13 JOURS DE PENSÉE POSITIVE #3 : Mon mot porte-bonheur

Bonjour à toutes et à tous,

Je dois reconnaître en toute humilité que le réveil a été plus dur en ce 3ème jour du challenge que les jours précédents : car ce matin euh… le réveil a sonné ! (Mes enfants sont rentrés de vacances hier soir et retournaient à l’école ce matin). Et du coup, ben… j’ai grillé ma cartouche de « 1 mn seulement de négativité par jour » dès le réveil (Grrrrrmphhh…) en pensant (à lire en mode scrogneugneu et sans prendre de respiration) :
« J’aime pas me lever le matin, j’ai jamais aimé me lever le matin, j’ai pas assez dormi, quand j’ai pas assez dormi, je suis de mauvaise humeur, je veux dormir encore, c’est de ma faute aussi, je me suis couchée trop tard, de toute façon  j’ai jamais été adaptée à cette société qui vit à l’heure des poules alors que je suis un oiseau de nuit, mais comment je vais faire pour tenir toute la journée si j’ai pas assez dormi… » Etc etc.
Bref, vous voyez le genre ? Tout ça pendant MA minute ! ARRRRRRGGHHH !

Et là, j’ai pensé : « STOOOOOOOOP ! J’ai un challenge à tenir, moi ! Je me suis engagée ! Comment on fait déjà dans ces cas-là ? »

Alors j’ai pensé : « PENSER POSITIF ! » Puis aussitôt après : « Oui, mais qu’y a-t-il de positif à devoir se lever le matin aussi tôt alors qu’on n’a pas assez dormi ?!! »
Alors j’ai CHERCHÉ LE POSITIF, et pensé, en me faisant rire moi-même : « Le côté positif de la garde alternée, c’est que la semaine prochaine, tu ne seras plus obligée de te lever si tôt les matins… » (mes ami(e)s proches savent à quel point j’ai passé des moments douloureux après une décision de justice qui prend acte… à la fin de la semaine : d’où sans doute aussi ce challenge de PENSER POSITIF pour ne pas me laisser rattraper par la négativité…).

N’empêche : ce petit « switch » n’a pas  complètement suffit : peut-être un peu trop ironique ?

Alors j’ai continué à me raccrocher à mes OUTILS :
1. J’ai regardé ma Goal Map, comme me l’a recommandé Lise Theiler Rubinstein (voir ici son site du Goal Mapping en français), et je me suis répété à moi-même mes engagements envers moi-même, et mes « WHY » : pourquoi je me lève le matin, quels sont les rêves que je poursuis dans la vie et dont je veux qu’ils deviennent réalité.

2. Et comme quand même, malgré tout, j’avais encore du mal à me sortir de mon lit, j’ai utilisé un outil suggéré par Marcia Reynolds dans Wander Woman : se rappeler UN MOT qu’on s’est fixé, justement pour ces moments-là quand on perd pied, qu’elle appelle le « keyword to happiness » et qui vous sert à « changer de braquet » et à vous remettre dans la bonne direction. Et le mot que je m’étais choisi hier en lisant son livre, c’est CONFIANCE. Eh ben, ça, ça a marché !

Unknown-1

Alors je me suis levée, j’ai scribouillé deux-trois idées sur mon cahier encore à moitié endormie… et je suis allée réveiller les enfants, en ayant CONFIANCE que quoi qu’il arrive dans ma journée, je saurai trouver la solution pour rester centrée et sereine. Waouh !

Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne journée !

ET VOUS, QUEL EST VOTRE KEYWORD TO HAPPINESS ?  Le mot-clé qui vous ouvre la porte vers le bonheur ?

Et pour vous abonner à ma newsletter, c’est ici !

Isabelle

13 JOURS DE PENSÉE POSITIVE #2 : Célébration et Gratitude

J’avais prévu tout plein de choses pour ce 2ème billet : hier, j’avais décidé de vous parler d’un livre tellement inspirant : Love 2.0, révolutionnant notre idée de l’amour ; ce matin à mon réveil, découvrant un article de Muriel Salmona sur les dégâts de la violence éducative et appelant à une grande campagne d’information, j’ai décidé que j’allais plutôt vous parler des solutions et des outils de ce qu’on appelle la « Discipline positive » – histoire de toujours VOIR LE CÔTÉ POSITIF : vous vous souvenez, la bouteille à moitié pleine plutôt qu’à moitié vide ?

