Une autre version de ce texte, écrite en collaboration avec Jérôme Soubeyrand, le réalisateur de « Ceci est mon corps » est consultable sur le blog de Mediapart.
Parlons de sexualité et de respect à nos enfants !
Des élèves de 6ème du collège Montaigne à Paris ont été sanctionnés pour attouchements et harcèlement sexuel, a-t-on appris dans la presse récemment : certains avaient notamment contraint des filles à regarder des films porno sur leurs téléphones portables. Vous avez bien lu : en 6ème !
Et les « bien-pensant » de s’en prendre à Internet et aux dits téléphones portables…
HOLÀ sur la toile, où des internautes s’insurgent en racontant leurs souvenirs d’enfants traumatisées par de semblables faits – téléphones portables en moins.
Je suis née en 1968. Quand j’étais en CM1 ou CM2, des garçons de ma classe se sont concertés, certains pour me tenir prisonnière, d’autres pour contraindre un nommé Grégoire à m’embrasser (il se disait amoureux de moi). Le pauvre… c’est lui que j’ai giflé pour me protéger. Et je n’ai plus jamais osé le regarder en face.
« Petites blagues entre amis » ? « Jeux d’enfants » ? « C’était pour rire » ?
Mais ça ne m’a pas fait rire. C’est au contraire un des événements traumatisants de ma scolarité en primaire – avec le maître qui nous envoyait au visage ses éponges et ses craies pour nous faire taire.
Mon compagnon, est, lui, né en 1972. Il se souvient encore combien il a été choqué en CM2 quand des garçons « jouaient » à mettre la main aux fesses des filles.
C’était bien avant Internet ! Bien avant les téléphones portables ! (*)
(*) (Pour aller plus loin, lire les excellents articles sur madmoizelle.com)
Parce qu’aujourd’hui, je me sens doublement concernée : d’une part, en tant que maman, parce que les enfants impliqués étaient il y a un an encore dans la même école que mes propres enfants (si si, ce n’est pas une blague !) ; et d’autre part, en tant que cinéaste, parce que je me sens malgré tout « légitime » pour parler de cinéma…
… j’ai décidé de vous parler aujourd’hui – une fois n’est pas coutume – de films porno !
Mais avant de m’exprimer en tant que cinéaste à propos de ce qu’on peut dire à nos enfants sur les films porno que – parents, que vous le vouliez ou non, que vous soyez « vigilants » ou non, que vous vous voiliez la face ou non – vos enfants verront de toute façon bien trop tôt pour leur âge et bien plus tôt que nous (*)… voici quelques réflexions que m’inspirent ces faits.
(*) (J’ai vu mon premier film porno quelques jours après mes 18 ans pour « marquer le coup » de mon accession à l’âge adulte, dans un cinéma en copie 35, avec mon petit-ami de l’époque : nous en sommes sortis tous deux assez choqués, voire dégoûtés…)
Le droit au respect
Le harcèlement sexuel des filles par les garçons ne date pas d’hier, ni d’Internet ! C’est bien précisément ce qui est inacceptable, et qu’il nous appartient de changer.
Cela ne fait pas si longtemps qu’en France, un viol est enfin considéré comme un crime. J’avais 12 ans ! (*)
(*) Et encore, 80% des viols seraient, semble-t-il, déqualifiés (disqualifiés) en « délits » et agressions sexuelles, afin d’être jugés en correctionnel et non aux assises (pour désengorger les tribunaux ?)
Et aussi incroyable que cela paraisse, aujourd’hui encore, un inceste n’est toujours pas reconnu spécifiquement comme tel, mais encore qualifié de « viol sur mineur de moins de 15 ans par personne ayant autorité ». Ça paraît dingue ? Pourtant… c’est en France que cela se passe.
En France, où les châtiments corporels ne sont toujours pas interdits par la loi. Où les parents ont encore le « droit » de frapper leurs enfants, gifles ou fessées…
Quand donc notre société évoluera-t-elle ? Les violences envers les femmes ont enfin été reconnues et interdites, on n’a pas le droit de frapper sa femme ni son chien, mais on aurait le droit de « corriger » son enfant ? (« son » enfant ?!)
