13 JOURS… #19 : Mes « moments magiques »

Depuis le temps que je veux vous parler du bonheur… le jour en est enfin venu.

C’est grâce à Florence Servan-Schreiber, dont les 3 Kifs par jour sont décidément une mine, que j’ai découvert celui que David Servan-Schreiber dans la préface de son livre propose d’appeler simplement par son prénom – Mihaly – parce que euh… son nom paraît malgré tout un peu difficile à retenir : Csikszentmihalyi !

Mihaly est donc l’auteur de ce formidable essai de psychologie positive : Vivre – La Psychologie du bonheur. C’est un chercheur américain d’origine tchèque qui a fait des recherches poussées et précises aux quatre coins du globe, a interrogé des sportifs, des chercheurs, des artistes, des entrepreneurs… à la recherche des points communs à leurs moments de bonheur, ces moments « magiques » où on ne sent plus le temps passer, où on est complètement concentré sur une tâche, où le monde entier pourrait s’écrouler… qu’on ne s’en rendrait pas compte.

Il a découvert étonnamment que les gens semblaient dans leur ensemble finalement plus « heureux » au travail que souvent en vacances, sauf ceux qui entreprenaient un voyage, qui se lançaient un défi comme apprendre la planche à voile, ou repeindre leur maison…

Résultat de ses recherches : il a repéré ce qui crée les conditions de qu’il appelle un état de « flux », ou d' »expérience optimale » (le bonheur, quoi ! ) (« flow » me paraît plus heureux en anglais), et… j’adore !

  1. La tâche entreprise est réalisable, mais constitue un défi, et exige une aptitude particulière.
  2. On est concentré sur ce qu’on fait ;
  3. Notre objectif est clair et précis ;
  4. L’activité en cours fournit une gratification immédiate ;
  5. On est engagé profondément et sans effort, faisant disparaître toute distraction ;
  6. On éprouve la sensation d’être en contrôle de nos actions ;
  7. La préoccupation de soi disparaît pendant, mais, paradoxalement, le sens de soi est renforcé après ; en gros, on se sent fier et compétent ;
  8. On perd la notion du temps.

Unknown-1Pensez à tous ces moments où le temps passe tellement vite qu’on ne s’en rend plus compte, où on est complètement à ce qu’on fait… Pour moi, ça marche clairement quand j’écris, quand je crée… mais ça s’applique aussi évidemment aux moments où je fais l’amour ! C’est top ! 😉

Conclusion de Mihaly : pour être heureux, fixons-nous des objectifs concrets, des « petits pas » dont on peut arriver au bout (exemple typique : ces articles de mon blog jour : jour après jour, je me sens fière de l’avoir fait !). C’est totalement cohérent avec le « Naouabit » (ces « 25 minutes effectives vraiment » dont je parlais dans mon article #10), et ça donne évidemment tout son sens à l’outil du Goal MappingWaouh !

Sans compter que comme l’Amour 2.0, le bonheur est une émotion : donc fugitive, et conditionnelle, dont on peut repérer les conditions… et apprendre à les créer pour nous-mêmes, jour après jour, et de mieux en mieux. Waouh encore !

Et vous, quels sont vos moments « magiques » ? Savez-vous les repérer ? 
L’espace des commentaires ci-dessous vous est réservé : je vous y attends pour partager avec vous… 

Au plaisir, et à demain,

Isabelle

13 JOURS… #10 : Le « Naouabit »

Aujourd’hui, je veux vous parler d’un sujet qui me passionne : la créativité.

Quand j’écris, quand je crée, quand je « suis dedans »… j’ai un sentiment incroyable de bonheur intense.

Et pourtant, alors même que je sais que c’est ÇA qui me rend heureuse… souvent j’ai du mal à « m’y mettre » : je repousse, je « traîne », je réponds à mes mails, je surfe sur le Net, je regarde les posts des uns et des autres sur Facebook, je… fais la vaisselle, sors le linge de la machine, range les chambres des enfants, nettoie la litière des chats… Je lis aussi, beaucoup. Bref… je procrastine.

Ça vous parle ?!

women power

Une des personnes qui m’a le plus aidée, un jour où je lui disais que le plus dur pour moi avec l’écriture était souvent de « m’y mettre« , est un ami psy (en Gestalt), qui m’a dit : À chaque fois que tu t’entends dire « je dois »… remplace par « je veux » !

Depuis, en effet, quand je me surprends à dire : « Oh la la, je suis en retard sur mon programme, faut que j’aille écrire…« , je rectifie aussitôt : « Non, non, pas « faut que… » ni « je dois » : 

JE VEUX ÉCRIRE !

C’est ce qui me remet en phase avec mes « pourquoi » je veux écrire : parce que c’est ce qui me rend heureuse, ce qui me donne l’impression d’être en phase avec moi-même, ce qui fait que j’avance sur le chemin de ma vie, ce qui me motive pour me lever le matin : pour partager ma vision avec le plus grand nombre, faire du bien autour de moi, apporter ma contribution au monde.

Et… ça marche !

Je me souviens aussi lui avoir dit : « Quand je me sens inspirée, je mets ma musique, et alors plus rien ne peut m’arrêter… mais ça me prend un temps fou avant d’être dans cet état d’inspiration. »

Son conseil a alors été de mettre la musique AVANT de me sentir prête, afin de provoquer cet état d’inspiration

Alors c’est ce que je fais :  je mets la musique à fond (j’ai une liste « Best of Écrire »), je chante à tue-tête (sans doute une façon d’occuper, voire d’anesthésier, mon cerveau gauche : j’ai des voisins sympa !) et aussi… je mets mon chronomètre pour 25 minutes sans interruption, en ayant pris soin de couper le son de mon portable et les alertes mail sur mon ordinateur !

C’est en effet un autre « truc » que j’ai trouvé (*) et qui marche : pour « s’y mettre », et ne pas avoir l’impression que du coup, on est parti pour trois heures – ce qui fait qu’en réalité, on repousse le moment de « s’y mettre » en trouvant d’autres choses urgentes à faire (comme euh…étendre le linge) – s’y mettre pour « seulement 25 minutes« , mais 25 minutes vraiment, 25 minutes effectives (en coupant le son du portable et le wifi sur l’ordi, en s’interdisant de se faire un thé ou une pause-pipi) :

25 MINUTES SEULEMENT, MAIS 25 MINUTES VRAIMENT !

Ça vous met dans un état d’urgence et de concentration que je trouve rudement efficace.

Et cet état de concentration intense, où on a l’impression que « la terre pourrait s’arrêter de tourner, on ne s’en rendrait pas compte« , c’est… le bonheur ! Rien que ça ! Mais ça… on en reparlera ! 😉

Et vous, c’est quoi, votre « truc » pour « vous y mettre » ?! 
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Au plaisir et à demain,

Isabelle

(*) dans un livre que j’appelle le « Naouabit » : en réalité, The Now Habit.