Fêtons l’amour !

Il ne vous aura pas échappé qu’aujourd’hui, 14 février, jour de la Saint-Valentin, est aussi le jour où toute la société de consommation nous enjoint de « fêter l’amour et les amoureux »…
Mais ne devrait-ce pas être tous les jours, la fête de l’amour ? Et ne devrait-on pas fêter tous les gens qu’on aime et qui comptent pour nous, comme c’est le cas apparemment outre Atlantique ?

Dans mon article #5 de mes 21 jours de pensée positive, je vous parlais de ce livre Love 2.0 qui m’a beaucoup touchée, dans lequel Barbara Fredrickson nous propose une nouvelle définition de l’amour : une émotion positive, qui crée une synchronie biochimique entre deux ou plusieurs personnes, se nourrit de la présence physique et fait que l’on se veut et se fait du bien mutuellement. Par définition, l’amour est donc fugitif, comme toute émotion, mais aussi non exclusif et… conditionnel.

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Autrement dit, l’amour, même si l’on ne peut pas le « commander » à l’origine, se travaille, et surtout s’entretient : en effet, le sentiment d’amour se nourrit d’émotions d’amour.

C’est cette idée-là que je trouve si belle, si positive et si optimiste : c’est l’addition, la multiplication de ces moments d’amour partagé… qui créent ce sentiment d’attachement, de confiance, d’intimité entre deux ou plusieurs personnes.

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Bref, non seulement soyons attentifs au quotidien à tous ces gens qui comptent pour nous… mais aussi aux étrangers, aux inconnus, à ces autres que l’on croise dans la rue… partageons des micro-moments d’amour autant qu’on peut, aussi souvent qu’on le peut, nourrissons-nous et nourrissons les autres de ces émotions positives qui font du bien et créent autour de nous des auras de bonheur. Regardons les gens dans les yeux, sourions-leur, écoutons-les, vraiment, soyons présents, dans l’instant présent : la vie et le bonheur se déclinent au présent.

Et pour aller un peu au-delà, ce  « jour des amoureux » est aussi pour moi l’occasion privilégiée de vous reparler de « polyamour », cet art des amours plurielles : le fait de pouvoir vivre simultanément plusieurs relations intimes, et que toutes les personnes concernées soient non seulement bien sûr au courant, mais d’accord pour partager un tel mode de vie.
Françoise Simpère

Car comme le dit Françoise Simpère, l’auteur du Guide des amours plurielles et de Aimer plusieurs hommes dans l’extrait de mon film LUTINE que j’ai le plaisir de vous offrir ci-dessous :
« Pourquoi serait-il mieux d’aimer une seule personne plutôt que plusieurs ? Dans la vie, on aime toujours plusieurs personnes, on a plusieurs amis, et si on allait voir un psy en lui disant : « J’ai un ami, je ne veux surtout pas qu’il en ait d’autres », il dirait : « Vous avez une pathologie de possessivité et d’angoisse. » Il n’y a que dans l’amour dit « amoureux », qu’on vous dit : « Il y a une seule personne qui peut vous convenir. »
Et moi du coup, de base, je me suis dit : Aimer plusieurs personnes, c’est naturel. En sachant aussi que l’amour dont je parle, c’est un amour qui est très vaste, c’est un éventail de relations, c’est pas seulement la passion… Et du coup, les amours s’additionnent, elles ne sont pas rivales. Je crois que les relations s’ajoutent, qu’elles apportent toutes quelque chose : une relation, c’est une alchimie entre une personne et une autre… et l’alchimie n’est jamais la même, puisque à chaque fois, ce sont des personnes différentes. »

(Pour recevoir le mot de passe qui vous permettra de visionner la vidéo, adhérez à la newsletter de Lutine & Cie.)

En espérant vous donner ainsi envie d’en savoir un peu plus sur cet art des amours plurielles,

Au plaisir, et à l’amour,
Isabelle

PS. Et si vous ne l’avez pas encore vu, il est encore temps de vous précipiter au cinéma voir CECI EST MON CORPS de Jérôme Soubeyrand, en 10ème semaine d’exploitation au cinéma La Clef : un film libre, libéré et libérateur, qui parle d’amour, et… de polyamour.
Demain dimanche 15 février, projection spéciale à 15h45 suivie d’un débat avec le réalisateur, Bruno Clavier, psychogénéalogiste et Alain Riou, chroniqueur cinéma, qui a écrit un très bel article sur le film que je vous encourage à lire, et qui commence comme ça :
« C’est un petit film unique, intense, impudique, délicat, fou de liberté, d’inspiration, de sage incertitude et de joie. Un film qui dit « Nous avons tous quelque chose de Dieu, qui est amour, et c’est d’ailleurs pour ça qu’on l’aime. Et qu’on s’aime ». Il le dit et il le prouve : CECI EST MON CORPS est une épopée, une comédie, un poème, une sorte d’évangile, mais avant tout une merveilleuse déclaration d’amour.»

