13 JOURS… #22 : Récap’

psychology

1) Une pensée positive entraîne une pensée positive : le point de départ du Goal Mapping
2) Célébration et gratitude : souvenirs, souvenirs.
3) Mon mot porte-bonheur : confiance.
4) Tomber sept fois, se relever huit :  les expériences me permettent d’avancer.
5) L’Amour 2.0 et la résonance positive : une nouvelle définition de l’amour !
6) 3 Kifs par jour et mes « trucs » pour penser positif.
7) Accueillir mes émotions : L’Intelligence émotionnelle et notre crocodile intérieur.
8) Ma créativité : la réconciliation de mes deux cerveaux 
9) La Méditation de pleine conscience : le bonheur, c’est ici et maintenant.
10) Le « Naouabit » (= The Now Habit) : 25 minutes seulement, mais 25 minutes vraiment !
11) La Cloche de pleine conscience : penser à RESPIRER !
12) Mes pensées créent ma réalité : le cerveau est un muscle qu’on peut entraîner.
13) La Discipline positive : pour aider nos enfants (et nous aider nous, avec nos enfants !)
14) Au moins un « Waouh ! » par jour (et récap’ des 13 premiers jours)
15) Always Look on the Bright Side of Life : la vidéo des Monty Python et la chanson !
16) Je respecte et j’honore mes enfants : penser… positif !
17) À propos du polyamour, encore appelé l’art des amours plurielles ou le lutinage.
18) La Fenêtre d’opportunité : pour mieux intégrer de nouvelles notions, partagez !
19) Les « Moments magiques » de Mihaly : La Psychologie du bonheur.
20) Que se passe-t-il en moi ? Faire face à la douleur physique.
21) La pensée positive, ça dope : pari réussi !

 

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13 JOURS… #21 : Pari réussi !

J’ai lancé le pari de 13 jours d’affilée de pensée positive… annoncé 16 puisque j’estimais avoir un peu craqué au jour 3 (repêchée in extremis par la représentante en France du Goal Mapping, chouette, merci Lise ! (*)), mais j’avais décidé (sans vous le dire) que j’irai jusqu’à 21 ! 😉

Car 21 jours, c’est le temps qu’il faut, tous les spécialistes s’accordent pour le dire, pour ancrer une nouvelle habitude dans notre cerveau. (**)

Et j’ai remporté mon pari ! Waouh ! 😉 Mais surtout, bien plus facilement que je ne m’y attendais : car la pensée positive, ça dope, et vous vous sentez tellement mieux que ça motive pour continuer !

Allez tiens, je célèbre, je m’auto-congratule et… je savoure : je m’offre une petite pause de cloche de pleine conscience ! (***) Vous la faites avec moi ?

Yeahhhh !!! Ça vous redope pas, vous ?! Moi je suis en train de devenir carrément accroc !

Comment ça marche ? Vous vous connectez sur le site http://fungie.info/bell/#, programmez la cloche (moi je « set » la « small bell » comme ils le suggèrent toutes les 30 minutes, et la « big bell » toutes les 60 minutes), vous laissez votre navigateur ouvert sur votre ordi sur un onglet à part et hop ! Toutes les 30 minutes, vous profitez à fond de quelques secondes de respiration en pleine conscience ! La première journée, la « big bell » déclenchait à chaque fois mes larmes… c’en était impressionnant ! Faut croire que ça résonnait vraiment profondément en moi… Maintenant, juste, je « kiffe » et je respire ! 😉

Alors à partir de maintenant, pour moi, la pensée positive, c’est tous les jours ! 😉
Les articles, en revanche, une fois par semaine seulement…:  je vous propose de vous inscrire à ma newsletter pour les recevoir directement dans votre boîte email.

Aujourd’hui, comme dans mon article #14, je vous propose un « petit récap’ » des articles de la semaine qui vient de s’écouler :

15) Always Look on the Bright Side of Life : la vidéo des Monty Python et la chanson !
16) Je respecte et j’honore mes enfants : penser… positif !
17) À propos du polyamour, encore appelé l’art des amours plurielles ou… lutinage.
18) La Fenêtre d’opportunité : pour mieux intégrer de nouvelles notions, partagez !
19) Les « Moments magiques » de Mihaly : La Psychologie du bonheur.
20) Faire face à la douleur physique : Que se passe-t-il en moi ? 

