13 JOURS… #10 : Le « Naouabit »

Aujourd’hui, je veux vous parler d’un sujet qui me passionne : la créativité.

Quand j’écris, quand je crée, quand je « suis dedans »… j’ai un sentiment incroyable de bonheur intense.

Et pourtant, alors même que je sais que c’est ÇA qui me rend heureuse… souvent j’ai du mal à « m’y mettre » : je repousse, je « traîne », je réponds à mes mails, je surfe sur le Net, je regarde les posts des uns et des autres sur Facebook, je… fais la vaisselle, sors le linge de la machine, range les chambres des enfants, nettoie la litière des chats… Je lis aussi, beaucoup. Bref… je procrastine.

Ça vous parle ?!

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Une des personnes qui m’a le plus aidée, un jour où je lui disais que le plus dur pour moi avec l’écriture était souvent de « m’y mettre« , est un ami psy (en Gestalt), qui m’a dit : À chaque fois que tu t’entends dire « je dois »… remplace par « je veux » !

Depuis, en effet, quand je me surprends à dire : « Oh la la, je suis en retard sur mon programme, faut que j’aille écrire…« , je rectifie aussitôt : « Non, non, pas « faut que… » ni « je dois » : 

JE VEUX ÉCRIRE !

C’est ce qui me remet en phase avec mes « pourquoi » je veux écrire : parce que c’est ce qui me rend heureuse, ce qui me donne l’impression d’être en phase avec moi-même, ce qui fait que j’avance sur le chemin de ma vie, ce qui me motive pour me lever le matin : pour partager ma vision avec le plus grand nombre, faire du bien autour de moi, apporter ma contribution au monde.

Et… ça marche !

Je me souviens aussi lui avoir dit : « Quand je me sens inspirée, je mets ma musique, et alors plus rien ne peut m’arrêter… mais ça me prend un temps fou avant d’être dans cet état d’inspiration. »

Son conseil a alors été de mettre la musique AVANT de me sentir prête, afin de provoquer cet état d’inspiration

Alors c’est ce que je fais :  je mets la musique à fond (j’ai une liste « Best of Écrire »), je chante à tue-tête (sans doute une façon d’occuper, voire d’anesthésier, mon cerveau gauche : j’ai des voisins sympa !) et aussi… je mets mon chronomètre pour 25 minutes sans interruption, en ayant pris soin de couper le son de mon portable et les alertes mail sur mon ordinateur !

C’est en effet un autre « truc » que j’ai trouvé (*) et qui marche : pour « s’y mettre », et ne pas avoir l’impression que du coup, on est parti pour trois heures – ce qui fait qu’en réalité, on repousse le moment de « s’y mettre » en trouvant d’autres choses urgentes à faire (comme euh…étendre le linge) – s’y mettre pour « seulement 25 minutes« , mais 25 minutes vraiment, 25 minutes effectives (en coupant le son du portable et le wifi sur l’ordi, en s’interdisant de se faire un thé ou une pause-pipi) :

25 MINUTES SEULEMENT, MAIS 25 MINUTES VRAIMENT !

Ça vous met dans un état d’urgence et de concentration que je trouve rudement efficace.

Et cet état de concentration intense, où on a l’impression que « la terre pourrait s’arrêter de tourner, on ne s’en rendrait pas compte« , c’est… le bonheur ! Rien que ça ! Mais ça… on en reparlera ! 😉

Et vous, c’est quoi, votre « truc » pour « vous y mettre » ?! 
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Au plaisir et à demain,

Isabelle

(*) dans un livre que j’appelle le « Naouabit » : en réalité, The Now Habit.

13 JOURS… #9 : La Méditation de pleine conscience

Bonjour,

aujourd’hui, je pensais vous parler de créativité : hier, emportée par mon élan, je croyais m’être avancée sur mon article d’aujourd’hui ! Bien sûr, la vie en a décidé autrement… – sinon ça serait pas drôle ! 😉

Alors que je me réjouissais d’avoir devant moi une journée sereine sans interruption ou distraction extérieures, j’ai en réalité passé trois heures à m’inquiéter pour une amie qui ne me répondait pas… et qui après m’a reproché de m’être inquiétée pour rien.