Il y a vraiment encore des gens qui croient que « c’est pour leur bien » ? Faites-leur lire Alice Miller !
Et avec ça, les enfants seraient censés comprendre qu’on n’a PAS LE DROIT de toucher un(e) autre sans son consentement explicite ?
On n’a tout simplement PAS LE DROIT moral, éthique, fondamental, de toucher l’autre, que ce soit en lui faisant mal (frapper, pincer, mordre, donner un coup de pied, bousculer, cracher au visage) ou pour une caresse (?!) ou un baiser qu’il ou elle ne souhaite pas.
On n’a PAS LE DROIT de pincer ou de mettre la main aux fesses, de toucher la vulve ou le pénis, de toucher les seins de quelqu’un. Pas le DROIT. Point.
C’est ça que nos enfants doivent entendre et encore entendre, de tous les adultes autour d’eux. De leurs parents, oncles et tantes, amis, de leurs instituteurs, professeurs, animateurs. Encore et encore. Pas le DROIT.
Le droit à être entendu(e)
Ça vaut la peine, toujours, de se battre pour faire reconnaître ses droits. Ne jamais capituler, ne jamais renoncer !
C’est bien parce que nos aîné(e)s se sont battu(e)s contre le viol que la loi est passée en 1980. Il n’y a pas si longtemps, certains rigolaient à l’évocation d’un viol (*) : « Ce n’est pas si grave que ça », « elle l’a bien cherché », « elle n’avait qu’à pas s’habiller si court »… Ça vous choque ?
(*) (Cet article est tout sauf un article « anti-hommes » : c’est un article anti-macho, ce qui n’a rien à voir !)
Eh bien, moi, quand j’entends un petit garçon de dix ans me dire en toute innocence : « Oui, on pince les fesses des filles, mais c’est pas méchant, c’est pour rigoler », ça me choque tout autant !
C’est là, que commencent la discrimination filles / garçons, la guerre entre les sexes, les incompréhensions : dans la cour de l’école !
Est-ce que les filles, elles, « rigolent » ? Ont-elles une autre solution si elles veulent être acceptées par la « bande » ?
Que se passera-t-il si l’une décide d’aller se plaindre ? Vraisemblablement… rien. Ou plutôt, si : on la trouvera « chochotte », voire « fayotte ». On trouvera qu’elle fait « beaucoup d’histoires pour pas grand-chose…» Et elle sera mal vue par les garçons qui voulaient « juste rigoler ».
Or on sait à quel point, à cet âge, la socialisation et le regard des autres sont importants.
Les jeunes filles harcelées par les garçons à Montaigne ont tenté de parler, à plusieurs reprises, depuis octobre. Elles n’ont pas été écoutées, pas entendues.
Alors elles se sont tues. Certaines ont tenté de se défendre seules. D’autres se sont refermées sur elles-mêmes, de plus en plus mal.
Est-ce que ce n’est pas le rôle de l’école et le rôle des parents d’enseigner à nos enfants avant tout le RESPECT de l’autre ? De leur faire comprendre une bonne fois pour toutes que NON, c’est NON ?!
Les femmes – les hommes aussi ! – ont le droit au respect de leur parole : NON, c’est NON, et au respect de leur corps.
Écoutons encore les garçons : « Les filles, elles nous détestent : elles veulent nous faire punir. Alors que nous, on les aime, et quand elles nous embêtent, on ne dit rien, parce qu’on ne veut pas qu’elles soient punies. »
Certainement, les filles sont bien aussi « mauvaises » (langues) que les garçons. Elles attaquent (ou se défendent) avec des mots qui font mal, en lieu et place des gestes qui agressent.
Que se passerait-il si un garçon allait se plaindre d’un mot blessant ? Il se ferait rembarrer par les adultes : « Trop sensible, trop émotif, il doit apprendre à se défendre tout seul… »
Et c’est l’escalade ! Les garçons touchent, les filles font mouche avec leurs piques blessantes.