Et parce que le bonheur, ça se partage, voilà le cadeau que m’a offert hier ma fille de cinq ans avant de repartir ce matin chez son père pour sa 2ème semaine de résidence alternée : de quoi afficher au-dessus de mon bureau et penser à elle toute la semaine avec le sourire ! 😉
Me voilà donc telle que ma fille me voit – je suis sûre que vous m’aviez reconnue ! – avec mon amoureux qui… m’offre des fleurs ! Elle est pas belle, la vie ?! 😉

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Et vous, alors, tenté(e) par ce défi de 13 jours de pensée positive ?!  Si je l’ai fait… vous pouvez le faire ! L’espace des commentaires vous appartient : je vous attends pour partager ! 

Au plaisir, et… à la semaine prochaine !

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Isabelle

(*) cf mon article #4
(**) C’est la raison pour laquelle par exemple Christine Lewicki s’était lancé à elle-même son pari de « 21 jours pour passer de râler à célébrer »
(***) cf mon article #11 sur la cloche de pleine conscience de Thich Nhat Hanh, ce moine vietnamien que m’a fait découvrir mon amie Elisabeth sur sa page FB : Mieux-être au travail (ah, sa méditation du chocolat ! J’en rêve ! 😉

13 JOURS… #20 : Que se passe-t-il en moi ?

Aujourd’hui, je fais face à un défi particulier : la douleur ou le mal-être physique.

J’ai parfois la sensation d’avoir une vertèbre « coincée » qui en réaction, me bloque la respiration… et c’est un cercle vicieux : je me replie sur moi-même, je ne me sens pas capable de faire telle ou telle chose, je vois tout en noir… – la fameuse spirale descendante des « pensées négatives ».

Sauf qu’aujourd’hui… au lieu de les croire, ces pensées négatives, je les ai repérées et même observées avec intérêt : j’ai pris conscience du phénomène. Et ça… c’est positif ! 😉

Ça fait longtemps – des années – que j’ai cette douleur récurrente, longtemps aussi que je l’ai associée au stress… tout en pensant que je n’avais aucun pouvoir sur elle : quand j’ai cette « vertèbre coincée », je file voir l’ostéo. Jusqu’à il y a peu.

Tout a commencé avec la lecture en juin de Pouvoir illimité de Anthony Robbins, conseillé par mon amie Nadia Akkari : une première approche de la PNL (programmation neuro-linguistique) et du pouvoir que l’on peut exercer sur nos pensées.

Et puis dans Que se passe-t-il en moi ? d’Isabelle Filliozat, j’ai lu ceci :
 » Êtes-vous conscient de vos stratégies de prédilection pour ne pas sentir ? (…) Le processus est : je me donne une stimulation pour distraire mon attention, je dérive l’énergie. (…)
Pour stopper le flux de nos émotions, nous cessons de respirer naturellement (…) en bloquant tout simplement le diaphragme, comme si nous faisions un nœud au niveau du plexus. On sent bien ce verrou dans le dos, à la hauteur de l’attache du soutien-gorge pour les femmes. (…) La tension est là, témoin du blocage de la respiration. »

Ce paragraphe a fait « tilt » : c’est ça, c’est exactement ça !

J’en ai parlé à mon ostéo qui m’a confirmé que la douleur – bien réelle – que je ressentais ce jour-là venait de… mon cerveau (car elle ne trouvait rien de mécanique) : la « sensibilisation centrale » envoyait un message de douleur physique à l’endroit où elle en avait le plus l’habitude. Autrement dit : pour ne pas faire face à une émotion trop pénible, mon cerveau la « dérivait » en douleur physique. Dingue, non ?

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Cette semaine, je pense avoir repéré « l’origine » du problème : un rendez-vous éprouvant lundi matin, dont je suis sortie avec le nœud à l’estomac et la poitrine serrée. Comme par hasard, ce jour-là, je n’ai pas pris le temps d’écouter ma cloche de pleine conscience, ni de faire de la méditation : j’avais déjà « perdu assez de temps comme ça« , et j’ai enchaîné avec ma journée de travail. Et depuis… ma vertèbre est « coincée » !

Le côté positif de tout ça, c’est qu’aujourd’hui, j’en prends conscience. Je sais désormais que j’ai le pouvoir de choisir mes pensées. Et c’est précisément quand je me sens mal… que je VEUX avoir ce réflexe de respirer en pleine conscience.