Et là… je les ai repérées, ces vilaines pensées négatives si promptes à se réveiller et à me faire basculer en mode de ce qu’Elaine N. Aron, dans The Undervalued Self, appelle le « ranking » : se comparer, se mettre en rapport en force ou de soumission ; ce que j’ai hérité de quand j’étais petite fille et qu’on me disputait parce que ce que j’avais fait n’était « pas bien » et que les grands étaient « fâchés contre moi« , « déçus » (et sans doute, concluais-je, ne m’aimaient plus).

Alors j’ai fait ce qu’Elaine N. Aron suggère en cas de « ranking » : j’ai fait du « linking » – du lien : je me suis connectée aux gens que j’aime et qui m’aiment, telle que je suis, et sans jugement, en accueillant mes émotions pour ce qu’elles sont : des émotions, passagères, fugitives, aussi intenses qu’elles puissent l’être sur le moment.

J’ai retrouvé le sourire. Et je me suis connectée à la page Facebook de mon amie Elisabeth, qui depuis son Vietnam lointain nous envoie des méditations en pleine conscience : méditation de douceur et de bienveillance, méditation de gratitude, méditation… de vaisselle, méditation de chocolat !!! (Si, si, vous avez bien lu : j’adore !)

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La méditation sur mes zones de douleur m’a aidée à débloquer cette sensation de vertèbre coincée : celle qui est en liaison avec mon diaphragme, et que je bloque sous le coup d’une émotion négative en arrêtant de respirer ; la méditation de gratitude m’a fait remercier l’univers que mon amie soit en bonne santé, et que j’aie tant de chance d’avoir la vie que j’ai, avec toutes ces belles personnes qui m’entourent.

Et mes pensées négatives… n’auront même pas duré une minute ! Waouh !!! 😉 Je suis fière de moi et de mes progrès : jour après jour, et de mieux en mieux, step by step et Bird by Bird, comme l’écrit Anne Lamott…

Merci la vie ! 😉

Et vous, pratiquez-vous déjà la méditation de pleine conscience ?
Les pages de commentaire ci-dessous… vous attendent ! 

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Isabelle

13 JOURS… #8 : Ma créativité : réconciliation de mes deux cerveaux

Aujourd’hui, j’avais décidé de vous parler de créativité… et de sa compagne,  la résistance !

Mais en écrivant ces mots, j’ai soudain eu comme un « insight » (un flash) : cette lutte entre la créativité et « la Résistance », comme l’appelle Steven Pressfield dans The War of Art  (vous savez, ces petites voix intérieures qui vous poussent à faire tout sauf ce que vous avez décidé de faire et qui pourtant vous aiderait à vous sentir bien (écrire un scénario ou un roman, créer votre site Web, faire un régime, arrêter de fumer, vous mettre au sport…)) n’est-elle pas au fond une lutte entre notre cerveau droit, celui qui est en communication directe avec notre subconscient, notre imagination, qui nous parle en images, et notre cerveau gauche : qui nous parle avec des mots, des pensées prétendument « rationnelles » et logiques, et marche souvent comme un censeur intérieur ?

Si je veux être en état de créativité, l’idée n’est-elle pas tout simplement de :
1) faire taire mon censeur, le cerveau gauche
2) afin de libérer mon ami, le cerveau droit ?

J’ai toujours pensé que j’étais ce qu’on appelle une « intellectuelle » : à l’école, j’étais la « bonne élève » (vous savez, genre Agnan dans Le Petit Nicolas : avec des lunettes, nulle en sport, et en plus, en ce qui me concerne, avec un corset (ce qui n’a rien arrangé au moment de mon adolescence, vous pouvez me croire !)