Demain dimanche 15 février également, à 11h, projection au Majestic Bastille d’AFRICAINE, le très beau film de mon amie Stéphanie Girerd, suivie d’un débat avec l’équipe.

Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, Maïmouna Coulibaly reprend pour une représentation exceptionnelle vendredi 20 février à 20h30 au carreau du Temple son spectacle HÉ MARIAMOU !, là aussi un conte initiatique, mais sous la forme d’une comédie musicale dynamisante et euphorisante.

 

 

13 JOURS… #5 : L’Amour 2.0 et la Résonance positive

« Comment ça, jour 5 ?!« , vous dites-vous, alors même qu’hier je vous annonçais que lundi soir, j’étais « tombée » et qu’il me semblait donc, en toute honnêteté, devoir repartir au jour #1 de mes 13 jours d’affilée de pensée positive ?

Eh bien, il se trouve que ce matin, j’ai reçu un cadeau : et quel beau cadeau ! Car il me vient de Lise Theiler Rubinstein, la pionnière du Goal Mapping en français, et donc la représentante officielle de Brian Mayne, dont la lecture du livre la semaine dernière m’a inspiré ce challenge. Voilà ce que Lise m’a écrit en commentaire de mon article #4 :

« Chère Isabelle,
Je me suis engagée à faire équipe avec toi dans cette aventure au coeur de soi. J’y suis, j’y reste !
Ton dernier post est un merveilleux témoignage de ce qu’entend Brian Mayne. Lorsqu’il invite à 13 jours de pensée positive (cf son livre Goal Mapping), il entend cela comme un objectif, un cap à garder en vue SURTOUT quand la mer se fait grosse et peut à tout moment faire chavirer notre embarcation. Si la mer a été grosse pour toi le 3e ou 4e jour, tu as pourtant su garder le cap. Comme tu le dis, tu es « tombée » le 3e jour pour te relever ensuite et marcher à nouveau vers ton objectif. Donc, pour moi, aujourd’hui est ton 5e jour et non ton 2e jour de pensée positive… »

Chouette, alors !!! Merci, Lise ! Je reçois ton cadeau à sa juste valeur, et assume donc ici pleinement d’être aujourd’hui dans mon 5ème jour de pensée positive. Et je m’engage envers moi-même à « déborder » d’au moins 3 jours supplémentaires au-delà des 13 jours ! 😉

Depuis quelques jours, j’ai souvent en tête le « keyword to happiness » dont parle Marcia Reynolds dans Wander Women : mot-clé qui ouvre la porte du bonheur ? Mot-clé du bonheur ? Mot porte-bonheur ? Vous savez, ce mot-clé auquel penser quand on se sent fragilisé ou sur le terrain glissant d’une pensée négative ? (cf mon post #3 )

Je vous disais que le mien était CONFIANCE. Ma fille de 5 ans a choisi « PRINCESSE ». Et mon amie Nadia m’a écrit que le sien était AMOUR.

Ça tombe bien : je voulais justement vous parler d’amour ! Mais d’une nouvelle définition de l’amour. D’une définition révolutionnaire de l’amour. Telle que nous la propose Barbara L. Fredrickson dans son livre Love 2.0.

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L’amour selon Barbara L. Fredrickson est de la « résonance positive » (positivity resonance ») :
– il s’agit d’une émotion positive partagée entre deux personnes (ou plus) ;
– qui provoque une synchronisation biochimique et de comportements entre les personnes concernées
– qui se veulent et se font du bien mutuellement.

Waouh ! Pour elle, l’amour est donc par essence fugitif (comme l’est une émotion), non exclusif (puisqu’on peut en partager avec toute personne, pas seulement nos proches), et conditionnel (puisque l’une des conditions est de se vouloir du bien mutuellement).

Et on peut apprendre à en créer et en vivre à volonté ! Et plus on en crée et plus on en vit… plus on en crée et plus on en vit !

Révolutionnaire, non ?

Et Barbara L. Fredrickson de nous encourager à pratiquer la méditation de bienveillance (en anglais : « LKM » pour Loving-Kindness Meditation) : ça sera mon prochain challenge !

Et vous, pratiquez-vous déjà la méditation ? Avez-vous choisi votre mot porte-bonheur ?

L’espace des commentaires ci-dessous est pour vous : je vous y attends !

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À demain, avec amour et bienveillance,

Isabelle

 

PS. J’ai reçu pendant que j’écrivais ce post un texto d’une violence inouïe de la part du père de mes enfants. Comme j’ai décidé de PENSER POSITIF… j’ai choisi de me connecter au mot porte-bonheur de Nadia : AMOUR ! Qui là, s’avère plus opérationnel que « confiance ». Je me connecte à l’amour universel, à la SOURCE (cf The Tools, le livre) et à mon higher Self, selon Susan Jeffers. Et je résiste ! AMOUR est donc bien le mot du jour ! Merci, Nadia !

PPS. Vous trouverez aussi un chapitre entier consacré à ces « micro-moments d’amour » selon Barbara L. Fredrickson dans le livre de Florence Servan-Schreiber : Power Patate.