La méditation, la respiration, le contrôle de ses pensées… c’est comme tout : c’est un apprentissage, et ce n’est pas quand tout va bien qu’on en a le plus besoin : c’est au contraire pour avoir le réflexe d’y avoir recours quand ça va mal… qu’on choisit de pratiquer quand tout va bien…;-)

Alors aujourd’hui… j’ai fait une méditation sur mes zones de douleur et je me suis arrêtée régulièrement pour respirer en écoutant la cloche de pleine conscience. Et déjà, ça va mieux… Waouh ! 😉

Et vous, que faites-vous quand ça va mal ? L’espace des commentaires ci-dessous est pour vous : vous y êtes plus que les bienvenu(e)s ! 

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Au plaisir et à demain !

Isabelle

13 JOURS… #19 : Mes « moments magiques »

Depuis le temps que je veux vous parler du bonheur… le jour en est enfin venu.

C’est grâce à Florence Servan-Schreiber, dont les 3 Kifs par jour sont décidément une mine, que j’ai découvert celui que David Servan-Schreiber dans la préface de son livre propose d’appeler simplement par son prénom – Mihaly – parce que euh… son nom paraît malgré tout un peu difficile à retenir : Csikszentmihalyi !

Mihaly est donc l’auteur de ce formidable essai de psychologie positive : Vivre – La Psychologie du bonheur. C’est un chercheur américain d’origine tchèque qui a fait des recherches poussées et précises aux quatre coins du globe, a interrogé des sportifs, des chercheurs, des artistes, des entrepreneurs… à la recherche des points communs à leurs moments de bonheur, ces moments « magiques » où on ne sent plus le temps passer, où on est complètement concentré sur une tâche, où le monde entier pourrait s’écrouler… qu’on ne s’en rendrait pas compte.

Il a découvert étonnamment que les gens semblaient dans leur ensemble finalement plus « heureux » au travail que souvent en vacances, sauf ceux qui entreprenaient un voyage, qui se lançaient un défi comme apprendre la planche à voile, ou repeindre leur maison…

Résultat de ses recherches : il a repéré ce qui crée les conditions de qu’il appelle un état de « flux », ou d' »expérience optimale » (le bonheur, quoi ! ) (« flow » me paraît plus heureux en anglais), et… j’adore !

  1. La tâche entreprise est réalisable, mais constitue un défi, et exige une aptitude particulière.
  2. On est concentré sur ce qu’on fait ;
  3. Notre objectif est clair et précis ;
  4. L’activité en cours fournit une gratification immédiate ;
  5. On est engagé profondément et sans effort, faisant disparaître toute distraction ;
  6. On éprouve la sensation d’être en contrôle de nos actions ;
  7. La préoccupation de soi disparaît pendant, mais, paradoxalement, le sens de soi est renforcé après ; en gros, on se sent fier et compétent ;
  8. On perd la notion du temps.

Unknown-1Pensez à tous ces moments où le temps passe tellement vite qu’on ne s’en rend plus compte, où on est complètement à ce qu’on fait… Pour moi, ça marche clairement quand j’écris, quand je crée… mais ça s’applique aussi évidemment aux moments où je fais l’amour ! C’est top ! 😉

Conclusion de Mihaly : pour être heureux, fixons-nous des objectifs concrets, des « petits pas » dont on peut arriver au bout (exemple typique : ces articles de mon blog jour : jour après jour, je me sens fière de l’avoir fait !). C’est totalement cohérent avec le « Naouabit » (ces « 25 minutes effectives vraiment » dont je parlais dans mon article #10), et ça donne évidemment tout son sens à l’outil du Goal MappingWaouh !

Sans compter que comme l’Amour 2.0, le bonheur est une émotion : donc fugitive, et conditionnelle, dont on peut repérer les conditions… et apprendre à les créer pour nous-mêmes, jour après jour, et de mieux en mieux. Waouh encore !

