13 JOURS… #13 : La Discipline positive

Waouh ! Déjà le 13ème jour ! Le temps passe vite quand on s’amuse…

Aujourd’hui je n’ai pas « cédé à des pensées négatives », mais j’ai eu un peu de mal à gérer une émotion forte.

Je l’ai repérée, accueillie… mais un peu tard : ma première réaction a été une réaction classique de défense – l’attaque !

(Vous savez, notre « crocodile intérieur » – notre cerveau reptilien – qui, quand il se sent menacé, réagit en fight, flight ou freeze ? Il attaque (s’il pense avoir une chance de gagner), fuit (s’il se sent en situation d’infériorité) ou « fait le mort » (s’il ne peut ni attaquer, ni fuir, il se met en mode « freeze » : c’est le fameux état de « dissociation » en cas d’agression, notamment).(*)

Une de mes amies me disait récemment qu’elle avait constaté que c’était précisément dans ce moment où on est « chaud bouillant » (**) que la pratique de la méditation se révèle un atout précieux : comme on a l’habitude de regarder passer ses pensées et ses émotions, on se souvient plus facilement, quand notre pilote automatique nous ferait réagir à la violence par de la violence, de d’abord respirer.

Ça n’a l’air de rien, et pourtant, c’est si important : PENSER À RESPIRER ! 

C’est d’autant plus important avec un enfant : car si lui réagit avec son crocodile (il se sent menacé, il attaque !), c’est à nous, adulte, de repérer le piège du rapport de forces dans lequel il essaie (son crocodile) de nous entraîner.

Sur le moment, ça peut paraître tellement tentant d’avoir recours à la punition !

Oui mais… qu’apprenons-nous à nos enfants quand on les punit ? À se soumettre au rapport de forces : on leur apprend l’humiliation. Ils obéissent non parce qu’ils sont convaincus, mais parce qu’ils ont peur. On leur apprend le « ranking » (la hiérarchie, le pouvoir, la soumission) au lieu du « linking » (le lien d’amour, de respect, d’altruisme, de compassion).(***)

C’est sûr, sur le moment, ça « marche » : ils obéissent. Oui mais… à long terme ?

L’enjeu est donc au contraire d’apprendre à nos enfants la collaboration, le respect, la résolution de conflits : il n’y a pas de « problèmes », il n’y a que des solutions. Il n’y a pas d' »échecs », il n’y a que des « expériences » qui nous apprennent à mieux vivre, à mieux aimer, à mieux réagir la fois suivante.

Il y a quelques mois, j’ai découvert  La Discipline positive.

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Le principe de base est qu’un enfant qui a un comportement inadapté – voire inacceptable : car si toute émotion est légitime, tout comportement ne l’est pas – est un enfant qui n’a pas encore appris à gérer ses émotions et son crocodile.

Si on veut lui apprendre à accueillir ses émotions et adapter son comportement, c’est à nous, adultes, d’être un « role model » : les enfants sont bien plus en connexion directe que nous avec leur inconscient, avec le langage non-verbal, et apprennent en nous observant.

Et donc : Dire ce que je fais, et faire ce que je dis. 

Un jour dans un square, j’ai vu une mère dire à son fils en lui balançant une gifle : « Combien de fois je t’ai dit de ne pas taper sur ta sœur ? »
Quelle leçon aura retenue ce petit garçon ?

Penser, parler et agir positif :
toujours chercher une solution gagnant / gagnant.

Bien sûr, ce n’est pas tous les jours facile !
L’important reste : JOUR APRÈS JOUR, DE MIEUX EN MIEUX.

Et vous, comment faites-vous quand votre crocodile essaie de vous entraîner vers là où vous ne souhaitez pas aller ? L’espace des commentaires vous appartient !!! Partageons nos expériences ! 

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Au plaisir de vous y retrouver, et à demain !

Isabelle

Et pour aller plus loin :
(*) Livre Comment apprivoiser son crocodile, de Catherine Aymelet-Perissol
(**) selon l’expression utilisée par Marcia Benitah, thérapeute TIPI
(***) cf The Undervalued Self de Elaine N. Aron
Voir aussi le site de L’Atelier des parents, animé en France par Sophie Benkemoun : je lui dois tout !

Par ailleurs, si ça vous amuse de vous faire peur : lisez Alice Miller (Notre corps ne ment jamais, C’est pour ton bien) ou Olivier Maurel : La Fessée.

13 JOURS… #12 : Mes pensées créent ma réalité

Il est bon, parfois, de se souvenir de pourquoi on fait telle ou telle chose.

C’est à ça que sert aussi, pour moi, la  cloche de pleine conscience dont je vous parlais hier (*) : se ramener à soi, se rappeler à son propre « bon souvenir ».

Depuis maintenant douze jours que je m’astreins, jour après jour, à ces articles de pensée positive, je me suis souvent posé la question : pourquoi me suis-je lancé à moi-même ce challenge ?

Je crois qu’après des années de lectures et d’ateliers de développement personnel, j’ai ressenti comme un déclic en découvrant le Goal Mapping de Brian Mayne (**) : on dit souvent que le maître arrive quand l’élève est prêt.