Bref, j’ai toujours su que j’étais « intelligente » parce que j’étais « bonne à l’école », mais je pensais que mon intelligence était « seulement scolaire » (donc cerveau gauche), quand par ailleurs, je me sentais « infoutue » de fonctionner dans la société (donc pas du tout « cerveau droit »).

Je sais bien sûr maintenant que c’était ce qu’on appelle une « croyance limitante » héritée de mon enfance et de mon sentiment d’inadéquation et d’imposture permanent.

Je vous en donne un exemple ? Vous verrez, il est édifiant !

Après des études classiques brillantes, je suis entrée à la FEMIS, l’école nationale supérieure du Cinéma en France. Croyez-vous que pour autant, j’avais confiance en moi ? Que nenni !

Pendant les quatre ans qu’ont duré mes études, à chaque fois (oui, oui, vous avez bien lu : à chaque fois) que je recevais une lettre de la FEMIS, j’avais comme une décharge d’adrénaline en ouvrant l’enveloppe : je craignais qu’on ne m’annonce qu’il y avait eu une erreur dans la correction du concours, et qu’en réalité, je ne faisais pas partie des élèves.

C’est en conscientisant cette peur panique en me disant un jour :  » Mais puisque mon film de fin d’études est terminé et que je suis diplômée : ils ne peuvent plus me virer ?!  » que j’en ai pris la mesure et que j’ai cessé de trembler à chaque fois que je recevais un courrier de la FEMIS…

Incroyable, non ? Mais vrai ! 😉

Alors aujourd’hui, si vous aussi vous vous êtes senti(e) toute votre vie « vilain petit canard« , avec un sentiment d’inadéquation et d’imposture dans cette société, j’ai un cadeau pour vous : je veux vous parler du livre qui m’a ouvert les portes de mon cerveau droit et m’a réconciliée avec moi-même.

Ce livre qui a changé ma vie, qui a fait qu’au lieu de me sentir « vilain petit canard » comme depuis toujours, j’ai réalisé que j’étais un cygne… c’est Je pense trop, de Christel Petitcollin.

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Christel, si vous me lisez… je vous suis pour toujours reconnaissante de tout ce que vous m’avez donné et apporté.

J’ai depuis découvert en complément les livres de Elaine N. Aron sur l’hypersensibilité, qui m’ont à leur tour permis de mieux comprendre qui je suis.

Aujourd’hui, je m’accepte telle que je suis : différente, et riche de ma différence.

C’est tout ce chemin, en passant par les 3 Kifs par jour de Florence Servan-Schreiber et les lectures inspirantes sur la piste desquelles elle m’a mise, qui m’a amenée à la pensée positive.

Aujourd’hui, avec la découverte du Goal Mapping que je vis comme la réconciliation entre mon cerveau gauche et mon cerveau droit, j’ai l’impression que la boucle est bouclée, et que j’ai maintenant à ma disposition tous les outils dont j’ai besoin pour me réaliser et avancer sur le chemin de ma créativité !

Et vous, quels sont les livres qui ont révolutionné votre vie et votre manière de penser ?
L’espace des commentaires ci-dessous… est pour vous !

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Au plaisir de vous y retrouver !

Isabelle

En cadeau BONUS, la bande-annonce du Vilain Petit Canard réalisé par Garri Bardine, qui est une merveille que je vous encourage à découvrir avec vos enfants si vous en avez !

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13 JOURS… #7 : Accueillir mes émotions

Ça y est, ce matin mes enfants sont partis chez leur père pour la 1ère fois : mise en place de la garde alternée.

En remontant de l’école, j’avais du mal à retenir mes larmes tout en me disant : « Non non, ne pas pleurer : je dois penser positif ». 

