mal d’être jalouxe !), si on lui refuse l’accès à notre conscience… elle se déguisera et reviendra, par exemple, sous la forme de somatisations (j’en connais un rayon !).

Par exemple, la peur peut prendre la forme d’une colère. Mon aimé m’a promis de rentrer à minuit, mais il a du retard et aucune nouvelle. Je résiste un moment, j’essaie de penser à autre chose, et puis les pensées commencent à défiler dans ma tête, toutes plus alarmistes les unes que les autres : il sait pourtant que c’est important pour moi qu’il respecte le « cadre » sur lequel on s’est mis d’accord toutes les deux ; donc s’il a « pris le risque » d’arriver en retard alors qu’il a conscience que je vais sans doute mal le vivre, c’est que : soit il est vraiment très bien avec « elle« , au point d’en oublier que pendant qu’il prend du bon temps, moi je m’angoisse ; et je déroule le fil de mes pensées : il a eu beau faire son maximum pour me rassurer, il est en train de tomber amoureux d’elle, et puis, l’attrait de la nouveauté, je ne fais pas le poids, sans compter qu’elle est peut-être (cocher la case) plus belle, plus mince, plus douée en fellations, plus kinky, plus brillante, plus… (oh, on peut continuer pendant des heures comme ça !), et puis ils sont sûrement en train de faire l’amour en ce moment-même, et il doit prendre tellement de plaisir qu’il n’aura plus envie de me faire l’amour à moi après et… Bref, vous voyez le genre ? (Tout à fait déclinable au masculin, bien entendu : et s’il était plus… grand, plus musclé, plus doué en cunnilingus, s’il lui faisait mieux l’amour, et plus longtemps, s’il bandait plus dur, s’il la faisait plus jouir, plus rire… etc etc., à l’infini…) ; soit… – et c’est encore pire ! – : en fait, il a eu un accident ! Il est dans le coma, et les pompiers vont m’appeler d’une seconde à l’autre… blablabla.

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Quand le dit aimé arrive finalement avec une malheureuse petite demi-heure de retard, tout contrit, parce que le restaurant a eu un problème avec son terminal de carte bleue, et il a dû aller retirer de l’argent et là il s’est rendu compte qu’il n’avait plus de batterie, et après il y a eu un bug avec l’autolib, il a dû trouver une autre borne et… etc etc…, vous, vous n’êtes juste plus en état de l’entendre avec votre cerveau rationnel et… votre peur explose en colère ! Tu le sais pourtant que c’est important pour moi que tu respectes le cadre et que tu rentres à l’heure sur laquelle on s’est mis d’accord, en fait tu n’en as rien à faire de moi, etc. etc.

Et pour retourner à l’émotion de base – la peur qu’il ne vous aime plus et qu’il vous quitte… autrement dit, la peur de l’abandon, qui remonte à votre toute petite enfance, quand vous étiez dépendant·e de votre parent nourricier et que le moindre retard vous mettait en effet en danger vital -, il va falloir déblayer toutes les barrières que vous avez érigées entre vous et vous, nettoyer la colère, aller au-delà… jusqu’au moment où derrière la colère, vous découvrirez en effet la peur, viscérale, tripale… de mourir si on vous abandonne.
Je me suis un soir entendue dire à mon aimé : Quand tu es en retard comme ça et sans prévenir, j’ai peur que tu sois mortE. Et là, quand même, j’en ai pris conscience : est-ce que ma réaction disproportionnée par rapport à la situation ne remonte pas à… quand ma mère arrivait en retard pour me chercher à l’école ?! Aie aie aie…

La polyamorie peut en réalité être une bonne manière de faire en quelques mois autant de progrès qu’en dix ans de thérapie !

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C’est ça que j’appelle la « spirale positive » ?! Oui.
Car une fois qu’on a conscience que derrière l’expression d’une émotion peut s’en cacher une autre, une fois qu’on assume d’aller les débusquer, qu’on travaille dessus, qu’on choisit de les accueillir en amies et non plus en ennemies… alors, petit à petit, on se familiarise avec elles, et elles nous font moins peur.