Et vous, quels sont vos moments « magiques » ? Savez-vous les repérer ? 
L’espace des commentaires ci-dessous vous est réservé : je vous y attends pour partager avec vous… 

Au plaisir, et à demain,

Isabelle

13 JOURS… #18 : Ma fenêtre d’opportunité

Mes proches se moquent parfois (gentiment) de moi parce que je leur parle souvent du « dernier bouquin que je viens de lire et qui est si génial que je dois absolument leur raconter… »

Eh bien, figurez-vous que j’ai découvert récemment qu’en leur racontant ainsi, je travaille précisément sans le savoir sur ce que Marcia Reynolds appelle ma « window of opportunity » (ma fenêtre d’opportunité ? Mon créneau d’ouverture ?) (*)

Quand on a lu un livre, suivi un cours, découvert un nouveau concept… si on n’en parle pas tout de suite à quelqu’un, si on n’y réfléchit pas en écrivant, si on ne le met pas rapidement en pratique pour l’intégrer dans notre quotidien… notre cerveau repart aussitôt en pilote automatique, et oublie.

« J’y pense et puis j’oublie,
C’est la vie, c’est la vie. » (**)

Ce qui explique qu’on puisse par exemple lire tant de livres de développement personnel… sans pour autant en ressentir les bénéfices concrets dans sa vie.
Il faut essayer les outils proposés, répéter les nouveaux concepts, se les approprier, les partager avec ses proches, y penser souvent, les tester concrètement.

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C’est probablement pour cette raison que j’ai (consciemment ou inconsciemment) lancé ce blog pour mettre en pratique concrètement l’outil du Goal Mapping que je venais de découvrir (***) : parce qu’en me proposant de réconcilier mon cerveau droit – créatif et intuitif – avec mon cerveau gauche – logique et constructif, il parle directement à mon moi profond. Et que cette fois-ci, je ne voulais pas passer à côté d’un nouvel outil dont j’avais l’intuition qu’il était pour moi.

En répétant jour après jour ma Goal Map, en l’ancrant dans mes deux cerveaux, en donnant à mon subconscient la direction de mon objectif conscient… je peux agir sur ma vie, mes pensées et mes habitudes.

Et la fenêtre d’opportunité est aussi probablement une des raisons pour lesquelles j’écris ce blog : pour, tout en partageant avec d’autres et en les inspirant à mon tour, me souvenir et ancrer en moi tout ce que j’ai appris, compris, découvert au cours de ces années de lectures et d’ateliers.

Ce soir, j’ai aidé mon fils de 9 ans à surmonter une difficulté en lui montrant comment, concrètement et simplement, basculer, « switcher » d’une pensée négative à une pensée positive.

Alors qu’il se sentait mal physiquement, ruminant pensée négative sur pensée négative, je lui ai demandé de penser à un moment où il s’était senti heureux. Il a aussitôt convoqué à son esprit un événement heureux de sa semaine passée.

Au bout de quelques secondes où j’ai senti sa respiration s’apaiser, je lui ai demandé comment il se sentait. Il m’a répondu, surpris : « Mieux, bien. »

Il a ressenti ce soir, concrètement et directement dans son corps, le pouvoir de sa pensée sur lui-même et son bien-être physique et mental.

Je dois dire que j’ai moi-même été stupéfaite de la facilité avec laquelle ça s’était passé : il avait « suffi » qu’il accepte de lâcher prise un instant en « switchant » sa pensée consciente de la rumination dans laquelle il s’était enfermé… vers un moment heureux dont il se souvenait.
Il s’est alors endormi en quelques minutes, apaisé. Waouh !

Et vous, savez-vous « switcher » consciemment alors que vous vous sentez enfermé(e) dans une spirale négative descendante ? 
L’espace des commentaires ci-dessous vous appartient : je serai heureuse de vous y retrouver pour partager avec vous. 

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Au plaisir et à demain,

Isabelle.

(*) cf Wander Woman, de Marcia Reynolds
(**) Pour le plaisir : la vidéo de Jacques Dutronc chantant « Et moi, et moi, et moi » !
(***) cf le site du Goal Mapping en français : 1ère journée de formation organisée à Paris et en français le 3 décembre. J’en serai, pour sûr !

13 JOURS… #17 : À propos du polyamour

Dans mon article #5, je vous parlais du livre Love 2.0 de Barbara Fredrickson, et de la nouvelle définition de l’amour qu’elle propose : de la résonance positive entre deux ou plusieurs personnes, qui provoque une synchronie biochimique et de comportements, et les conduit à une bienveillance réciproque.

Ainsi défini comme une émotion positive, l’amour est donc par « définition » fugitif, conditionnel et… non exclusif.