Sa suggestion de challenge de 13 jours d’affilée de pensée positive est tombée à pic : au moment même de la mise en place de la garde alternée pour mes enfants contre laquelle je m’étais battue depuis des années. Le moment ou jamais pour moi de lâcher prise : l’univers m’envoyait un message, je pouvais choisir de l’entendre… ou pas.

J’ai été convaincue par l’argumentation : le négatif entraîne le négatif, le positif entraîne le positif. Mais aussi par : le cerveau est comme un muscle qu’on peut entraîner, jour après jour, pour lui apprendre de nouveaux chemins.  

Décider de penser positif est une chose, y arriver en est une autre. Comme il n’y a rien de tel pour tenir un objectif que de le rendre public en l’annonçant au monde, j’ai alors… « lancé mon sac par-dessus le muret » (***).

Mon objectif en tenant ce blog, jour après jour, était de me tenir à cette discipline de la pensée positive : prendre conscience des ornières qui bordent mon chemin, les reconnaître pour ce qu’elles sont, et les éviter… Plutôt que de me laisser aller à la déprime : penser plus haut, plus loin et ne jamais oublier qu’après la pluie, vient le beau temps, et qu’au-dessus des nuages, le ciel est bleu. (****)

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Bien sûr, depuis douze jours, j’ai eu des moments de doutes, ou de déprime : mais grâce à ce challenge, j’ai refusé de me laisser entraîner par ces pensées qui, après tout, n’étaient que des pensées. Nos pensées ne sont pas la réalité. Nos pensées, en revanche, activent en nous des chemins qui déclenchent des émotions. Et ces émotions peuvent déclencher à leur tour des sensations agréables ou désagréables.

Alors, plutôt que d’écouter nos pensées négatives, qui à leur tour déclenchent en nous des émotions et des sensations désagréables (car il n’y a pas d’émotions « négatives » ou « positives » en soi), qui alimentent en retour de nouvelles pensées négatives – c’est la spirale vers le bas -, accueillons nos émotions pour ce qu’elles sont… acceptons-les… reconnaissons-les… sans jugement… et faisons le choix d’une pensée positive, qui nous permettra de sortir de l’ornière.

J’aurais pu vivre cette première semaine de garde alternée imposée comme une « punition », comme une « défaite »… j’ai choisi d’en célébrer le positif.

C’est à ça, bien sûr, et principalement, que me sert au quotidien, et depuis douze jours, ce challenge de pensée positive.

Et j’en vois déjà, jour après jour, et de mieux en mieux, les bénéfices : je suis plus heureuse, plus sereine, je garde le cap. Vous savez ce que m’a dit ma coiffeuse ce matin : « Ça va mieux, toi, non ? Tu as l’air plus ouverte, plus légère ». Waouh !!! 😉

Et vous, à combien de jours d’affilée de pensée positive en êtes-vous ? Comment ça se passe ?
L’espace des commentaires ci-dessous vous est réservé : au plaisir de vous y retrouver et de partager avec vous. 

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Et à demain, pour de nouvelles pensées positives !

Isabelle

(*) cf mon post #11 : pour installer le gong sur votre ordinateur, cliquez ici

(**) Cliquez ici pour une soirée de découverte gratuite du Goal Mapping avec sa représentante en France le 21 novembre à Paris ! Pour plus de renseignements, vous pouvez lui envoyer un mail.

(***) cf 3 Kifs par jour de Florence Servan-Schreiber et mon post #1

(****) En cherchant comment illustrer « Après la pluie, vient le beau temps », j’ai soudain réalisé que ma fille de 5 ans dessine toute la journée… des arcs-en-ciel !
J’ai pris cette photo le soir-même de la sortie en salles de mon premier long-métrage, Tout le plaisir est pour moi, il y a tout juste dix ans : je ne l’avais pas revue depuis ! J’y vois bien sûr un signe… positif ! 😉

 

13 JOURS… #11 : La Cloche de pleine conscience

Aujourd’hui, comme tous les jours d’ailleurs, je pourrais ruminer, comme je le faisais avant, sur « tout ce que je voulais faire mais que je n’ai pas eu le temps de faire… » : c’était mon côté « exigeante et perfectionniste », mon côté « Je veux toujours en faire plus » , et « jamais contente » .

Ça vous dit quelque chose, « Peut mieux faire » ?
Combien de générations ont été traumatisées par des « Peut mieux faire » ?

Certes, on peut souvent faire « mieux »… ou pas !
Car parfois, le mieux est l’ennemi du bien !

Quand je me suis lancée dans l’aventure de mon deuxième long-métrage, LUTINE, si j’avais voulu « tout faire bien » comme je l’exigeais de moi-même avant… je serais encore en train de peaufiner le scénario !

Je ne remercierai jamais assez Tal Ben Shahar et son Apprentissage de l’imperfection :  chaque jour, en pensant à lui, je me lançais AVANT de me sentir prête ! Et aujourd’hui, à peine deux ans après la toute première intuition du film, on arrive presque au bout du montage-image !

Alors je continue sur ma lancée, et tous les soirs, je note mes « 3 kifs » (*) de la journée, en choisissant de valider le positif et de célébrer tout ce que j’ai réussi à faire !

