ÉTHIQUE RELATIONNELLE #22. Récap’ !

Et hop ! Voilà donc ma 5ème série de 21 articles d’affilée terminée… après
– 13 Jours devenus 21 de pensée positive
–  21 jours de Mindsight
21 jours de Voyage en Polyamorie
– 21 Jours pour des relations positives.
Et pourtant, j’en avais encore, des choses à dire ! Je crois donc que je vais désormais m’atteler plus sérieusement à ce dont je parle quelque temps : un livre !

En attendant, voici donc le récap » de ces 21 articles sur l’éthique relationnelle, ou pour des relations éthiques.
1. Ma note d’intentions
2. Poly-quoi ? Amorie ! Polyamorie. Pourquoi je choisis de parler de « polyamorie » et non de « polyamour », comme c’est pourtant plus souvent le cas en français.
3. La Polyamorie, donc : où il est question de relations consensuelles et éthiques
4. Ok, mais… qu’est-ce que l’éthique ? (Notamment par rapport à la « morale »)
5. Où l’on parle de Règles générales et de cas particuliers : chaque relation est unique, comme l’est chaque personne.
6. L’autre est… autre ! En réalité, c’est le fondement de « mon » éthique : l’autre est autre, tout aussi libre et légitime que moi dans ses désirs, besoins, émotions.
7. Communication compassionnelle : un autre nom pour « communication non-violente », mais au fond, on parle bien de la même chose. Où il s’agit avant tout d’écouter l’autre, et de m’exprimer au « JE », dans le respect, le non-jugement et la bienveillance.
8. Droit à se définir soi-même : où il est question, quand quelqu’un·e prétend tenter de franchir mes limites psychiques, de relations abusives. J’ai le droit de ME définir « inside out« , et toute prétention venue de l’extérieur à me définir « outside in » est non seulement absurde et une forme de « non-sens », mais déjà, en réalité, une forme d’abus.
9. De l’importance des limites psychiques : où il est important de se connaître, et d’oser affirmer ses propres limites, tout comme il est important de respecter absolument – et sans  ergoter ! – les limites d’un·e autre. C’est aussi là où je vais plus loin que le « non, c’est non » français, en reprenant ce slogan venu du Québec : « Sans oui, c’est non ! ».
10. Primum Non Nocereavant tout, ne pas nuire. Ne pas faire de mal, psychique ou physique. Et dans le doute : s’abstenir. Respecter l’intégrité, le libre-arbitre absolu de l’autre.
11. Se faire du bien. En réalité, je vais plus loin que « ne pas nuire », en positivant la formule : en effet, pour moi, quand on entre en relation avec quelqu’un·e, quelle que soit la forme de cette relation, l’enjeu est bien de : faire du bien à l’autre, et qu’ielle me fasse du bien. Dans tous les sens du terme. Que chacun·e respecte l’autre, son autonomie, sa liberté, son libre-arbitre, et l’accompagne dans son cheminement vers une meilleure version de soi-même. Et quand ce n’est pas ou plus le cas… alors il est peut-être temps de prendre des chemins différents.
12. À propos d’amour. Où il est notamment question du livre de Carrie Jenkins : What Love Is And What It Could Be. Où l’on parle de l’amour à la fois comme un fait biologique ET comme une construction sociale. À mon sens : passionnant !
13. En quoi la polyamorie dérange-t-elle encore tant ? De mon point de vue, parce qu’elle remet en cause le fondement même de la société patriarcale capitaliste et hiérarchique dans laquelle on vit : la sacro-sainte norme du « couple » (hétéro-)monogame, dans lequel deux personnes choisissent de restreindre leur propre liberté en échange de celle de l’autre (en théorie, parce qu’en pratique, on vit beaucoup en Hypocrisie).
14. La Polyamorie est révolutionnaire. Allez, j’assume !
15. Assumer mes responsabilités. Il s’agit notamment d’assumer la responsabilité de mes émotions et de mes réactions. « Tu as le droit d’être en colère, tu n’as pas le droit de taper ou de dire des méchancetés » : c’est une des premières choses que l’on apprend à un enfant, dès tout petit. En effet, mes émotions sont les miennes, elles m’appartiennent, et j’en suis responsable. Ce qui ne signifie pas pour autant que je peux faire n’importe quoi sans tenir compte des émotions des personnes avec lesquelles je suis en relation, et envers lesquelles j’ai des engagements : c’est bien pourquoi il est ici question… d’éthique !
16. Maintenir le lien. Dans une relation, est-ce que je cherche à « avoir raison » et à « soumettre l’autre », ou bien est-ce que la qualité de la relation que nous entretenons m’importe ? Si à chaque ornière sur le coin de la route, je remets en cause la relation et je menace de la quitter, est-ce que l’autre peut se se sentir libre d’exprimer ses émotions ?
17. Un contrat librement consenti et… renouvelable. On doit pouvoir rediscuter des accords que l’on a passés : chacun·e a le droit d’évoluer et de changer d’avis. En effet, quand on ne bouge plus… c’est qu’on est mort·e !
18. Accueillir les transitions. Parfois, les accords que l’on avait passés ne conviennent plus à l’un·e ou à l’autre et la relation ne lui fait plus de bien. Il peut alors être bon de « lâcher prise » sur la forme qu’avait la relation, et lui permettre d’évoluer en douceur. Où, dans les relations éthiques, on parle plus de « transitions » que de « ruptures ».
19. Accords versus Règles. Un « accord » est passé entre toutes les personnes concernées. Une « règle » est imposée à une personne par une autre, qui cherche en réalité souvent à se protéger de ses propres émotions et insécurités. Et une règle, quand elle est « imposée » et n’est pas juste « éthiquement parlant » (au sens de Kant : est-elle universalisable ?) appelle à mon sens à la transgression – car c’est le propre même de l’être humain que d’être intrinsèquement libre. 
20. Poser ses limites. Là encore, où connaître et poser ses propres limites est essentiel pour être heureuxe dans une relation, et est très différent d’imposer une règle à quelqu’un·e d’autre. Dans le premier cas, je me définis « inside out » : je définis les limites au-delà desquelles je ne me sens pas en sécurité ; dans le second, je cherche à imposer à l’autre une règle « outside in », qui lui est imposé par moi. D’où la question : à quel moment une relation, ou même un comportement, deviennent-ils abusifs ? C’est bien tout l’enjeu de cette réflexion sur l’éthique (car s’il y avait des réponses toutes faites aux questions que je pose, ça se saurait !)
21. Respect et Confiance sont pour moi les deux piliers essentiels d’une relation. Sans respect, pas de relation digne de ce nom, juste un lien de subordination, ou de dépendance. Sans confiance, on est alors dans son inverse : la dé-fiance, ou la mé-fiance, ce qui signifie que pour une raison ou pour une autre (légitime ou pas), on se sent en insécurité ; et lorsque l’on se sent en insécurité, on n’est plus dans un état émotionnel serein nous permettant d’être dans une relation épanouissante.

Oups, je vois bien que je me suis un peu « lâchée » à nouveau dans la description de ces articles, et qu’il reste encore tellement de choses à dire !

Hâte de lire vos commentaires.

Au plaisir,
avec amour et bienveillance,
Isabelle

NB. Si vous souhaitez m’encourager à écrire mon livre sur la polyamorie et les relations positives et éthiques, vous pouvez :
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