Oui mais voilà, la vie en a décidé autrement… J’ai commencé à écrire ici en indiquant la date : 2 novembre, et puis j’ai continué : « c’est « vraiment » le jour de célébration des personnes qu’on a aimées et qui ont compté pour nous. En réalité, c’est tous les jours que ces personnes vivent en nous, et qu’on les célèbre. Pas un jour ne passe sans que je ne pense à mon arrière-grand-père, qui tant compté pour moi.

Il y a quelques semaines, je suis tombée par hasard (mais le hasard existe-t-il ?) sur des vieilles cassettes enregistrées retrouvées chez ma mère  il y a plusieurs années. Sur l’une d’elles, il y avait écrit : « Mamie pour Isa ». Quelle émotion m’a alors étreinte !

Il y a quelques minutes, voulant mettre cet enregistrement ici, j’ai lancé un appel à l’aide sur ma page Facebook, une réponse m’est arrivée 30 secondes après… J’ai suivi les indications, réécouté l’enregistrement, téléchargé… Découvert sur ce nouvel outil (SoundCloud) que je pouvais mettre une photo… Alors j’ai envoyé des emails, et en attendant une réponse… j’ai déniché une photo sur la page FB de ma tante. J’ai enregistré la photo sur le son, mis le tout sur ma page FB, contente de moi.

C’est alors que je suis passée à la phase suivante : le mettre ici. Et là… en cliquant sur « Prévisualiser l’article »… ô miracle ! La photo ET la voix de mon arrière-grand-mère vous sont restituées. Waouh ! Quelle émotion, une fois de plus… »

Alors voilà, en ce jour de souvenir, je célèbre et j’honore toutes les personnes que j’ai aimées et qui vivent encore en moi, toutes celles que je n’ai pas connues personnellement mais qui rendent ma vie tellement plus belle au quotidien (Mozart !)… je célèbre et j’honore aussi toutes celles et tous ceux qui vivent sur terre en même temps que vous et moi, qui me lisez… et j’ai une pensée de gratitude infinie pour le génie humain qui a créé cette technologie qui nous entoure et qui permet de tels miracles en quelques clics.

Je vous souhaite une belle journée et je vous dis… à demain !

Isabelle

CADEAU BONUS
Un e-book de Discipline positive à télécharger gratuitement, sur les recommandations de Muriel Salmona.

Vos commentaires, réactions, partages… sont les bienvenus ci-dessous. Vous aussi, comme moi, je vous encourage à relever ce défi de 13 JOURS DE PENSÉE POSITIVE : le positif entraîne le positif…

Et pour vous abonner à ma newsletter, c’est ici !

PS. Et quelle plus belle illustration pour cette dernière phrase que ce cadeau que je reçois au lendemain d’avoir publié cet article ? Mon père vient de m’envoyer une photo que je ne connaissais pas, que je ne crois pas avoir jamais vue de ma vie… et que je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous. Émotion, émotion…;-)

IMG0031

 

(Vous vous en doutez : ce bébé, c’est moi… avec mon autre arrière-grand-mère…).

13 JOURS DE PENSÉE POSITIVE #1 : Une pensée positive entraîne une pensée positive

Aujourd’hui, on est le 1er novembre. Le jour des morts. (*) Ah bon ? Moi je dirais plutôt : le jour où on célèbre toutes ces femmes et tous ces hommes qui ont vécu, qu’on a aimés, admirés, qui nous ont inspiré(e)s, et dont on est heureux un jour d’avoir croisé le chemin, qu’on les ait connu(e)s ou non personnellement…

La pensée positive est comme tout : c’est un apprentissage. Et comme pour tout apprentissage, on commence par balbutier, tomber… et on se relève et on recommence ! Auriez-vous l’idée de dire à une petite fille ou un petit garçon qui fait ses premiers pas : « T’es vraiment pas doué(e) : à peine tu te lèves, tu tombes ! » ? Eh bien, c’est pareil pour tout. IMG_0165 Voilà des années que j’ai décidé de choisir de « voir la bouteille à moitié pleine plutôt que la bouteille à moitié vide« . Certes. Mais au quotidien, comment on fait concrètement pour ne pas se laisser rattraper par notre « monkey’s voice« , notre « petit vélo », notre « saboteur » – ou notre « parent » – intérieur ?