La guerre des sexes commence à l’école. (*)
N’est-il pas temps qu’elle cesse ?
(*) (La même disparité se retrouve à l’âge adulte : combien d’hommes victimes de femmes manipulatrices osent parler ? Et pourtant… Messieurs, osez parler ! Vous contribuerez à changer la société et le regard que les femmes portent sur vous ! Et vous rendrez un immense service à vos enfants !)
Le respect et la confiance
Il est du devoir des adultes d’enseigner aux enfants le RESPECT de l’autre.
Et peut-être, au lieu de punir, critiquer, dévaloriser – ce qui ne fait qu’entretenir la rancœur et l’humiliation de l’enfant qui se sent attaqué pour ce qu’il « est » et non pour ce qu’il a « fait » – pourrait-on expliquer aux enfants qu’ils ont tout à gagner d’une attitude de respect qui crée la confiance entre deux personnes ?
J’ai assisté il y a quelque temps à une soirée sur le tantrisme présentée par Jacques Ferber, auteur et universitaire, qui expliquait que, si l’homme a une pulsion naturelle – animale, instinctive – vers la femme, qui le pousse à la toucher…, la femme a, elle, en face, une réaction tout aussi « instinctive » de protection et de fuite, héritée de siècles et de millénaires de domination masculine : quand l’homme tend la main vers elle… la femme recule et se referme comme une huître.
Les femmes ont appris de leur mère – qui l’ont elles-mêmes appris de leur mère, et ce, depuis des générations – à se méfier des hommes qui cherchent à les « prendre » et à les « posséder ».
Que se passerait-il si les hommes laissaient enfin leurs mains aux vestiaires ? S’ils se tenaient à une distance respectueuse, sans outrepasser les limites de la zone de sécurité des femmes ?
C’est l’expérience qu’a fait faire Jacques Ferber aux quelques cinquante personnes, hommes et femmes, qui assistaient avec moi à cette soirée : eh bien… comme des papillons tout juste éclos de leur chrysalide, merveilleusement, les femmes ont déployé leurs ailes et ont entamé une danse sensuelle autour des hommes qui les laissaient être femmes, sans chercher à les forcer… Ce sont elles qui sont venues à eux.
Les hommes étaient émerveillés de laisser venir à eux cette sensualité nouvelle, brute, de ces femmes soudain ouvertes à la relation… Et elles-mêmes étaient surprises de se découvrir aussi « osantes » dans ce cadre sécure : elles étaient en confiance, elles savaient que les hommes ne chercheraient pas même à les toucher.
N’est-ce pas cela que nous devrions enseigner à nos garçons ? À laisser venir à eux les filles… au lieu de chercher à les toucher et les attraper ?!
Parlons de sexualité à nos enfants
Mais pour qu’ils puissent nous entendre, peut-être serait-il temps que l’on se décide enfin à leur parler de sexualité en des termes plus justes, et surtout moins fuyants, que ce qui se pratique habituellement ?
Car que fait un petit garçon qui soulève la jupe d’une fille ? Il veut percer son mystère, comprendre ce qui se cache là-dessous… car il manque d’informations !
La sexualité est bien plus que ce que prétend leur enseigner « l’éducation sexuelle » au collège (et encore… bien tard !). Car en quoi consiste cette « éducation sexuelle » ? En une éducation de la reproduction et des risques des MST !
On leur parle de « peurs », de « risques »… On leur parle de « procréation », de « contraception ». On leur explique comment « ne pas tomber enceinte », « ne pas attraper une MST ». On leur parle de préservatifs et de pilule (et encore… dans le meilleur des cas !).
Mais on ne leur parle pas de l’essentiel : du plaisir, de l’extase, de la jouissance, du bonheur qu’apporte une sexualité épanouie et partagée.