Je n’ai évidemment pas pu m’empêcher de lire ce livre à la lumière du polyamour – aussi appelé « polyamorie », ou encore « lutinage » par Françoise Simpère dans son Guide des Amours plurielles et à qui je dois le titre de mon film Lutine

Quelques idées-forces chez les « polyamoureux » :
– l’amour est donc « non exclusif » : toutes les personnes concernées sont d’accord sur le principe que chacun est libre d’aller « voir ailleurs ». Françoise Simpère se définit comme « fidèle mais non exclusive » : elle est fidèle à ses amours, qu’elle garde longtemps, tout en en ayant plusieurs en parallèle.

– la jalousie est une émotion, ou plutôt un ensemble d’émotions, qui se travaille : on peut « travailler » sur sa jalousie, comme sur toute émotion ;

– car chacun est responsable de ses émotions : ce n’est pas parce que l’autre fait quelque chose que je me sens mal : je suis acteur/actrice de ma propre vie, et à défaut de pouvoir contrôler mes émotions, je peux choisir mes réactions.

– le polyamour repose sur une parfaite égalité entre les partenaires : « L’un des principes de base« , nous dit Meta T., co-fondatrice de l’association Polyfamilles, « c’est que chaque partenaire a les mêmes droits. Et qu’on ne prend pas de libertés qu’on n’autoriserait pas à l’autre. » Le polyamour est donc « féministe ».

Polyamour

Les polyamoureux travaillent particulièrement sur l’accueil et l’écoute de leurs émotions. Ils parlent beaucoup, sont adeptes de la communication non violente, et de la gestion des conflits par le dialogue et la négociation : Françoise Simpère dit à leur propos que ce sont des « Bisounours ».

Et comme le fait remarquer Michèle M. dans mon film : « Ce qui donne de l’espoir, c’est de savoir qu’il y a des gens qui vivent comme ça, et qui le vivent bien. » Et d’ajouter : « Quand les gens ne connaissent pas le concept, ils disent que ce n’est pas « vraiment » de l’amour, qu’en fait on ne s’aime pas « vraiment ». Mais c’est tout le contraire : c’est justement parce qu’il y a énormément d’amour, de bienveillance, de respect, d’échanges… que ça marche. C’est une magnifique preuve d’amour que justement d’accepter de laisser tomber ce dans quoi on a toujours vécu : ces idées de possession, de possessivité, d’appartenance… Et en fait, c’est ça la clé :  la confiance, l’amour, la bienveillance. » Waouh ! 😉

Et vous, qu’est-ce qui vous redonne de l’espoir quand vous avez un coup de blues ? L’espace des commentaires ci-dessous vous est réservé : je vous y attends pour partager avec vous.

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Isabelle

Et pour aller plus loin :
– le site polyamour.info
– 
le groupe Polyamour sur Facebook
– le blog de Françoise Simpère
– le site de mon film Lutine où vous trouverez liens, livres et vidéos.

13 JOURS… #16 : Je respecte et j’honore mes enfants

Après ces 13 jours – qui sont donc devenus 16 car je considérais être tombée au jour 3 (*) – je décide aujourd’hui de me lancer un nouveau challenge :

Jour après jour et chaque jour de mieux en mieux,
je respecte et j’honore mes enfants.

J’ai essayé, il y a quelques mois, le pari de Christine Lewicki : après J’arrête de râler, J’arrête de râler sur mes enfants.
L’idée, sur le moment, m’a parue excitante : on porte au bras un bracelet, et à chaque fois qu’on « râle », on le change de bras.

Depuis des mois, quand je « râle » ou quand elle sent que je « pourrais râler », ma fille de 5 ans m’apporte ce qu’elle appelle « mon bracelet pour pas râler » : à chaque fois,  ça a pour effet de désamorcer ma mauvaise humeur… tout simplement parce que je prends conscience que je suis ou étais sur le point de céder à ma monkey’s voice (mon « moi pas cool »…).

Certes. Mais depuis des mois, ça ne marche qu’en partie. Et grâce à la pensée positive et aux explications de Brian Mayne sur le subconscient qui ne comprend pas les injonctions négatives (**) , j’ai enfin soudain compris pourquoi : parce que dans « j’arrête de râler », mon inconscient entend « râler » ! De même que ce « truc » du bracelet qu’on change de bras… indique à mon cerveau que je vais à nouveau râler, à un moment ou à un autre, inscrivant ainsi la « rechute » dans la structure même du défi…

Ça m’arrive malheureusement, comme j’imagine à beaucoup d’entre vous qui ont des enfants, de perdre patience : de m’énerver, de crier.
Mon crocodile, dérangé dans son espace intérieur, réclame de la paix et du silence en… élevant la voix !