Aujourd’hui, je suis hyper fière et heureuse de vous annoncer la naissance de ce site « pro » : lutineetcie.com (avant j’écrivais sur wordpress.com). Yeaaaahhh !

Et dans mon journal de gratitude, je tiens à remercier mon amie Elisabeth (**) dont les méditations et les posts m’inspirent au quotidien et grâce à laquelle j’ai découvert un outil assez merveilleux… et si émouvant pour moi : la « mindfulness bell« .

En cliquant sur ce site fungie.info/bell, vous pourrez en effet programmer (à intervalles réguliers ou de manière aléatoire) un gong de moines bouddhistes : cette cloche de pleine conscience nous rappelle à nous-mêmes, et à notre centre. Quand elle sonne, elle nous invite à nous recentrer sur nous : à respirer en pleine conscience.

Les premières fois que je l’ai entendue – que je l’ai « écoutée » plutôt, et accueillie pleinement – les larmes me sont montées aux yeux, direct : il faut croire qu’elle résonnait très profondément en moi.

J’ai fini par réaliser qu’elle me rappelait l’horloge du salon de mes arrières-grands-parents quand j’étais petite : une très émouvante façon de me recentrer sur moi, sur qui je suis, et ce qui compte vraiment pour moi.

L’occasion aussi, après ces respirations en pleine conscience, de se poser la question : « Suis-je en train de faire ce que j’ai décidé et choisi de faire ? Est-ce que ce que je fais me rapproche du chemin qui est le mien ? »

Merci, merci à la vie, merci à Thich Nhat Hanh, le moine vietnamien à l’origine de cette mindfulness bell, entendue dans mon appartement parisien aujourd’hui.

Et vous, que faites-vous pour vous rappeler à votre bon souvenir ?
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Au plaisir, et à demain,

Isabelle

(*) cf 3 Kifs par jourde Florence Servan-Schreiber
(**) cf la page Facebook d’Elisabeth : Mieux-être au travail
Et merci à Marie, la Fée des blogs, pour m’avoir accompagnée dans cette mutation de mon site.

13 JOURS… #10 : Le « Naouabit »

Aujourd’hui, je veux vous parler d’un sujet qui me passionne : la créativité.

Quand j’écris, quand je crée, quand je « suis dedans »… j’ai un sentiment incroyable de bonheur intense.

Et pourtant, alors même que je sais que c’est ÇA qui me rend heureuse… souvent j’ai du mal à « m’y mettre » : je repousse, je « traîne », je réponds à mes mails, je surfe sur le Net, je regarde les posts des uns et des autres sur Facebook, je… fais la vaisselle, sors le linge de la machine, range les chambres des enfants, nettoie la litière des chats… Je lis aussi, beaucoup. Bref… je procrastine.

Ça vous parle ?!

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Une des personnes qui m’a le plus aidée, un jour où je lui disais que le plus dur pour moi avec l’écriture était souvent de « m’y mettre« , est un ami psy (en Gestalt), qui m’a dit : À chaque fois que tu t’entends dire « je dois »… remplace par « je veux » !

Depuis, en effet, quand je me surprends à dire : « Oh la la, je suis en retard sur mon programme, faut que j’aille écrire…« , je rectifie aussitôt : « Non, non, pas « faut que… » ni « je dois » : 

JE VEUX ÉCRIRE !

C’est ce qui me remet en phase avec mes « pourquoi » je veux écrire : parce que c’est ce qui me rend heureuse, ce qui me donne l’impression d’être en phase avec moi-même, ce qui fait que j’avance sur le chemin de ma vie, ce qui me motive pour me lever le matin : pour partager ma vision avec le plus grand nombre, faire du bien autour de moi, apporter ma contribution au monde.

Et… ça marche !

Je me souviens aussi lui avoir dit : « Quand je me sens inspirée, je mets ma musique, et alors plus rien ne peut m’arrêter… mais ça me prend un temps fou avant d’être dans cet état d’inspiration. »

Son conseil a alors été de mettre la musique AVANT de me sentir prête, afin de provoquer cet état d’inspiration

Alors c’est ce que je fais :  je mets la musique à fond (j’ai une liste « Best of Écrire »), je chante à tue-tête (sans doute une façon d’occuper, voire d’anesthésier, mon cerveau gauche : j’ai des voisins sympa !) et aussi… je mets mon chronomètre pour 25 minutes sans interruption, en ayant pris soin de couper le son de mon portable et les alertes mail sur mon ordinateur !

C’est en effet un autre « truc » que j’ai trouvé (*) et qui marche : pour « s’y mettre », et ne pas avoir l’impression que du coup, on est parti pour trois heures – ce qui fait qu’en réalité, on repousse le moment de « s’y mettre » en trouvant d’autres choses urgentes à faire (comme euh…étendre le linge) – s’y mettre pour « seulement 25 minutes« , mais 25 minutes vraiment, 25 minutes effectives (en coupant le son du portable et le wifi sur l’ordi, en s’interdisant de se faire un thé ou une pause-pipi) :

25 MINUTES SEULEMENT, MAIS 25 MINUTES VRAIMENT !

Ça vous met dans un état d’urgence et de concentration que je trouve rudement efficace.