Voilà des années que je lis des livres de développement personnel et de psychologie positive, d’empowerment, de motivation, pour développer ma confiance en moi, ma créativité, pour lutter contre la procrastination… (ça vous dit quelque chose ?). Et j’ai remarqué que quand je lisais ces livres, sur le moment et dans les heures qui suivaient, j’étais comme « dopée« , comme si ça avait rechargé mes batteries (tiens, je réalise que j’ai co-écrit une pièce de théâtre dont le titre est Dopées aux hormones : fun, non ?).
J’ai aussi remarqué qu’inversement, quand je lis des livres sur les manipulateurs, le chantage affectif, les pervers narcissiques, les relations toxiques, ces gens qui ne savent pas aimer… (et j’en ai lu, vous pouvez me croire !), je retombe vite dans mes vieux schémas de dévalorisation : je me sens « mal » et je broie du noir.

Voilà des années que je travaille sur mes émotions, sur la « logique émotionnelle« , que je sais que les émotions sont contagieuses… j’ai découvert il y a peu le concept des « neurones-miroirs », je suis fascinée par le fonctionnement du cerveau… mais ce qui fait que j’écris ici aujourd’hui, et que je me lance à moi-même ce défi de 13 JOURS DE PENSÉE POSITIVE, c’est que cette semaine, j’ai vécu un « Eurêka » grâce à la découverte du Goal Mapping, et compris pourquoi  une pensée positive entraîne une pensée positive et une pensée négative, une négative : dans le premier cas, le cerveau produit de la sérotonine qui diffuse du bien-être ET met en connexion nos neurones ; dans l’autre, notre cerveau produit de la cortisone, qui nous plonge en dépression ET bloque la connexion : on se renferme, et on est moins créatif.
Dans le premier cas, c’est une spirale ascendante, vertueuse, positive ; dans l’autre, une spirale descendante, un cercle vicieux : on tombe dans un trou noir et on ne sait plus comment en sortir, parce que nos neurones sont inhibés.

photo

Alors j’ai décidé de relever le défi suggéré par Brian Mayne, l’auteur du Goal Mapping : PENSER, SE SENTIR ET AGIR POSITIVEMENT pendant 13 jours d’affilée. Si on retombe ne serait-ce qu’une seule fois plus d’une minute… on recommence le défi au jour 1. Ces 13 jours d’affilée me permettront d’ancrer en moi, mentalement, émotionnellement, et physiquement, mes nouveaux schémas de pensée positive.

OK, mais euh… 13 jours d’affilée de pensée positive…? Avec mes vieux schémas, mes croyances auto-limitantes, mon saboteur / persécuteur intérieur qui veillent comme un loup au coin du bois en quête de chair fraîche ?

Alors pour m’aider à tenir mon engagement envers moi-même, je décide de suivre le chemin indiqué par Christine Lewicki avec J’arrête de râler (sauf que hm… « J’arrête » ? C’est pas très positif, ça… Et « râler » ? Encore moins ! Moi je donne à mon subconscient une direction positive !)… et de me servir de ce blog pour relever le défi !

C’est ce que  Florence Servan-Schreiber dans 3 Kifs par jour  appelle « lancer son sac par-dessus le muret » : autrement dit, une fois que j’ai « lancé mon sac » et annoncé ici solennellement ces 13 JOURS DE PENSÉES POSITIVES, eh ben euh… « yapluka » trouver comment passer soi-même de l’autre côté et… le faire !

Alors en route, GO !!! Et à demain pour un nouveau post de pensée positive, tout plein de ressources lui aussi : car j’ai bien l’intention au cours de ces 13 jours de vous doper autant que je me dope moi-même grâce à toutes ces pensées positives et à tous ces livres et outils de développement personnel qui m’aident au quotidien…;-)

Faites-moi part de vos réactions ou VOUS AUSSI, lancez votre sac par-dessus le muret et RELEVEZ LE DÉFI AVEC MOI dans les commentaires ci-dessous !

Et pour vous abonner à ma newsletter, c’est ici !

Isabelle Broué
Cinéaste
Le 1er novembre 2014 : 1er jour de 13 jours de pensée positive.

BONUS Les 4 étapes de l’apprentissage :
1. Je ne sais pas que je ne sais pas.
2. Je sais que je ne sais pas.
3. Je ne sais pas que je sais.
4. Je sais que je sais.

LIEN utile : Le site du Goal Mapping en français.

(*) On me signale que le 1er novembre, jour de la Toussaint, est en réalité le jour de « tous les Saints », tandis que le « jour des morts », eh bien… c’est demain ! J’ai déjà appris quelque chose grâce à ce post et j’en suis ravie ! 😉