Bien sûr, sur le moment, ça « marche » : les enfants, impressionnés, arrêtent de se disputer ou de crier. Et moi… mon cerveau retient que c’est une bonne idée de crier pour demander la paix.
– Ah bon ?

Comme tout ce qui est négatif, c’est en effet une spirale descendante : en criant, j’apprends à mon tour à mes enfants que quand on veut la paix, une solution est de… crier plus fort que l’autre.

Vous vous souvenez de la dame au square qui disait à son fils : « Combien de fois je t’ai dit de pas taper ta sœur ? » et ajoutait en le giflant :  « Tiens, prends ça, ça t’apprendra ! » ?
Quelle leçon aura effectivement retenue ce petit garçon ? Celle des mots, du langage verbal (« ne pas taper ») ou celle du langage non verbal, qu’il a inscrite dans son corps : quand on veut faire comprendre quelque chose à quelqu’un, on lui tape dessus ?

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J’ai compris que ce n’est pas l’ordre « J‘arrête de râler » ou « j’arrête de crier » sur mes enfants que je dois envoyer comme direction à mon subconscient, mais un ordre POSITIF.
De même que ce n’est pas en disant à mes enfants : « Arrêtez de crier ! » en… leur criant dessus, que je leur apprendrai à respecter et honorer leur interlocuteur.

Aujourd’hui, je décide donc de me lancer ce nouveau challenge :

Jour après jour et de mieux en mieux,
je respecte et j’honore mes enfants.

Et je leur apprends ainsi à exprimer leurs besoins… avec des mots.

Ce matin, mon fils me disait au petit-déjeuner :

« La confiance et l’amour sont les meilleurs remèdes.
Citation française de Quentin D.-B. » (lui-même)

Ô combien il a raison !

Et vous, quelles sont les citations qui vous aident au quotidien ? L’espace des commentaires ci-dessous est pour vous : je vous y attends pour partager. 

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Au plaisir, et à demain,

Isabelle

(*) cf mon article #4 : Tomber sept fois, se relever huit fois
(**) cf Goal Mapping, de Brian Mayne
(***) cf mon article #13 : La Discipline positive
L’illustration est des Éditions Pour penser

13 JOURS… #15 : Always Look on the Bright Side of Life

Depuis déjà deux semaines que je me suis lancé ce challenge à moi-même – penser positif pendant 13 jours d’affilée, ET publier un article par jour sur ce blog en rendant compte des épreuves rencontrées et de la manière dont je décide de les considérer, non pas comme des ornières qui me ralentiraient, mais comme des expériences qui m’aident à aller plus vite pour avancer – je me rends compte du chemin déjà parcouru : je me sens tellement mieux au quotidien, comme « dopée« , à la fois plus efficace et plus créative… que je n’ai évidemment qu’une envie : continuer et ainsi encourager celles et ceux qui me lisent à m’emboîter le bas, et, elles et eux aussi, à « lancer leur sac par-dessus le muret ».

Aujourd’hui, entre deux soirées festives, j’ai envie de partager avec vous une vidéo et une chanson qui nous viennent des Monty Python, et qui m’accompagnent tous les jours depuis des mois :

ALWAYS LOOK ON THE BRIGHT SIDE OF LIFE 

 

Vous pouvez écouter ici la chanson dans sa version enregistrée par Art Garfunkel pour le film « As Good As It Gets » avec Jack Nicholson (qui est une super comédie si vous ne l’avez pas vue !).

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J’espère que cette chanson et cette vidéo vous inspireront autant que moi !

Et vous, quelles sont les musiques qui vous redonnent immédiatement le sourire ? 
L’espace des commentaires ci-dessous vous appartient ! 

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Au plaisir et à demain,

Isabelle
CADEAU BONUS :
Les paroles de la vidéo tirée de La Vie de Brian, des Monty Python

Some things in life are bad

They can really make you mad
Other things just make you swear and curse

When you’re chewing on life’s gristle
Don’t grumble, give a whistle
And this’ll help things turn out for the best
And…

Always look on the bright side of life
(Whistle)
Always look on the light side of life
(Whistle)

If life seems jolly rotten
There’s something you’ve forgotten
And that’s to laugh and smile and dance and sing

When you’re feeling in the dumps
Don’t be silly chumps
Just purse your lips and whistle
– that’s the thing.