Et cet état de concentration intense, où on a l’impression que « la terre pourrait s’arrêter de tourner, on ne s’en rendrait pas compte« , c’est… le bonheur ! Rien que ça ! Mais ça… on en reparlera ! 😉

Et vous, c’est quoi, votre « truc » pour « vous y mettre » ?! 
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Isabelle

(*) dans un livre que j’appelle le « Naouabit » : en réalité, The Now Habit.

13 JOURS… #9 : La Méditation de pleine conscience

Bonjour,

aujourd’hui, je pensais vous parler de créativité : hier, emportée par mon élan, je croyais m’être avancée sur mon article d’aujourd’hui ! Bien sûr, la vie en a décidé autrement… – sinon ça serait pas drôle ! 😉

Alors que je me réjouissais d’avoir devant moi une journée sereine sans interruption ou distraction extérieures, j’ai en réalité passé trois heures à m’inquiéter pour une amie qui ne me répondait pas… et qui après m’a reproché de m’être inquiétée pour rien.

Et là… je les ai repérées, ces vilaines pensées négatives si promptes à se réveiller et à me faire basculer en mode de ce qu’Elaine N. Aron, dans The Undervalued Self, appelle le « ranking » : se comparer, se mettre en rapport en force ou de soumission ; ce que j’ai hérité de quand j’étais petite fille et qu’on me disputait parce que ce que j’avais fait n’était « pas bien » et que les grands étaient « fâchés contre moi« , « déçus » (et sans doute, concluais-je, ne m’aimaient plus).

Alors j’ai fait ce qu’Elaine N. Aron suggère en cas de « ranking » : j’ai fait du « linking » – du lien : je me suis connectée aux gens que j’aime et qui m’aiment, telle que je suis, et sans jugement, en accueillant mes émotions pour ce qu’elles sont : des émotions, passagères, fugitives, aussi intenses qu’elles puissent l’être sur le moment.

J’ai retrouvé le sourire. Et je me suis connectée à la page Facebook de mon amie Elisabeth, qui depuis son Vietnam lointain nous envoie des méditations en pleine conscience : méditation de douceur et de bienveillance, méditation de gratitude, méditation… de vaisselle, méditation de chocolat !!! (Si, si, vous avez bien lu : j’adore !)

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La méditation sur mes zones de douleur m’a aidée à débloquer cette sensation de vertèbre coincée : celle qui est en liaison avec mon diaphragme, et que je bloque sous le coup d’une émotion négative en arrêtant de respirer ; la méditation de gratitude m’a fait remercier l’univers que mon amie soit en bonne santé, et que j’aie tant de chance d’avoir la vie que j’ai, avec toutes ces belles personnes qui m’entourent.

Et mes pensées négatives… n’auront même pas duré une minute ! Waouh !!! 😉 Je suis fière de moi et de mes progrès : jour après jour, et de mieux en mieux, step by step et Bird by Bird, comme l’écrit Anne Lamott…

Merci la vie ! 😉

Et vous, pratiquez-vous déjà la méditation de pleine conscience ?
Les pages de commentaire ci-dessous… vous attendent ! 

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Isabelle

13 JOURS… #8 : Ma créativité : réconciliation de mes deux cerveaux

Aujourd’hui, j’avais décidé de vous parler de créativité… et de sa compagne,  la résistance !

Mais en écrivant ces mots, j’ai soudain eu comme un « insight » (un flash) : cette lutte entre la créativité et « la Résistance », comme l’appelle Steven Pressfield dans The War of Art  (vous savez, ces petites voix intérieures qui vous poussent à faire tout sauf ce que vous avez décidé de faire et qui pourtant vous aiderait à vous sentir bien (écrire un scénario ou un roman, créer votre site Web, faire un régime, arrêter de fumer, vous mettre au sport…)) n’est-elle pas au fond une lutte entre notre cerveau droit, celui qui est en communication directe avec notre subconscient, notre imagination, qui nous parle en images, et notre cerveau gauche : qui nous parle avec des mots, des pensées prétendument « rationnelles » et logiques, et marche souvent comme un censeur intérieur ?

Si je veux être en état de créativité, l’idée n’est-elle pas tout simplement de :
1) faire taire mon censeur, le cerveau gauche
2) afin de libérer mon ami, le cerveau droit ?

J’ai toujours pensé que j’étais ce qu’on appelle une « intellectuelle » : à l’école, j’étais la « bonne élève » (vous savez, genre Agnan dans Le Petit Nicolas : avec des lunettes, nulle en sport, et en plus, en ce qui me concerne, avec un corset (ce qui n’a rien arrangé au moment de mon adolescence, vous pouvez me croire !)

Bref, j’ai toujours su que j’étais « intelligente » parce que j’étais « bonne à l’école », mais je pensais que mon intelligence était « seulement scolaire » (donc cerveau gauche), quand par ailleurs, je me sentais « infoutue » de fonctionner dans la société (donc pas du tout « cerveau droit »).