On accepte que parfois, on semble « ne plus être nous-même » : on ne se reconnaît plus. Et en effet, ce n’est pas « nous », c’est « une partie de nous » qui s’exprime alors, c’est la peur en nous. Et on peut la prendre par la main (on peut même lui donner un nom), et la raccompagner à la porte.

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Et comment on fait ça ? On commence par accueillir l’émotion en nous, sous la forme de la sensation physique – souvent désagréable – qu’elle déclenche en nous.

C’est là par exemple qu’un outil comme TIPI (Technique d’identification des peurs sensorielles inconscientes) est particulièrement intéressant. Le principe en est simple : on se connecte à la sensation en nous, pendant deux minutes. On lâche la spirale négative des pensées qui nous entraîne inéluctablement vers le bas, et on se concentre sur les sensations de notre corps.

Comment se manifeste cette sensation désagréable ? Est-ce qu’on a mal au coeur ? La poitrine compressée ? Les boyaux en vrac ? Une sensation d’étouffer ? La poitrine resserrée ? Et puis on observe, simplement, comment se déplace, se transforme, peut-être, cette sensation physique. Sans chercher à la modifier, à la faire évoluer. Simplement, on l’observe. Sans jugement, sans critique, sans pensée. Et la plupart du temps, elle va en effet d’elle-même se modifier, se déplacer… et puis disparaître, le tout en moins de deux minutes. Magique, ou presque !

Sur les émotions, leurs manifestations et leur accueil, mon livre de référence est celui de Daniel Goleman : L’Intelligence émotionnelleMais j’aime aussi beaucoup ceux de Catherine Aimelet-Périssol, qui anime par ailleurs des ateliers de « Logique émotionnelle« , très « pratico-pratiques » et souvent libres d’accès, qui permettent non seulement de comprendre avec notre tête, mais aussi de ressentir concrètement, physiquement, dans notre corps, ce dont elle parle (j’ai moi-même suivi sa série de sept ateliers il y a environ trois ans, elle semble les reprendre chaque année.)

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Et puis, de manière plus générale, j’ai découvert il y a quelques années, ce qu’on appelle la « pensée positive », ou la psychologie positive. Et vraiment, littéralement, ça a changé ma vie.

Le tout premier livre qui a bouleversé la manière que j’avais de me voir et de me vivre, et m’a permis de m’accepter « telle que je suis » (en tout cas, j’y travaille au quotidien !) est Je pense trop de Christel Petitcollin, qui est devenue ma psy. J’ai accepté que je ne fonctionnais en effet « pas comme les autres » (source de beaucoup de souffrance depuis toujours) et que ce n’était pas « dans ma tête », mais bien réel. Que j’étais hyperesthésique, comme elle dit (je « sens », vois, ressens, entends, plus de choses que la majorité des gens), hypersensitive (lire à ce sujet les magnifiques livres d’Elaine N. Aron), neuro-droitière, avec une pensée en arborescence qui par ailleurs ne s’arrête jamais de tourner (le « petit moulin », le « monkey » dans ma tête, le hamster dans sa roue…).
(Cela fait quelques années que je me demande s’il peut y avoir un rapport entre hypersensitivité, douance, neuro-droitièr·es et polyamorie. Deborah Anapol qui a écrit un paragraphe en ce sens dans Polyamory in the 21st Century semble avoir la même intuition que moi.)

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C’est encore Christel Petitcollin, qui, la première, m’a mise sur la piste de 3 Kifs par jour, écrit par Florence Servan-Schreiber, qui à son tour, m’a donné envie de lire les livres qui l’avaient inspirée, dont  L’Apprentissage de l’imperfection (un trésor ! C’est Ie livre grâce auquel j’ai écrit et réalisé mon film LUTINE ; celui grâce auquel j’ai commencé ce blog ; celui grâce auquel j’ose en ce moment-même être en train d’écrire cet article : j’ai accepté d’apprendre à être imparfaite ! Et je suis très douée pour ça !).

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Le principe de base, c’est qu’une pensée positive entraîne une pensée positive… et une pensée négative, une pensée négative. Emballée par mes lectures, mais ayant aussi découvert que le cerveau est malléable, et que pour lui apprendre à emprunter de nouveaux chemins, il faut l’éduquer progressivement, j’ai entrepris d’écrire, le 1er novembre 2014, 13 articles de pensée positive…devenus 21, que je vous invite à lire – partie pour 13, j’en ai finalement écrit 21 d’affilée, tellement j’y ai pris goût… à un moment où j’étais pourtant au fond du trou et le moral dans les chaussettes.