And…
Always look on the bright side of life
(Whistle)
Come on.
Always look on the right side of life
(Whistle)

For life is quite absurd
And death’s the final word
You must always face the curtain with a bow
Forget about your sin
– give the audience a grin
Enjoy it
– it’s your last chance anyhow.

So always look on the bright side of death
(Whistle)
Just before you draw your terminal breath
(Whistle)

Life’s a piece of shit,
when you look at it,
Life’s a laugh and death’s a joke, it’s true
You’ll see it’s all a show,
Keep ’em laughin as you go
Just remember that the last laugh is on you

And…
Always look on the bright side of life…
(Whistle)
Always look on the right side of life…
Always look on the bright side of life…
Always look on the bright side of life…

Worse things happen at sea you know.

I mean – what have you got to lose?
You know, you come from nothing
– you’re going back to nothing.
What have you lost? Nothing.

Always look on the right side of life…

Nothing will come from nothing ya know what they say?
Cheer up ya old bugga c’mon give us a grin!
There ya go, see!

Songwriters
Idle, Eric
Published by
Lyrics © EMI Music Publishing, BMG RIGHTS MANAGEMENT US, LLC

13 JOURS… # 14 : Récap’ !

En ce 14ème jour (!) de mon challenge de 13 jours de pensée positive, je vous annonce solennellement… que j’ai décidé de continuer ! 😉

C’est en effet le plus beau cadeau d’anniversaire que je pouvais m’offrir à moi-même… et j’en suis à la fois fière et heureuse : non seulement je l’ai fait… mais surtout, ça marche !

La vie est un miracle, et si on ne peut pas contrôler les circonstances extérieures ni changer les autres, on peut en revanche choisir nos réactions et la manière dont on décide de voir le monde : du côté sombre, ou bien du côté lumière ; du côté triste, ou bien du côté joyeux ; du côté gris, ou bien du côté arc-en-ciel !

En ce 14 novembre, 14ème jour de mon challenge, j’ai décidé de me faire un petit récap’ des 13 premiers… pour celles et ceux d’entre vous qui auraient raté le début ! 😉

Voilà donc de quoi traitent mes 13 premiers articles :

1) Une pensée positive entraîne une pensée positive.
2) Célébration et gratitude.
3 Mon mot porte-bonheur.
4) Tomber sept fois, se relever huit.
5) L’Amour 2.0 et la résonance positive.
6) Mes 3 Kifs par jour.
7) Accueillir mes émotions.
8) Ma créativité : réconciliation cerveau gauche / cerveau droit.
9) La Méditation de pleine conscience.
10) Le « Naouabit ».
11) La Cloche de pleine conscience.
12) Mes pensées créent ma réalité.
13) La Discipline positive.

Du beau boulot quand même, non ? 😉

Eh bien, savez-vous quelles sont les deux pensées que j’ai « entendues » en même temps tandis que j’arrivais au bout de ce récap’ ?
L’une disait : « Waouh ! Quand même ? Tout ça en 13 jours ! » ; tandis que la deuxième, ma monkey’s voice, marmonnait : « Tu aurais pu mieux faire, c’est un peu brouillon tout ça, les articles sont trop denses,ça mériterait d’être réorganisé, mieux structuré… »

Alors je dis : « STOOOOOOP !!! »
Les pensées ne sont que des pensées : je peux choisir auxquelles prêter attention.

Je choisis donc consciemment et délibérément d’écouter la voix positive, celle des encouragements et de la célébration, celle qui dit : « Waouh ! »

Comme le suggère Susan Jeffers : « Au moins un « Waouh ! » par jour ! »

Ça sera donc mon mot du jour et mon cadeau d’anniversaire à moi-même : WAOUH !

WAOUH
Et vous savez quoi ? Mes enfants seront là dans quelques minutes après une première semaine de garde chez leur père, on va souffler les bougies et c’est parti pour trois jours de fête et de célébration : waouh ! 😉

Et vous, quel est votre mot du jour ?!! L’espace des commentaires est pour vous, vous y êtes les bienvenu(e)s ! 

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Au plaisir, et à demain !

