13 JOURS… #10 : Le « Naouabit »

Aujourd’hui, je veux vous parler d’un sujet qui me passionne : la créativité.

Quand j’écris, quand je crée, quand je « suis dedans »… j’ai un sentiment incroyable de bonheur intense.

Et pourtant, alors même que je sais que c’est ÇA qui me rend heureuse… souvent j’ai du mal à « m’y mettre » : je repousse, je « traîne », je réponds à mes mails, je surfe sur le Net, je regarde les posts des uns et des autres sur Facebook, je… fais la vaisselle, sors le linge de la machine, range les chambres des enfants, nettoie la litière des chats… Je lis aussi, beaucoup. Bref… je procrastine.

Ça vous parle ?!

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Une des personnes qui m’a le plus aidée, un jour où je lui disais que le plus dur pour moi avec l’écriture était souvent de « m’y mettre« , est un ami psy (en Gestalt), qui m’a dit : À chaque fois que tu t’entends dire « je dois »… remplace par « je veux » !

Depuis, en effet, quand je me surprends à dire : « Oh la la, je suis en retard sur mon programme, faut que j’aille écrire…« , je rectifie aussitôt : « Non, non, pas « faut que… » ni « je dois » : 

JE VEUX ÉCRIRE !

C’est ce qui me remet en phase avec mes « pourquoi » je veux écrire : parce que c’est ce qui me rend heureuse, ce qui me donne l’impression d’être en phase avec moi-même, ce qui fait que j’avance sur le chemin de ma vie, ce qui me motive pour me lever le matin : pour partager ma vision avec le plus grand nombre, faire du bien autour de moi, apporter ma contribution au monde.

Et… ça marche !

Je me souviens aussi lui avoir dit : « Quand je me sens inspirée, je mets ma musique, et alors plus rien ne peut m’arrêter… mais ça me prend un temps fou avant d’être dans cet état d’inspiration. »

Son conseil a alors été de mettre la musique AVANT de me sentir prête, afin de provoquer cet état d’inspiration

Alors c’est ce que je fais :  je mets la musique à fond (j’ai une liste « Best of Écrire »), je chante à tue-tête (sans doute une façon d’occuper, voire d’anesthésier, mon cerveau gauche : j’ai des voisins sympa !) et aussi… je mets mon chronomètre pour 25 minutes sans interruption, en ayant pris soin de couper le son de mon portable et les alertes mail sur mon ordinateur !

C’est en effet un autre « truc » que j’ai trouvé (*) et qui marche : pour « s’y mettre », et ne pas avoir l’impression que du coup, on est parti pour trois heures – ce qui fait qu’en réalité, on repousse le moment de « s’y mettre » en trouvant d’autres choses urgentes à faire (comme euh…étendre le linge) – s’y mettre pour « seulement 25 minutes« , mais 25 minutes vraiment, 25 minutes effectives (en coupant le son du portable et le wifi sur l’ordi, en s’interdisant de se faire un thé ou une pause-pipi) :

25 MINUTES SEULEMENT, MAIS 25 MINUTES VRAIMENT !

Ça vous met dans un état d’urgence et de concentration que je trouve rudement efficace.

Et cet état de concentration intense, où on a l’impression que « la terre pourrait s’arrêter de tourner, on ne s’en rendrait pas compte« , c’est… le bonheur ! Rien que ça ! Mais ça… on en reparlera ! 😉

Et vous, c’est quoi, votre « truc » pour « vous y mettre » ?! 
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Au plaisir et à demain,

Isabelle

(*) dans un livre que j’appelle le « Naouabit » : en réalité, The Now Habit.

13 JOURS… #8 : Ma créativité : réconciliation de mes deux cerveaux

Aujourd’hui, j’avais décidé de vous parler de créativité… et de sa compagne,  la résistance !

Mais en écrivant ces mots, j’ai soudain eu comme un « insight » (un flash) : cette lutte entre la créativité et « la Résistance », comme l’appelle Steven Pressfield dans The War of Art  (vous savez, ces petites voix intérieures qui vous poussent à faire tout sauf ce que vous avez décidé de faire et qui pourtant vous aiderait à vous sentir bien (écrire un scénario ou un roman, créer votre site Web, faire un régime, arrêter de fumer, vous mettre au sport…)) n’est-elle pas au fond une lutte entre notre cerveau droit, celui qui est en communication directe avec notre subconscient, notre imagination, qui nous parle en images, et notre cerveau gauche : qui nous parle avec des mots, des pensées prétendument « rationnelles » et logiques, et marche souvent comme un censeur intérieur ?