Tous ces outils, « trucs » que j’ai découverts, explorés, intégrés progressivement, m’aident considérablement au jour le jour, à voir « la bouteille à moitié pleine plutôt qu’à moitié vide ».

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Par exemple, au lieu de penser que la personne que vous aimez passe la soirée avec un.e autre et que vous êtes, pauvre malheureuxe, tout.e seul.e dans votre coin, pensez plutôt à la chance que vous avez qu’ielle partage votre vie après x temps passé ensemble, de savoir qu’ielle va revenir vers vous, et sans doute encore plus amoureuxe de vous parce que épanoui.e et libre. Pensez depuis combien de temps ielle vous a montré qu’ielle tenait à vous, jour après jour, et à tous les moments heureux que vous avez passés ensemble, et qui tissent entre vous des liens si forts.

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Et vous, comment vous en sortez-vous quand vous sentez que vos pensées vous entraînent vers le bas ? Avez-vous des « trucs », des outils ? Les partageriez-vous avec nous dans les commentaires ci-dessous ? L’espace vous est réservé.

Au plaisir de vous lire,
et à demain, avec amour, bienveillance et compassion,

Isabelle

Voyage en Polyamorie #8. 6b. Épreuves et Obstacles

Ça y est, nous voilà parti.e.s, on a laissé derrière nous le monde rassurant et sécurisant du mythe / idéal de la monogamie (#2) auquel la société toute entière veut nous faire croire, à grands renforts de livres, films et autres culpabilisations freudiennes (Tu n’es pas « capable » de t’engager durablement de façon exclusive avec quelqu’un·e ? C’est donc que tu es (cocher la case) immature / infantile / pervers·e), on a regardé le monde autour de nous avec de nouveaux yeux (#3) (combien d’unions se soldent par une rupture douloureuse, voire conflictuelle ? Et parmi les gens qui restent ensemble alors qu’ils ne sont pas heureux (pour qui ? Pour quoi ? Pour les enfants, par conformisme, enjeu financier, matériel, par peur de se retrouver seul.e (À ton âge, te retrouver seule avec deux enfants en bas âge, ça va pas être facile pour retrouver un homme qui voudra bien de toi… – c’est du vécu !)), combien se trompent ? Et combien se résignent ?), et on a décidé de se connecter à notre petite flamme intérieure qui nous dit qu’il doit y avoir une autre manière de vivre les relations amoureuses, en conscience, en harmonie avec soi-même, en honnêteté (#4). On s’est donc préparé.e (#5), on a choisi de regarder en face nos peurs, et de se lancer dans l’aventure (#6) : et nous voilà naviguant sur des eaux inconnues, pour un voyage dont on ne sait où il va nous mener (#7).

C’est à la fois excitant, et un peu effrayant. Et c’est comme tout : c’est en faisant, qu’on apprend à faire. C’est en navigant qu’on apprend à naviguer : avec de vraies vagues, de vraies bourrasques –  pas dans les livres, pas dans les tutos sur Internet, pas en lisant ce blog. Non, c’est en y allant soi-même, en essayant, en faisant des erreurs. Que dis-je, erreurs ? Expériences ! Chaque accident de parcours, chaque moment où on trébuche, n’est qu’une étape de plus pour être plus à l’aise, pour avoir moins peur, pour mieux se connaître.

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Quand un enfant apprend à marcher, imaginez-vous une seconde de lui faire remarquer : Non mais t’es vraiment nul.le ! Ton frère, à ton âge, il courait déjà partout ! Non. Vous allez l’encourager, le/la féliciter, l’accompagner, encore et encore.
Savez-vous combien de fois un enfant tombe avant de savoir marcher ? Plus de 2000 ! Ielle ne s’arrête pas à la première chute, et vous non plus. Pourquoi ? Parce qu’ielle sait, parce que vous savez, qu’à part si ielle souffre d’un handicap particulier, ielle saura marcher un jour. Peut-être à 11 mois, peut-être à 17, peut-être encore plus tard… mais un jour, ielle saura marcher. Alors vous êtes patient.e, et lui/elle persévérant.e.
Ce qui compte, c’est votre objectif.