Je sais bien sûr maintenant que c’était ce qu’on appelle une « croyance limitante » héritée de mon enfance et de mon sentiment d’inadéquation et d’imposture permanent.

Je vous en donne un exemple ? Vous verrez, il est édifiant !

Après des études classiques brillantes, je suis entrée à la FEMIS, l’école nationale supérieure du Cinéma en France. Croyez-vous que pour autant, j’avais confiance en moi ? Que nenni !

Pendant les quatre ans qu’ont duré mes études, à chaque fois (oui, oui, vous avez bien lu : à chaque fois) que je recevais une lettre de la FEMIS, j’avais comme une décharge d’adrénaline en ouvrant l’enveloppe : je craignais qu’on ne m’annonce qu’il y avait eu une erreur dans la correction du concours, et qu’en réalité, je ne faisais pas partie des élèves.

C’est en conscientisant cette peur panique en me disant un jour :  » Mais puisque mon film de fin d’études est terminé et que je suis diplômée : ils ne peuvent plus me virer ?!  » que j’en ai pris la mesure et que j’ai cessé de trembler à chaque fois que je recevais un courrier de la FEMIS…

Incroyable, non ? Mais vrai ! 😉

Alors aujourd’hui, si vous aussi vous vous êtes senti(e) toute votre vie « vilain petit canard« , avec un sentiment d’inadéquation et d’imposture dans cette société, j’ai un cadeau pour vous : je veux vous parler du livre qui m’a ouvert les portes de mon cerveau droit et m’a réconciliée avec moi-même.

Ce livre qui a changé ma vie, qui a fait qu’au lieu de me sentir « vilain petit canard » comme depuis toujours, j’ai réalisé que j’étais un cygne… c’est Je pense trop, de Christel Petitcollin.

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Christel, si vous me lisez… je vous suis pour toujours reconnaissante de tout ce que vous m’avez donné et apporté.

J’ai depuis découvert en complément les livres de Elaine N. Aron sur l’hypersensibilité, qui m’ont à leur tour permis de mieux comprendre qui je suis.

Aujourd’hui, je m’accepte telle que je suis : différente, et riche de ma différence.

C’est tout ce chemin, en passant par les 3 Kifs par jour de Florence Servan-Schreiber et les lectures inspirantes sur la piste desquelles elle m’a mise, qui m’a amenée à la pensée positive.

Aujourd’hui, avec la découverte du Goal Mapping que je vis comme la réconciliation entre mon cerveau gauche et mon cerveau droit, j’ai l’impression que la boucle est bouclée, et que j’ai maintenant à ma disposition tous les outils dont j’ai besoin pour me réaliser et avancer sur le chemin de ma créativité !

Et vous, quels sont les livres qui ont révolutionné votre vie et votre manière de penser ?
L’espace des commentaires ci-dessous… est pour vous !

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Au plaisir de vous y retrouver !

Isabelle

En cadeau BONUS, la bande-annonce du Vilain Petit Canard réalisé par Garri Bardine, qui est une merveille que je vous encourage à découvrir avec vos enfants si vous en avez !

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13 JOURS… #7 : Accueillir mes émotions

Ça y est, ce matin mes enfants sont partis chez leur père pour la 1ère fois : mise en place de la garde alternée.

En remontant de l’école, j’avais du mal à retenir mes larmes tout en me disant : « Non non, ne pas pleurer : je dois penser positif ». 

Oui mais voilà : penser positif, ce n’est pas non plus réprimer ou refouler ses émotions. C’est surtout ne pas se laisser entraîner dans le tourbillon et la spirale descendante des émotions et des pensées négatives qui s’auto-nourrissent les unes les autres : quand on se sent triste, notre poitrine se resserre, on respire moins largement, et on a tendance à nourrir des pensées tristes, voire déprimantes ou pessimistes.

Je me suis par exemple surprise à me demander ce qu’il se passerait si un de mes enfants, comme le frère d’un petit copain de ma fille, devait être hospitalisé pendant plusieurs jours : ce pourrait être ça aussi, la garde alternée – que je n’ai pas accès à sa chambre d’hôpital.

Et là, soudain, j’ai pris conscience de la spirale, et j’ai dit « STOOOOP !« . J’ai le droit d’être triste, c’est légitime, même, que je sois triste : la situation évidemment réactive la douleur de cette décision de justice que je trouve tellement in-juste… et au-delà, toute l’histoire qui y a mené.

Mais pleurer n’est pas la même chose que céder aux petites voix négatives et porteuses d’angoisses de ce qui n’existe même pas ! Pleurer, reconnaître mon chagrin, ma douleur du moment, c’est accepter mes émotions telles qu’elles sont, les accueillir sans jugement, dans leur réalité et leur légitimité.

Comme je dis souvent à mes enfants : toute émotion est légitime, tout comportement ne l’est pas.

Il ne s’agit pas de se « forcer » à penser positif, mais de prendre conscience des petites voix intérieures qui cherchent à nous entraîner sur la pente du négatif, et à ce moment-là, de « switcher » ! 

Alors j’ai pleuré quelques minutes, pour accueillir cette émotion de tristesse en moi… et puis j’ai pensé : j’ai une semaine devant moi pour travailler, monter mon film, écrire, dormir le matin, aller au cinéma le soir… Et les enfants, eux, seront de toute façon la plupart de leur temps à l’école et… ÇA IRA !