Et pourtant, nos enfants se doutent bien – dès leur plus jeune âge – qu’il y a derrière la propension des hommes et des femmes à se retrouver dans un lit, à fermer la porte de leur chambre à coucher, à s’embrasser avec la langue, à se tenir par la main dans la rue… bien autre chose qu’un simple désir de « procréer ».
Les enfants savent que les adultes autour d’eux (leurs parents, beaux-parents, les parents de leurs ami(e)s) font l’amour, parlent d’amour, regardent des films d’amour… : c’est bien qu’ils doivent y trouver un certain plaisir ? Mais lequel ?
Alors ils cherchent à comprendre ! Ils sont en quête de ce plaisir dont ils ont l’intuition, mais dont les adultes semblent garder jalousement le secret !
Il est temps de parler à nos enfants des plaisirs intenses de connexion et de relation que l’on peut éprouver quand on fait l’amour. Dans la tradition tantrique, l’énergie sexuelle créée par l’acte d’amour est un moyen d’accéder au divin.
C’est bien cette énergie que sentent en eux les petits garçons qui ont cette « pulsion » de toucher les filles… Si on leur apprend à ne pas aller vers elles les mains en avant, mais dans le respect et l’écoute, si on leur explique que ce qu’ils recevront sera alors bien plus gratifiant… peut-être connaîtront-ils plus tôt que leurs parents la joie que procurent de vraies relations de confiance entre les gens ?
À propos des films porno
Il nous faut donc aussi leur parler de ce qu’ils voient, ou peuvent voir, dans les films porno.
Car si on fait l’autruche et qu’on préfère croire qu’ils n’y ont pas accès, ou si on essaie de leur faire « honte », si on les punit… alors il les regarderont quand même, mais en cachette. On aura beau interdire les téléphones portables dans la cour du collège, on ne pourra pas les interdire dans la rue, ou dans leur chambre.
On doit leur dire que ce qu’ils voient dans les films porno ne reflète pas la réalité. Que ce n’est pas ça, « faire l’amour ». Que ce n’est pas pour « ça », que leurs parents ou les adultes autour d’eux s’enferment dans leur chambre la nuit.
Que les films porno ne sont pas plus « vrais » qu’un film d’aventures ou de science-fiction : c’est du CINÉMA ! Les scènes sont reconstituées : elles ne sont pas filmées en plans-séquences, mais sont montées, à partir de plusieurs prises. Il faut plusieurs heures de travail, plusieurs prises, plusieurs axes… pour une seule séquence de quelques minutes.
Les hommes « normaux » ne bandent pas pendant des heures : les acteurs de porno sont des hardeurs, ils sont dopés, comme des sportifs.(*)
(*) (A-t-on jamais pensé combien ça peut complexer un petit garçon (ou un homme !) de regarder ces scènes de copulation qui semblent durer des heures ?)
Et je ne m’étendrai pas sur le soi-disant « plaisir » ressenti par ces acteurs : certes, les hommes éjaculent, mais on peut avoir une éjaculation mécanique sans orgasme… Quant aux femmes, on sait depuis Quand Harry rencontre Sally que n’importe quelle femme peut simuler…et quand bien même, on les voit de toute façon peu prendre du plaisir dans ces films !
Leur dire que les flms porno sont faits pour exciter des adultes, pour satisfaire des pulsions masturbatoires immédiates, mais ne correspondent en rien à ce qu’il se passe réellement entre un homme et une femme (ou deux hommes, ou deux femmes) qui se respectent et entrent en relation par la sexualité.
Leur dire aussi que la pénétration n’est pas la panacée universelle, qu’elle ne suffit pas à faire jouir une femme s’il n’y a pas stimulation du clitoris et excitation préalable, et qu’il existe bien d’autres moyens d’éprouver du plaisir que le fameux va-et-vient qui les fascine tant.
Parlons vrai à nos enfants !
Et puis aussi, arrêtons l’hypocrisie : on peut faire l’amour sans être amoureux ! On peut avoir du désir sans amour, faire du sexe sans amour. Nos enfants le savent. Ils veulent comprendre ce qu’on ne leur dit pas.