Connaissez-vous les travaux de Mihaly C. sur le bonheur ?  (Cf son livre Vivre – La Psychologie du bonheur et mon article : « Mes moments magiques« ) ? On est le/la plus heureuxe, quand on poursuit un objectif clair et précis, qui va nous demander des efforts et des compétences particulières, sans être non plus trop difficile à atteindre ; qui va nous donner la sensation d’avancer, petit à petit : on se sent fier.e et compétent.e d’avoir surmonté les obstacles, d’avoir franchi les épreuves.

Parfois, bien sûr, comme dans la création, on a l’impression de faire du sur-place, de « patauger dans le marais », parfois même de régresser, mais c’est souvent pour mieux avancer ensuite.

Ce qui compte, c’est d’avancer en conscience, d’avoir choisi dans quelle direction on veut aller, même si on ne sait pas encore comment y aller : on sait qu’il est possible de vivre des relations amoureuses libres, épanouies, où chacun.e peut exprimer sa personnalité et ses désirs, sans se travestir, sans mentir, en étant honnête avec soi-même et avec l’autre.

Bien sûr, il y a de grandes chances que ça ne soit pas un voyage de tout repos. Mais qui a dit qu’on avait envie de repos ? Les épreuves, les obstacles… nous permettent de mieux nous connaître, de mieux savoir qui on est, qui est l’autre, et comment on a envie de vivre.

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L’un des premiers obstacles auxquels on va se heurter, celui auquel on s’attend, est la fameuse jalousie. Le monstre vert. Mais quand on dit « jalousie », à quoi se réfère-t-on exactement ? Pour moi, c’est un « mot-valise« , qui en contient bien d’autres. Selon les personnes, selon les circonstances, il va renvoyer à bien des émotions différentes : de la colère, de la tristesse, des peurs, diverses et variées.

On dit que l’envie fait référence à quelque chose que quelqu’un.e d’autre possède, tandis que la jalousie renvoie à la peur de perdre quelque chose que l’on possède.
Un homme a peur que sa femme ne tombe amoureuse d’un autre homme : il est « jaloux », parce qu’il a peur de la perdre. Une femme va se comparer à la nouvelle amante de son partenaire, et avoir peur qu’il ait moins envie de la voir qu’avant.

Mais possède-t-on quelqu’un.e ? L’autre est libre, intrinsèquement libre. La monogamie a-t-elle jamais empêché quelqu’un.e de partir ou de tomber amoureuxe de quelqu’un.e d’autre ?
Quand on vit en polyamorie, si votre partenaire a une autre relation, elle s’ajoute à la vôtre : c’est quelque chose en plus, pas quelque chose en moins. 

La jalousie renvoie chacun.e de nous à nos propres insécurités, nos propres angoisses sur la relation : est-ce qu’ielle m’aime assez ? Est-ce qu’ielle ne risque pas d’avoir envie de me quitter ? Est-ce qu’ielle ne va pas « trouver mieux » ?
Elle est l’occasion de nous interroger sur nous-mêmes, de regarder là où ça fait mal… pour être plus solide après.

Comment se manifeste la jalousie ? Souvent par de la peur, parfois par de la colère, de la tristesse. Dans tous les cas, par des émotions désagréables : une boule dans le ventre, une lourdeur dans la poitrine, la sensation d’étouffer… Ouh la ! Pas cool…
Alors dans une vie « mono », on essaie d’éviter de se trouver dans ces situations-là : on trouve des parades, des arrangements, des accords, on met en place tout plein de stratégies d’évitement, de déni, de contournement…

Quand on se lance en polyamorie, on sait au contraire qu’on va – un jour ou l’autre – être confronté.e à ces sensations-là, de peurs, d’insécurités, d’angoisses. On choisit de les regarder en face, et de les accueillir comme des alliées, qui nous informent sur qui on est, et sur ce quoi on a encore besoin de travailler.

Certes, c’est loin d’être simple tous les jours, et la polyamorie n’est pas adaptée à tout le monde. Elle demande une sacrée dose de travail sur soi, d’écoute de l’autre. D’empathie. De compassion. À commencer par soi-même : savoir être indulgent.e avec soi-même et… patient.e.