Le travail sur les émotions, c’est tous les jours, à tous les instants. Un des livres qui, pour moi, a été une révélation est L’Intelligence émotionnelle de Daniel Goleman : une révolution copernicienne.

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Et plus près de nous, le travail de Catherine Aimelet-Périssol, qui dirige l’institut de logique émotionnelle et a notamment écrit Comment apprivoiser son crocodile, m’aide énormément au quotidien : elle organise des ateliers que je recommande chaudement à toutes celles et tous ceux qui sont sur Paris. (*)

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Je suis aussi très intéressée par le travail développé par l’association TIPI  (Technique d’Identification sensorielle des Peurs inconscientes), le principe étant que quand on ressent une forte émotion négative, on reporte son attention sur son ressenti physique : où et comment se manifeste la sensation désagréable ? Comment évolue-t-elle ? Jusqu’à ce qu’elle disparaisse d’elle-même…

C’est ce que j’ai fait ce matin… et j’ai retrouvé une respiration plus sereine et séché mes larmes.

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Un 7ème jour de pensée positive au cours duquel j’ai re-regardé pour la 1ère fois en entier le montage de mon film Lutine, que je n’avais pas revu depuis le 20 juin… quelques jours après la 1ère audience. J’étais comme « bloquée », en mode « je retiens ma respiration ».

Aujourd’hui, je retrouve mon souffle et ma direction.

Et vous, acceptez-vous vos émotions ? L’espace de commentaires ci-dessous vous est réservé : je vous y attends ! 


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Je vous embrasse.
Je vous aime.

Isabelle

(*) Vous ai-je déjà dit que je ne crois pas au hasard ? Je découvre à l’instant que Catherine Aimelet-Périssol organise précisément CE SOIR vendredi 7 novembre à 19h30 un atelier « Se connaître avec la Logique émotionnelle » (entrée libre, au métro Notre-Dame des Champs), ainsi qu’un 2ème, le 20 novembre : Construire son couple avec la Logique émotionnelle. Pour sûr, j’y serai !

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13 JOURS… #6 : Mes 3 Kifs par jour

Bonjour,

Ce matin de ma 6ème journée de pensée positive commençait par un examen gynéco moyen sympa (les filles me comprendront !), et toujours un peu angoissant, malgré tout.

En sortant, consciente de mon côté « grrrrumphh« , j’ai décidé de « faire le switch » dans mon cerveau et je me suis branchée sur : « Comment PENSER POSITIF ? »

J’ai alors trouvé qu’il faisait grand soleil, et que c’était bien agréable.
La pensée suivante a aussitôt été : « Et si, plutôt que de rentrer en métro, je prenais un vélib ? »
Chouette, ça veut dire que ça marche vraiment, ce truc « Une pensée positive entraîne une pensée positive«  ?!

Pas si simple… car aussitôt j’ai pensé : « Bof, pas cool, le trajet, et en plus, ça monte… »

Consciente que cette pensée-là était non seulement un effet de ma « Résistance », comme l’appelle Steven Pressfield dans The War of Art, mais surtout une manifestation patente de ma pente naturelle à la flemme, j’ai alors eu l’idée de convoquer un « outil » proposé dans The Tools : passer AU-DELÀ du truc « pas cool » pour penser à « l’APRÈS » (autrement dit, la gratification décalée).

J’ai donc pensé : « Oui, mais après, je me sentirai tellement mieux physiquement et aussi tellement fière d’avoir vaincu ma Résistance ! » 

Et alors…  je suis rentrée chez moi en vélib, toute fière et toute contente de moi ! 😉

Faire un minimum de 20 minutes d’exercice physique par jour est un pré-requis pour se sentir bien dans son corps, donner de l’oxygène à ses neurones… et donc se sentir bien dans sa tête et penser positif ! C’est prouvé scientifiquement !
Il m’aura fallu près de 40 ans pour l’entendre, et quelques années de plus pour non seulement le croire vraiment, mais surtout l’appliquer ! 😉

Alors, pour vous aider à peut-être, vous, gagner du temps, je vous livre en cadeau bonus et en toute transparence, les 6 « trucs » affichés sur mon frigo (enfin… 5 + 1 pas écrit) : ça  m’aide à les garder en tête quand j’ai une baisse de moral et de physique (en général, ça va ensemble), ou un coup de stress :

  • Dormir régulièrement (je vous en parlais déjà dans mon post #4) ;
  • Manger sainement (pas besoin de vous faire un dessin sur ce coup-là, mais quand même, le voir écrit en toutes lettres sur mon frigo quand je peux avoir la tentation de tomber dans les desserts des enfants en cas de petite baisse de régime (c’est le cas de le dire !)… c’est pas du luxe !
  • 20 mn d’exercice physique par jour ;
  • 10 longues respirations 3 fois par jour + 10 mn de méditation (ça, c’est encore du virtuel pour moi, mais au moins, c’est sur mon frigo : c’est un début !  Validons le positif !!! ;
  • 3 kifs par jour !
  • Faire l’amour (euh… c’est celui-là qui n’est pas sur mon frigo, rapport à mes enfants) ;

Certain(e)s d’entre vous se demandent peut-être ce que j’entends par « 3 Kifs par jour » ?
C’est un cadeau de Florence Servan-Schreiber, que je tiens ici à remercier publiquement et chaleureusement !