Isabelle

13 JOURS… #13 : La Discipline positive

Waouh ! Déjà le 13ème jour ! Le temps passe vite quand on s’amuse…

Aujourd’hui je n’ai pas « cédé à des pensées négatives », mais j’ai eu un peu de mal à gérer une émotion forte.

Je l’ai repérée, accueillie… mais un peu tard : ma première réaction a été une réaction classique de défense – l’attaque !

(Vous savez, notre « crocodile intérieur » – notre cerveau reptilien – qui, quand il se sent menacé, réagit en fight, flight ou freeze ? Il attaque (s’il pense avoir une chance de gagner), fuit (s’il se sent en situation d’infériorité) ou « fait le mort » (s’il ne peut ni attaquer, ni fuir, il se met en mode « freeze » : c’est le fameux état de « dissociation » en cas d’agression, notamment).(*)

Une de mes amies me disait récemment qu’elle avait constaté que c’était précisément dans ce moment où on est « chaud bouillant » (**) que la pratique de la méditation se révèle un atout précieux : comme on a l’habitude de regarder passer ses pensées et ses émotions, on se souvient plus facilement, quand notre pilote automatique nous ferait réagir à la violence par de la violence, de d’abord respirer.

Ça n’a l’air de rien, et pourtant, c’est si important : PENSER À RESPIRER ! 

C’est d’autant plus important avec un enfant : car si lui réagit avec son crocodile (il se sent menacé, il attaque !), c’est à nous, adulte, de repérer le piège du rapport de forces dans lequel il essaie (son crocodile) de nous entraîner.

Sur le moment, ça peut paraître tellement tentant d’avoir recours à la punition !

Oui mais… qu’apprenons-nous à nos enfants quand on les punit ? À se soumettre au rapport de forces : on leur apprend l’humiliation. Ils obéissent non parce qu’ils sont convaincus, mais parce qu’ils ont peur. On leur apprend le « ranking » (la hiérarchie, le pouvoir, la soumission) au lieu du « linking » (le lien d’amour, de respect, d’altruisme, de compassion).(***)

C’est sûr, sur le moment, ça « marche » : ils obéissent. Oui mais… à long terme ?

L’enjeu est donc au contraire d’apprendre à nos enfants la collaboration, le respect, la résolution de conflits : il n’y a pas de « problèmes », il n’y a que des solutions. Il n’y a pas d' »échecs », il n’y a que des « expériences » qui nous apprennent à mieux vivre, à mieux aimer, à mieux réagir la fois suivante.

Il y a quelques mois, j’ai découvert  La Discipline positive.

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Le principe de base est qu’un enfant qui a un comportement inadapté – voire inacceptable : car si toute émotion est légitime, tout comportement ne l’est pas – est un enfant qui n’a pas encore appris à gérer ses émotions et son crocodile.

Si on veut lui apprendre à accueillir ses émotions et adapter son comportement, c’est à nous, adultes, d’être un « role model » : les enfants sont bien plus en connexion directe que nous avec leur inconscient, avec le langage non-verbal, et apprennent en nous observant.

Et donc : Dire ce que je fais, et faire ce que je dis. 

Un jour dans un square, j’ai vu une mère dire à son fils en lui balançant une gifle : « Combien de fois je t’ai dit de ne pas taper sur ta sœur ? »
Quelle leçon aura retenue ce petit garçon ?

Penser, parler et agir positif :
toujours chercher une solution gagnant / gagnant.

Bien sûr, ce n’est pas tous les jours facile !
L’important reste : JOUR APRÈS JOUR, DE MIEUX EN MIEUX.

Et vous, comment faites-vous quand votre crocodile essaie de vous entraîner vers là où vous ne souhaitez pas aller ? L’espace des commentaires vous appartient !!! Partageons nos expériences ! 

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Au plaisir de vous y retrouver, et à demain !

Isabelle

Et pour aller plus loin :
(*) Livre Comment apprivoiser son crocodile, de Catherine Aymelet-Perissol
(**) selon l’expression utilisée par Marcia Benitah, thérapeute TIPI
(***) cf The Undervalued Self de Elaine N. Aron
Voir aussi le site de L’Atelier des parents, animé en France par Sophie Benkemoun : je lui dois tout !

Par ailleurs, si ça vous amuse de vous faire peur : lisez Alice Miller (Notre corps ne ment jamais, C’est pour ton bien) ou Olivier Maurel : La Fessée.