Comme le dit Don Miguel Ruiz dans Les Quatre Accords toltèques, ça a pris des années pour nous « domestiquer » afin qu’on acquiert nos habitudes de pensée, nos manières de réagir. La polyamorie nous invite à nous déprogrammer, à changer de paradigme, et là aussi, il faut souvent des années. De la patience et de la bienveillance. De la part de toutes les personnes concernées.

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Là où ça se complique, parfois, c’est quand nos obstacles ne sont pas seulement internes (nos peurs, nos insécurités), mais aussi externes : les autres, le jugement des autres, le point de vue des autres, qui auront vite fait de mettre nos doutes, nos moments de difficultés… sur le dos de la polyamorie.

Tu m’étonnes que tu es jalouxe ! C’est complètement foireux, votre histoire ! Si les amours libres marchaient, ça se saurait, depuis le temps !

Françoise Simpère, l’autrice du Guide des Amours plurielles et de Aimer plusieurs hommes, raconte souvent qu’autour d’elle et de son mari – avec lequel elle est aujourd’hui mariée depuis plus de quarante ans – nombre de leurs « ami.e.s » les ont attendus au tournant. S’ils s’étaient séparés, sûr qu’ils auraient mis « l’échec » de leur couple sur leurs amours plurielles. Alors que par ailleurs, tant de relations monogames se terminent chaque jour par des divorces et des séparations houleuses… et ça ne vient à l’idée de personne  d’accuser la monogamie !

Le choix de la polyamorie n’est pas un choix que l’on fait par « facilité ». Au contraire. C’est un chemin souvent ardu, qui demande de la persévérance, de la patience, de la bienveillance.

Et vous, savez-vous êtes indulgent.e envers vous-même quand vous trébuchez ? Au plaisir de lire vos récits dans l’espace des commentaires ci-dessous qui vous est réservé.

À demain, avec amour et bienveillance,
Isabelle

Faire-part de naissance !

Car c’est bien d’une naissance qu’il s’agit : celle de ma newsletter !

Pour la recevoir directement dans votre boîte email, cliquez ici !

En plus de cet article, vous y trouverez une invitation à venir au théâtre voir un spectacle… ébouriffant ! 😉 (*****)

Quel rapport, me demandent certain(e)s, entre le projet à l’origine de Lutine & Cie, qui est de mettre en place des ateliers de jeu et de vidéo training pour mieux jouer et rayonner devant une caméra, et mes articles de « pensée positive » sur mon blog ? (*)

Eh bien, le rapport, c’est L’ÉNERGIE ! Parce que tout est une question d’énergie qui circule dans le monde, d’énergie positive.

Jouer au monde (**), c’est en effet une manière de nous connecter à notre lumière intérieure, à notre « source », à ce qui nous fait vibrer, ce qui nous fait nous lever le matin, à qui on est vraiment nous, profondément.

Jouer au monde, c’est savoir à tout moment, et quelles que soient les circonstances extérieures, se connecter à l’ici et maintenant. C’est ce que nous apprend en particulier la méditation de pleine conscience (***) : à nous connecter.

Apprendre à jouer au monde et y rayonner, c’est d’abord apprendre à s’observer et s’accepter tel(le) qu’on est, sans jugement, dans la tolérance et la bienveillance.

dessin-d-enfant-soleil« Bien jouer », ce n’est pas être dans la « performance », ou correspondre à ce que quelqu’un d’autre attend de nous : bien jouer, c’est être, ici et maintenant, en nous connectant à notre petite flamme intérieure.

Pour rayonner devant une caméra, qu’on soit comédien(ne) et qu’on interprète un texte, ou qu’on s’adresse au monde en tant que nous-même, la meilleure des choses à faire est se connecter à notre source, à notre âme d’enfant, à notre centre – celui du plaisir, de l’imagination, de l’intuition. Vous vous souvenez ? « Et si on jouait à la marchande ? Au docteur ? Au papa et à la maman ? »

Jouer, c’est retrouver son âme et son plaisir d’enfant. Waouh ! 😉

Et la bonne nouvelle, c’est que se connecter à son centre, à son « high self », ça s’apprend : le cerveau est un muscle qu’on peut entraîner, à qui on peut indiquer de nouvelles connections, notamment par l’apprentissage de la pensée positive.