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Il s’agit, chaque soir, de noter dans un « carnet de kifs » au moins trois choses qui vous ont « fait kiffer » dans la journée : que ce soit des choses importantes (une réussite au boulot, une déclaration d’amour, le bonheur de mes enfants hier à dessiner…) ou des « petites choses » (rentrer chez moi en vélib, le sourire d’une vieille dame avec qui j’ai échangé deux mots au feu rouge, le plaisir de mon fils à l’instant quand je l’ai félicité d’avoir remonté de l’école ses trois gilets, dont deux des jours précédents…).

Croyez-moi : les 3 kifs par jour, ça marche !!!

Quand je me sens un peu déprimée, souvent il m’arrive de me demander où j’en suis de « mes kifs » : c’est alors que je réalise que je n’ai pas tenu mon carnet depuis quelques jours, voire une semaine ou plus.
Alors je reprends mon carnet et mon agenda, j’essaie de me souvenir d’au moins trois choses positives par jour : et au bout de quelques minutes, j’ai retrouvé la patate ! (*)

Vraiment ! Essayez, vous aussi, et vous m’en direz des nouvelles !!! 😉

Et vous, quels sont vos 3 kifs de la journée ?!! (Enfin, ceux que vous pouvez partager…)
L’espace des commentaires ci-dessous vous appartient ! 

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Kiffez bien et… à demain !

Isabelle

(*) Clin d’œil au 2ème livre de FSS : Power Patate !

13 JOURS… #5 : L’Amour 2.0 et la Résonance positive

« Comment ça, jour 5 ?!« , vous dites-vous, alors même qu’hier je vous annonçais que lundi soir, j’étais « tombée » et qu’il me semblait donc, en toute honnêteté, devoir repartir au jour #1 de mes 13 jours d’affilée de pensée positive ?

Eh bien, il se trouve que ce matin, j’ai reçu un cadeau : et quel beau cadeau ! Car il me vient de Lise Theiler Rubinstein, la pionnière du Goal Mapping en français, et donc la représentante officielle de Brian Mayne, dont la lecture du livre la semaine dernière m’a inspiré ce challenge. Voilà ce que Lise m’a écrit en commentaire de mon article #4 :

« Chère Isabelle,
Je me suis engagée à faire équipe avec toi dans cette aventure au coeur de soi. J’y suis, j’y reste !
Ton dernier post est un merveilleux témoignage de ce qu’entend Brian Mayne. Lorsqu’il invite à 13 jours de pensée positive (cf son livre Goal Mapping), il entend cela comme un objectif, un cap à garder en vue SURTOUT quand la mer se fait grosse et peut à tout moment faire chavirer notre embarcation. Si la mer a été grosse pour toi le 3e ou 4e jour, tu as pourtant su garder le cap. Comme tu le dis, tu es « tombée » le 3e jour pour te relever ensuite et marcher à nouveau vers ton objectif. Donc, pour moi, aujourd’hui est ton 5e jour et non ton 2e jour de pensée positive… »

Chouette, alors !!! Merci, Lise ! Je reçois ton cadeau à sa juste valeur, et assume donc ici pleinement d’être aujourd’hui dans mon 5ème jour de pensée positive. Et je m’engage envers moi-même à « déborder » d’au moins 3 jours supplémentaires au-delà des 13 jours ! 😉

Depuis quelques jours, j’ai souvent en tête le « keyword to happiness » dont parle Marcia Reynolds dans Wander Women : mot-clé qui ouvre la porte du bonheur ? Mot-clé du bonheur ? Mot porte-bonheur ? Vous savez, ce mot-clé auquel penser quand on se sent fragilisé ou sur le terrain glissant d’une pensée négative ? (cf mon post #3 )

Je vous disais que le mien était CONFIANCE. Ma fille de 5 ans a choisi « PRINCESSE ». Et mon amie Nadia m’a écrit que le sien était AMOUR.

Ça tombe bien : je voulais justement vous parler d’amour ! Mais d’une nouvelle définition de l’amour. D’une définition révolutionnaire de l’amour. Telle que nous la propose Barbara L. Fredrickson dans son livre Love 2.0.

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L’amour selon Barbara L. Fredrickson est de la « résonance positive » (positivity resonance ») :
– il s’agit d’une émotion positive partagée entre deux personnes (ou plus) ;
– qui provoque une synchronisation biochimique et de comportements entre les personnes concernées
– qui se veulent et se font du bien mutuellement.

Waouh ! Pour elle, l’amour est donc par essence fugitif (comme l’est une émotion), non exclusif (puisqu’on peut en partager avec toute personne, pas seulement nos proches), et conditionnel (puisque l’une des conditions est de se vouloir du bien mutuellement).

Et on peut apprendre à en créer et en vivre à volonté ! Et plus on en crée et plus on en vit… plus on en crée et plus on en vit !