Oui mais voilà : penser positif, ce n’est pas non plus réprimer ou refouler ses émotions. C’est surtout ne pas se laisser entraîner dans le tourbillon et la spirale descendante des émotions et des pensées négatives qui s’auto-nourrissent les unes les autres : quand on se sent triste, notre poitrine se resserre, on respire moins largement, et on a tendance à nourrir des pensées tristes, voire déprimantes ou pessimistes.

Je me suis par exemple surprise à me demander ce qu’il se passerait si un de mes enfants, comme le frère d’un petit copain de ma fille, devait être hospitalisé pendant plusieurs jours : ce pourrait être ça aussi, la garde alternée – que je n’ai pas accès à sa chambre d’hôpital.

Et là, soudain, j’ai pris conscience de la spirale, et j’ai dit « STOOOOP !« . J’ai le droit d’être triste, c’est légitime, même, que je sois triste : la situation évidemment réactive la douleur de cette décision de justice que je trouve tellement in-juste… et au-delà, toute l’histoire qui y a mené.

Mais pleurer n’est pas la même chose que céder aux petites voix négatives et porteuses d’angoisses de ce qui n’existe même pas ! Pleurer, reconnaître mon chagrin, ma douleur du moment, c’est accepter mes émotions telles qu’elles sont, les accueillir sans jugement, dans leur réalité et leur légitimité.

Comme je dis souvent à mes enfants : toute émotion est légitime, tout comportement ne l’est pas.

Il ne s’agit pas de se « forcer » à penser positif, mais de prendre conscience des petites voix intérieures qui cherchent à nous entraîner sur la pente du négatif, et à ce moment-là, de « switcher » ! 

Alors j’ai pleuré quelques minutes, pour accueillir cette émotion de tristesse en moi… et puis j’ai pensé : j’ai une semaine devant moi pour travailler, monter mon film, écrire, dormir le matin, aller au cinéma le soir… Et les enfants, eux, seront de toute façon la plupart de leur temps à l’école et… ÇA IRA !

Le travail sur les émotions, c’est tous les jours, à tous les instants. Un des livres qui, pour moi, a été une révélation est L’Intelligence émotionnelle de Daniel Goleman : une révolution copernicienne.

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Et plus près de nous, le travail de Catherine Aimelet-Périssol, qui dirige l’institut de logique émotionnelle et a notamment écrit Comment apprivoiser son crocodile, m’aide énormément au quotidien : elle organise des ateliers que je recommande chaudement à toutes celles et tous ceux qui sont sur Paris. (*)

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Je suis aussi très intéressée par le travail développé par l’association TIPI  (Technique d’Identification sensorielle des Peurs inconscientes), le principe étant que quand on ressent une forte émotion négative, on reporte son attention sur son ressenti physique : où et comment se manifeste la sensation désagréable ? Comment évolue-t-elle ? Jusqu’à ce qu’elle disparaisse d’elle-même…

C’est ce que j’ai fait ce matin… et j’ai retrouvé une respiration plus sereine et séché mes larmes.

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Un 7ème jour de pensée positive au cours duquel j’ai re-regardé pour la 1ère fois en entier le montage de mon film Lutine, que je n’avais pas revu depuis le 20 juin… quelques jours après la 1ère audience. J’étais comme « bloquée », en mode « je retiens ma respiration ».

Aujourd’hui, je retrouve mon souffle et ma direction.

Et vous, acceptez-vous vos émotions ? L’espace de commentaires ci-dessous vous est réservé : je vous y attends ! 


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Je vous embrasse.
Je vous aime.

Isabelle

(*) Vous ai-je déjà dit que je ne crois pas au hasard ? Je découvre à l’instant que Catherine Aimelet-Périssol organise précisément CE SOIR vendredi 7 novembre à 19h30 un atelier « Se connaître avec la Logique émotionnelle » (entrée libre, au métro Notre-Dame des Champs), ainsi qu’un 2ème, le 20 novembre : Construire son couple avec la Logique émotionnelle. Pour sûr, j’y serai !