Notre confiance en nous, elle est précisément « en nous » : elle nous appartient, et on peut choisir de la construire et de la booster jour après jour.

Pour ça, il y a des outils, comme par exemple ceux du Goal Mapping (****) qui permettent de clarifier ses objectifs, pour ensuite les réaliser pas à pas. Mais aussi les « 3 kifs par jour », la méditation de pleine conscience, les « trucs sur mon frigo », et les outils proposés par tous ces gens qui sont passés par là avant nous, dont je dévore les livres depuis des années et que j’ai aujourd’hui envie de partager avec vous : Susan Jeffers, Julia Cameron, Christel Petitcollin, Tal Ben-Shahar, Natalie Goldberg, Mihaly Csikszentmihalyi, Brendon Burchard, Anthony Robbins, Louise L. Hay, Elaine Aron, Marcia Reynolds…

C’est de tout ça dont parle mon blog, article après article : de jouer au monde, de créativité et de pensée positive ; et c’est sur ce chemin-là que j’avance pas à pas, jour après jour, et chaque jour de mieux en mieux, et sur lequel je vous propose d’avancer avec moi… parce qu’à plusieurs, on est plus riches, plus fort(e)s, on peut se soutenir, s’entraider et s’éclairer les un(e)s les autres.

Avec Lutine & Cie, ce que je vous propose de créer ensemble, c’est, au sens le plus noble du terme, une « communauté » de pensée positive, pour jouer au monde et y rayonner.

Au plaisir, très sincèrement,

Isabelle

L’espace des commentaires ci-dessous est pour vous : suggestions, réactions, partages… sont bienvenus ! 

 

(*) Voir ici un « récap' » des 21 articles que j’ai publiés dans le cadre de mon challenge de « 13 jours de pensée positive » commencé le 1er novembre.
(**) Expression que j’ai empruntée, avec son accord, à mon amie Françoise Simpère
(***) Vous pouvez comme moi vous nourrir à la source de mon amie Elisabeth qui, depuis le Vietnam, alimente sa page Facebook Mieux-être au travail de nouvelles méditations spécialement pour les « femmes pressées » : ah, la pleine conscience de la gratitude en 2’34 !
(****) ACTU CHAUDE CHAUDE : Journée exceptionnelle de formation au Goal Mapping en français le mercredi 3 décembre 2014, de 9h30 à 17h30, animée par la représentante officielle de Brian Mayne en France, Lise Theiler Rubinstein, avec un tarif spécial « 1ère promo » : n’hésitez pas une seconde !!! J’y serai et serai formidablement heureuse de partager ce moment avec vous ! 😉
(*****) Vous pouvez cependant consulter les infos sur la page Événement que j’ai créée sur Facebook.

13 JOURS… #21 : Pari réussi !

J’ai lancé le pari de 13 jours d’affilée de pensée positive… annoncé 16 puisque j’estimais avoir un peu craqué au jour 3 (repêchée in extremis par la représentante en France du Goal Mapping, chouette, merci Lise ! (*)), mais j’avais décidé (sans vous le dire) que j’irai jusqu’à 21 ! 😉

Car 21 jours, c’est le temps qu’il faut, tous les spécialistes s’accordent pour le dire, pour ancrer une nouvelle habitude dans notre cerveau. (**)

Et j’ai remporté mon pari ! Waouh ! 😉 Mais surtout, bien plus facilement que je ne m’y attendais : car la pensée positive, ça dope, et vous vous sentez tellement mieux que ça motive pour continuer !

Allez tiens, je célèbre, je m’auto-congratule et… je savoure : je m’offre une petite pause de cloche de pleine conscience ! (***) Vous la faites avec moi ?

Yeahhhh !!! Ça vous redope pas, vous ?! Moi je suis en train de devenir carrément accroc !