Si je veux être en état de créativité, l’idée n’est-elle pas tout simplement de :
1) faire taire mon censeur, le cerveau gauche
2) afin de libérer mon ami, le cerveau droit ?

J’ai toujours pensé que j’étais ce qu’on appelle une « intellectuelle » : à l’école, j’étais la « bonne élève » (vous savez, genre Agnan dans Le Petit Nicolas : avec des lunettes, nulle en sport, et en plus, en ce qui me concerne, avec un corset (ce qui n’a rien arrangé au moment de mon adolescence, vous pouvez me croire !)

Bref, j’ai toujours su que j’étais « intelligente » parce que j’étais « bonne à l’école », mais je pensais que mon intelligence était « seulement scolaire » (donc cerveau gauche), quand par ailleurs, je me sentais « infoutue » de fonctionner dans la société (donc pas du tout « cerveau droit »).

Je sais bien sûr maintenant que c’était ce qu’on appelle une « croyance limitante » héritée de mon enfance et de mon sentiment d’inadéquation et d’imposture permanent.

Je vous en donne un exemple ? Vous verrez, il est édifiant !

Après des études classiques brillantes, je suis entrée à la FEMIS, l’école nationale supérieure du Cinéma en France. Croyez-vous que pour autant, j’avais confiance en moi ? Que nenni !

Pendant les quatre ans qu’ont duré mes études, à chaque fois (oui, oui, vous avez bien lu : à chaque fois) que je recevais une lettre de la FEMIS, j’avais comme une décharge d’adrénaline en ouvrant l’enveloppe : je craignais qu’on ne m’annonce qu’il y avait eu une erreur dans la correction du concours, et qu’en réalité, je ne faisais pas partie des élèves.

C’est en conscientisant cette peur panique en me disant un jour :  » Mais puisque mon film de fin d’études est terminé et que je suis diplômée : ils ne peuvent plus me virer ?!  » que j’en ai pris la mesure et que j’ai cessé de trembler à chaque fois que je recevais un courrier de la FEMIS…

Incroyable, non ? Mais vrai ! 😉

Alors aujourd’hui, si vous aussi vous vous êtes senti(e) toute votre vie « vilain petit canard« , avec un sentiment d’inadéquation et d’imposture dans cette société, j’ai un cadeau pour vous : je veux vous parler du livre qui m’a ouvert les portes de mon cerveau droit et m’a réconciliée avec moi-même.

Ce livre qui a changé ma vie, qui a fait qu’au lieu de me sentir « vilain petit canard » comme depuis toujours, j’ai réalisé que j’étais un cygne… c’est Je pense trop, de Christel Petitcollin.

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Christel, si vous me lisez… je vous suis pour toujours reconnaissante de tout ce que vous m’avez donné et apporté.

J’ai depuis découvert en complément les livres de Elaine N. Aron sur l’hypersensibilité, qui m’ont à leur tour permis de mieux comprendre qui je suis.

Aujourd’hui, je m’accepte telle que je suis : différente, et riche de ma différence.

C’est tout ce chemin, en passant par les 3 Kifs par jour de Florence Servan-Schreiber et les lectures inspirantes sur la piste desquelles elle m’a mise, qui m’a amenée à la pensée positive.

Aujourd’hui, avec la découverte du Goal Mapping que je vis comme la réconciliation entre mon cerveau gauche et mon cerveau droit, j’ai l’impression que la boucle est bouclée, et que j’ai maintenant à ma disposition tous les outils dont j’ai besoin pour me réaliser et avancer sur le chemin de ma créativité !

Et vous, quels sont les livres qui ont révolutionné votre vie et votre manière de penser ?
L’espace des commentaires ci-dessous… est pour vous !

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Au plaisir de vous y retrouver !

Isabelle

En cadeau BONUS, la bande-annonce du Vilain Petit Canard réalisé par Garri Bardine, qui est une merveille que je vous encourage à découvrir avec vos enfants si vous en avez !

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