Révolutionnaire, non ?

Et Barbara L. Fredrickson de nous encourager à pratiquer la méditation de bienveillance (en anglais : « LKM » pour Loving-Kindness Meditation) : ça sera mon prochain challenge !

Et vous, pratiquez-vous déjà la méditation ? Avez-vous choisi votre mot porte-bonheur ?

L’espace des commentaires ci-dessous est pour vous : je vous y attends !

Et pour vous abonner à ma newsletter, c’est ici !

À demain, avec amour et bienveillance,

Isabelle

 

PS. J’ai reçu pendant que j’écrivais ce post un texto d’une violence inouïe de la part du père de mes enfants. Comme j’ai décidé de PENSER POSITIF… j’ai choisi de me connecter au mot porte-bonheur de Nadia : AMOUR ! Qui là, s’avère plus opérationnel que « confiance ». Je me connecte à l’amour universel, à la SOURCE (cf The Tools, le livre) et à mon higher Self, selon Susan Jeffers. Et je résiste ! AMOUR est donc bien le mot du jour ! Merci, Nadia !

PPS. Vous trouverez aussi un chapitre entier consacré à ces « micro-moments d’amour » selon Barbara L. Fredrickson dans le livre de Florence Servan-Schreiber : Power Patate.

13 JOURS DE PENSÉE POSITIVE #4 : Tomber sept fois, se relever huit !

Eh bien voilà les ami(e)s, fallait bien que ça arrive ! Quand on apprend à marcher… au début, eh bien on tombe ! L’important, c’est de se remettre sur ses deux jambes et de recommencer !

Le défi, c’est 13 jours d’affilée de pensée positive… pour ancrer dans le cerveau de nouveaux chemins, de nouveaux réflexes… J’aimais bien l’idée de commencer un 1er novembre pour le post #1, que les numéros des posts correspondent à la date du jour (mon côté matheux ?) et puis aussi, mais ça peut-être, je ne vous l’avais pas dit, si j’avais réussi du premier coup… le 14ème jour aurait été le 14 novembre, jour de mon anniversaire !!! 😉

Oui mais voilà… hier soir, je suis tombée.

Oh, pas longtemps… le temps de reconnaître que j’étais tombée… que je n’en étais pas fière… et que – ça, c’est le côté positif !!! – d’une certaine manière, ça donnait tout son sens à mon post du matin : dur dur de se lever quand on n’a pas assez dormi, dur dur d’être créative et au top quand on baille toute la journée, dur dur de rester positive quand tout le corps crie « Besoin de dormir, laissez-moi tranquille ! »

(Tiens, à propos du sommeil, un excellent bouquin de Mary Sheedy Kurcinka : Sleepless in America: Is Your Child Misbehaving…or Missing Sleep? )

Alors j’avais décidé d’être honnête (de toute façon, je ne sais pas faire autrement !), me voilà bien obligée de reprendre ce défi à son tout premier jour !

Car le défi n’est pas : je VAIS être positive pendant 13 jours d’affilée (car on est toutes et tous – et heureusement ! – faillibles), mais : je m’engage à faire mon possible pour rester positive jour après jour et j’aurai remporté mon défi quand j’aurai réussi à rester positive pendant 13 jours d’affilée !

Donc ce 4ème jour… est en fait le 1er de mon 2ème départ.

Trois jours, c’est déjà bien : VALIDONS LE POSITIF ! Et la prochaine fois, je ferai mieux… ou pas ! (J’adore cette formule qui me vient de Susan Jeffers dans Embracing Uncertainty : elle permet de rester ouvert(e) aux aléas de la vie, et à tout ce qu’on ne maîtrise pas – et en réalité, on ne maîtrise rien d’autre à chaque seconde, que notre choix de penser de telle ou telle façon).

Je commence par 13 jours d’affilée de pensée positive, pour apprendre à mon cerveau de nouveaux chemins de réaction précisément pour ces moments où on bascule en cerveau reptilien qui cherche à se protéger de la douleur ou de la peur.

Je ne suis qu’au tout début de mon chemin… et ce sont mes vieux schémas qui ont réagi en pilote automatique (le « protector-persecutor » de Elaine N. Aron dans The Undervalued Self ) : je me suis vue et entendue crier pour me défendre contre des pensées négatives dont je craignais qu’elles ne m’entraînent vers le bas.

Et tout en perdant pied et en en ayant conscience, je pensais : « C’est vrai que le négatif entraîne le négatif ! » mais aussi (et là, vous avez le droit de rire !) : « Qu’est-ce que je vais écrire sur mon blog demain, moi ? » 

Ce matin, évidemment, le sujet s’est imposé de lui-même : oui, je suis tombée… mais ce n’est pas un « échec » pour autant : c’est une étape, une  expérience qui m’aide à comprendre et avancer. 

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Et vous ? Où en êtes-vous de votre défi et de votre compte de jours ?

Et puisque je recommence au jour 1, certain(e)s d’entre vous voudraient-ils / elles (re) démarrer avec moi ? 😉

Vos commentaires sont plus que les bienvenus : souhaités ! 😉

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À demain !

Isabelle