Comment ça marche ? Vous vous connectez sur le site http://fungie.info/bell/#, programmez la cloche (moi je « set » la « small bell » comme ils le suggèrent toutes les 30 minutes, et la « big bell » toutes les 60 minutes), vous laissez votre navigateur ouvert sur votre ordi sur un onglet à part et hop ! Toutes les 30 minutes, vous profitez à fond de quelques secondes de respiration en pleine conscience ! La première journée, la « big bell » déclenchait à chaque fois mes larmes… c’en était impressionnant ! Faut croire que ça résonnait vraiment profondément en moi… Maintenant, juste, je « kiffe » et je respire ! 😉

Alors à partir de maintenant, pour moi, la pensée positive, c’est tous les jours ! 😉
Les articles, en revanche, une fois par semaine seulement…:  je vous propose de vous inscrire à ma newsletter pour les recevoir directement dans votre boîte email.

Aujourd’hui, comme dans mon article #14, je vous propose un « petit récap’ » des articles de la semaine qui vient de s’écouler :

15) Always Look on the Bright Side of Life : la vidéo des Monty Python et la chanson !
16) Je respecte et j’honore mes enfants : penser… positif !
17) À propos du polyamour, encore appelé l’art des amours plurielles ou… lutinage.
18) La Fenêtre d’opportunité : pour mieux intégrer de nouvelles notions, partagez !
19) Les « Moments magiques » de Mihaly : La Psychologie du bonheur.
20) Faire face à la douleur physique : Que se passe-t-il en moi ? 

Et parce que le bonheur, ça se partage, voilà le cadeau que m’a offert hier ma fille de cinq ans avant de repartir ce matin chez son père pour sa 2ème semaine de résidence alternée : de quoi afficher au-dessus de mon bureau et penser à elle toute la semaine avec le sourire ! 😉
Me voilà donc telle que ma fille me voit – je suis sûre que vous m’aviez reconnue ! – avec mon amoureux qui… m’offre des fleurs ! Elle est pas belle, la vie ?! 😉

numérisation 4
Et vous, alors, tenté(e) par ce défi de 13 jours de pensée positive ?!  Si je l’ai fait… vous pouvez le faire ! L’espace des commentaires vous appartient : je vous attends pour partager ! 

Au plaisir, et… à la semaine prochaine !

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Isabelle

(*) cf mon article #4
(**) C’est la raison pour laquelle par exemple Christine Lewicki s’était lancé à elle-même son pari de « 21 jours pour passer de râler à célébrer »
(***) cf mon article #11 sur la cloche de pleine conscience de Thich Nhat Hanh, ce moine vietnamien que m’a fait découvrir mon amie Elisabeth sur sa page FB : Mieux-être au travail (ah, sa méditation du chocolat ! J’en rêve ! 😉

13 JOURS DE PENSÉE POSITIVE #1 : Une pensée positive entraîne une pensée positive

Aujourd’hui, on est le 1er novembre. Le jour des morts. (*) Ah bon ? Moi je dirais plutôt : le jour où on célèbre toutes ces femmes et tous ces hommes qui ont vécu, qu’on a aimés, admirés, qui nous ont inspiré(e)s, et dont on est heureux un jour d’avoir croisé le chemin, qu’on les ait connu(e)s ou non personnellement…

La pensée positive est comme tout : c’est un apprentissage. Et comme pour tout apprentissage, on commence par balbutier, tomber… et on se relève et on recommence ! Auriez-vous l’idée de dire à une petite fille ou un petit garçon qui fait ses premiers pas : « T’es vraiment pas doué(e) : à peine tu te lèves, tu tombes ! » ? Eh bien, c’est pareil pour tout. IMG_0165 Voilà des années que j’ai décidé de choisir de « voir la bouteille à moitié pleine plutôt que la bouteille à moitié vide« . Certes. Mais au quotidien, comment on fait concrètement pour ne pas se laisser rattraper par notre « monkey’s voice« , notre « petit vélo », notre « saboteur » – ou notre « parent » – intérieur ?

