De retour avec le printemps !

Cela vous est-il déjà arrivé de douter du bien-fondé de ce que vous faites suite à des critiques que vous n’aviez même pas sollicitées ? Savez-vous faire la part des choses dans ce que les autres vous renvoient en réalité d’eux-mêmes quand ils vous critiquent ?

Alors que j’étais partie dans un premier temps sur le rythme soutenu d’un article par jour (pour relever mon défi de « 13 jours de pensée positive » – devenus 21 !), puis d’un article par semaine, et enfin d’un toutes les deux semaines ici, en alternance avec le site de mon film LUTINE, voilà soudain que je me suis arrêtée pendant près d’un mois.

Que s’est-il passé ? Partie en voyage au bout du monde ? Submergée de travail ? Hospitalisée ? Non, rien de tout cela. J’ai juste perdu de vue pendant un temps mon objectif de départ, affectée par une critique qui m’a été faite.

Sur le moment, je me suis cru vaccinée : habituée aux remarques négatives soi-disant « pour mon bien » de cette personne (avez-vous lu Alice Miller ?!), je sais désormais que c’est son problème… et qu’en revanche, le choix me revient de lui accorder – ou non – du crédit.

Unknown-1 J’ai donc souri, haussé les épaules, et suis passée à autre chose.

Oui, mais voilà : une semaine a passé, et je n’ai pas écrit d’article. Puis une autre, et encore une autre. Je me suis trouvé toutes sortes de justifications, je n’étais pas inquiète. Jusqu’au moment où j’ai réalisé que cela faisait un mois. Et que finalement, sans doute, et malgré moi, ses critiques m’avaient atteinte bien plus que je n’en avais moi-même eu conscience sur le moment.

Un livre m’a beaucoup aidée à comprendre ce qui se passe en nous physiquement, biologiquement, quand on « subit une défaite » (réelle ou imaginaire) : The Undervalued Self  de Elaine N. Aron (sorti en français sous le vilain titre Le Bourreau intérieur). 

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En réalité, notre « nature » nous fait nous replier sur nous-mêmes, pour nous protéger, comme un animal blessé qui aurait perdu son combat contre un autre : s’il continuait à se battre, il aurait de grandes chances d’y perdre la vie. Son instinct lui dicte alors de courber l’échine, et de se faire oublier.

Eh bien, c’est la même chose pour nous : notre corps entre en « dépression » – au sens presque climatique du terme – le temps de recharger nos batteries.

Là où c’est beau… c’est qu’une fois qu’on a pris conscience de l’aspect biologique naturel de ce repli sur soi, et qu’on comprend qu’il est fondamentalement positif et là pour nous protéger, alors on peut l’accepter – l’accueillir avec bienveillance – et ressortir de notre grotte.

Après l’hiver… le printemps ; après la pluie… le beau temps !

1502-Maman

Voilà, c’est moi, vue par ma fille : la tête dans les nuages, mais débordante d’amour…;-)

Je vous embrasse. Et je vous dis… à dans deux semaines !

Isabelle

Une réflexion sur « De retour avec le printemps ! »

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