Ne plus leur dire : « Tu dois te réserver pour le garçon ou la fille que tu aimeras ». Parce que quand ils éprouvent du désir pour l’un, puis l’une, ou pour plusieurs… ils en conçoivent de la honte, ils ne se croient « pas normaux ».
Or ils sont normaux, en relation avec leur instinct de vie, leur désir, leur intense vitalité. Ce sont les adultes qui réprouvent, refoulent, n’assument pas.
Si on parle à nos enfants, peut-être auront-ils moins besoin d’aller chercher des réponses par eux-mêmes ou auprès de leurs grands frères, élevés eux aussi aux mêmes non-dits et films porno ?
Parlons-leur ! De désir, de plaisir, de sexualité ! Disons-leur qu’un jour, quand ils seront plus grands, eux aussi connaîtront ces plaisirs, ces joies immenses.
Disons aux filles que leur sexe est à l’intérieur de leur corps, et qu’un jour, elles aussi, accueilleront en leur grotte sacrée, le pénis d’un homme qu’elles auront choisi d’accueillir. Apprenons aux garçons le respect de la femme, de la Déesse en chacune d’elles. Qu’ils viennent à elles dans leur puissance et à leur écoute. Qu’ils échangent dans le respect et la confiance.
Car une sexualité heureuse et épanouie, comme l’amour, ne peut éclore que dans le respect et la confiance.
Au plaisir,
Isabelle
PS. Et pour celles et ceux qui ne l’auraient pas encore vu, pour faire plaisir à vos neurones-miroirs, voir et entendre des scènes d’amour et de sexualité, dans le respect et la confiance… courez voir CECI EST MON CORPS, en 26ème semaine d’exploitation au cinéma La Clef : lundi 8 juin, à 17h20, en présence du réalisateur et acteur Jérôme Soubeyrand ! Hors circuit commercial, hors société de consommation, mais plébiscité par le public qui en redemande !
Et pour le plaisir, une fois de plus, LA fameuse scène où Marlène explique à un Gabin médusé sa conception du plaisir entre un homme et une femme :
Merci pour ce très beau texte, essentiel, et qui tombe à pic pour moi en complétant utilement ce que je commence à faire avec mes enfants… Tout est dit, ou presque. Perso j’aurais juste rajouté deux choses :
– Pour en être témoin avec ma fille, les filles (malheureusement) frappent aussi les garçons dès l’école primaire, et trouvent ça normal, « puisque ce sont des garçons », car elles apprennent très tôt (héritage maternel inconscient, en effet, souvent) que puisque les garçons les embêtent, ils méritent qu’on soit méchante avec eux… Ce qui m’amène à insister sur le respect du corps de l’autre, aussi bien avec mon fils qu’avec ma fille… en rajoutant quand même pour elle que « ceux qui comprennent toujours pas quand on leur dit non et cherchent vraiment à te tripoter, là t’as le droit de leur donner un grand coup de genou entre les jambes ! » 😉
– Sur le « c’est quoi vraiment faire l’amour », parler du regard, du sourire, du rire, des petits gestes tendres, bref de proximité, de confiance, de complicité, en même temps qu’on leur parle de désir et de plaisir… 🙂
Encore merci…
Merci ! Bien d’accord avec TOUT ! Oui, les filles tapent aussi, et insultent, dévalorisent, blessent… tout autant ! D’où la notion la plus importante pour moi : le respect ! 😉
Désolée de ce retard à l’allumage… j’avais un peu laissé le site de côté pendant quelques semaines pour me consacrer à mon film, m’y revoilà active ! 😉
Est-ce que nous, adultes et parents, avons été suffisamment bien préparés pour préparer nos enfants et inspirer les jeunes générations ? Nous sommes-nous suffisamment interrogés sur ce que représente la sexualité au-delà de son caractère de reproduction ? En un mot, avons-nous assez parlé, et montré à nos enfants et aux jeunes la différence entre du sexe sans amour et la beauté de la sexualité quand l’amour est au rendez-vous du corps-à-corps ?