Voilà des années que je lis des livres de développement personnel et de psychologie positive, d’empowerment, de motivation, pour développer ma confiance en moi, ma créativité, pour lutter contre la procrastination… (ça vous dit quelque chose ?). Et j’ai remarqué que quand je lisais ces livres, sur le moment et dans les heures qui suivaient, j’étais comme « dopée« , comme si ça avait rechargé mes batteries (tiens, je réalise que j’ai co-écrit une pièce de théâtre dont le titre est Dopées aux hormones : fun, non ?).
J’ai aussi remarqué qu’inversement, quand je lis des livres sur les manipulateurs, le chantage affectif, les pervers narcissiques, les relations toxiques, ces gens qui ne savent pas aimer… (et j’en ai lu, vous pouvez me croire !), je retombe vite dans mes vieux schémas de dévalorisation : je me sens « mal » et je broie du noir.

Voilà des années que je travaille sur mes émotions, sur la « logique émotionnelle« , que je sais que les émotions sont contagieuses… j’ai découvert il y a peu le concept des « neurones-miroirs », je suis fascinée par le fonctionnement du cerveau… mais ce qui fait que j’écris ici aujourd’hui, et que je me lance à moi-même ce défi de 13 JOURS DE PENSÉE POSITIVE, c’est que cette semaine, j’ai vécu un « Eurêka » grâce à la découverte du Goal Mapping, et compris pourquoi  une pensée positive entraîne une pensée positive et une pensée négative, une négative : dans le premier cas, le cerveau produit de la sérotonine qui diffuse du bien-être ET met en connexion nos neurones ; dans l’autre, notre cerveau produit de la cortisone, qui nous plonge en dépression ET bloque la connexion : on se renferme, et on est moins créatif.
Dans le premier cas, c’est une spirale ascendante, vertueuse, positive ; dans l’autre, une spirale descendante, un cercle vicieux : on tombe dans un trou noir et on ne sait plus comment en sortir, parce que nos neurones sont inhibés.

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Alors j’ai décidé de relever le défi suggéré par Brian Mayne, l’auteur du Goal Mapping : PENSER, SE SENTIR ET AGIR POSITIVEMENT pendant 13 jours d’affilée. Si on retombe ne serait-ce qu’une seule fois plus d’une minute… on recommence le défi au jour 1. Ces 13 jours d’affilée me permettront d’ancrer en moi, mentalement, émotionnellement, et physiquement, mes nouveaux schémas de pensée positive.

OK, mais euh… 13 jours d’affilée de pensée positive…? Avec mes vieux schémas, mes croyances auto-limitantes, mon saboteur / persécuteur intérieur qui veillent comme un loup au coin du bois en quête de chair fraîche ?

Alors pour m’aider à tenir mon engagement envers moi-même, je décide de suivre le chemin indiqué par Christine Lewicki avec J’arrête de râler (sauf que hm… « J’arrête » ? C’est pas très positif, ça… Et « râler » ? Encore moins ! Moi je donne à mon subconscient une direction positive !)… et de me servir de ce blog pour relever le défi !

C’est ce que  Florence Servan-Schreiber dans 3 Kifs par jour  appelle « lancer son sac par-dessus le muret » : autrement dit, une fois que j’ai « lancé mon sac » et annoncé ici solennellement ces 13 JOURS DE PENSÉES POSITIVES, eh ben euh… « yapluka » trouver comment passer soi-même de l’autre côté et… le faire !

Alors en route, GO !!! Et à demain pour un nouveau post de pensée positive, tout plein de ressources lui aussi : car j’ai bien l’intention au cours de ces 13 jours de vous doper autant que je me dope moi-même grâce à toutes ces pensées positives et à tous ces livres et outils de développement personnel qui m’aident au quotidien…;-)

Faites-moi part de vos réactions ou VOUS AUSSI, lancez votre sac par-dessus le muret et RELEVEZ LE DÉFI AVEC MOI dans les commentaires ci-dessous !

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Isabelle Broué
Cinéaste
Le 1er novembre 2014 : 1er jour de 13 jours de pensée positive.

BONUS Les 4 étapes de l’apprentissage :
1. Je ne sais pas que je ne sais pas.
2. Je sais que je ne sais pas.
3. Je ne sais pas que je sais.
4. Je sais que je sais.

LIEN utile : Le site du Goal Mapping en français.

(*) On me signale que le 1er novembre, jour de la Toussaint, est en réalité le jour de « tous les Saints », tandis que le « jour des morts », eh bien… c’est demain ! J’ai déjà appris quelque chose grâce à ce post et j’en suis ravie ! 😉