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13 JOURS… #6 : Mes 3 Kifs par jour

Bonjour,

Ce matin de ma 6ème journée de pensée positive commençait par un examen gynéco moyen sympa (les filles me comprendront !), et toujours un peu angoissant, malgré tout.

En sortant, consciente de mon côté « grrrrumphh« , j’ai décidé de « faire le switch » dans mon cerveau et je me suis branchée sur : « Comment PENSER POSITIF ? »

J’ai alors trouvé qu’il faisait grand soleil, et que c’était bien agréable.
La pensée suivante a aussitôt été : « Et si, plutôt que de rentrer en métro, je prenais un vélib ? »
Chouette, ça veut dire que ça marche vraiment, ce truc « Une pensée positive entraîne une pensée positive«  ?!

Pas si simple… car aussitôt j’ai pensé : « Bof, pas cool, le trajet, et en plus, ça monte… »

Consciente que cette pensée-là était non seulement un effet de ma « Résistance », comme l’appelle Steven Pressfield dans The War of Art, mais surtout une manifestation patente de ma pente naturelle à la flemme, j’ai alors eu l’idée de convoquer un « outil » proposé dans The Tools : passer AU-DELÀ du truc « pas cool » pour penser à « l’APRÈS » (autrement dit, la gratification décalée).

J’ai donc pensé : « Oui, mais après, je me sentirai tellement mieux physiquement et aussi tellement fière d’avoir vaincu ma Résistance ! » 

Et alors…  je suis rentrée chez moi en vélib, toute fière et toute contente de moi ! 😉

Faire un minimum de 20 minutes d’exercice physique par jour est un pré-requis pour se sentir bien dans son corps, donner de l’oxygène à ses neurones… et donc se sentir bien dans sa tête et penser positif ! C’est prouvé scientifiquement !
Il m’aura fallu près de 40 ans pour l’entendre, et quelques années de plus pour non seulement le croire vraiment, mais surtout l’appliquer ! 😉

Alors, pour vous aider à peut-être, vous, gagner du temps, je vous livre en cadeau bonus et en toute transparence, les 6 « trucs » affichés sur mon frigo (enfin… 5 + 1 pas écrit) : ça  m’aide à les garder en tête quand j’ai une baisse de moral et de physique (en général, ça va ensemble), ou un coup de stress :

  • Dormir régulièrement (je vous en parlais déjà dans mon post #4) ;
  • Manger sainement (pas besoin de vous faire un dessin sur ce coup-là, mais quand même, le voir écrit en toutes lettres sur mon frigo quand je peux avoir la tentation de tomber dans les desserts des enfants en cas de petite baisse de régime (c’est le cas de le dire !)… c’est pas du luxe !
  • 20 mn d’exercice physique par jour ;
  • 10 longues respirations 3 fois par jour + 10 mn de méditation (ça, c’est encore du virtuel pour moi, mais au moins, c’est sur mon frigo : c’est un début !  Validons le positif !!! ;
  • 3 kifs par jour !
  • Faire l’amour (euh… c’est celui-là qui n’est pas sur mon frigo, rapport à mes enfants) ;

Certain(e)s d’entre vous se demandent peut-être ce que j’entends par « 3 Kifs par jour » ?
C’est un cadeau de Florence Servan-Schreiber, que je tiens ici à remercier publiquement et chaleureusement !

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Il s’agit, chaque soir, de noter dans un « carnet de kifs » au moins trois choses qui vous ont « fait kiffer » dans la journée : que ce soit des choses importantes (une réussite au boulot, une déclaration d’amour, le bonheur de mes enfants hier à dessiner…) ou des « petites choses » (rentrer chez moi en vélib, le sourire d’une vieille dame avec qui j’ai échangé deux mots au feu rouge, le plaisir de mon fils à l’instant quand je l’ai félicité d’avoir remonté de l’école ses trois gilets, dont deux des jours précédents…).

Croyez-moi : les 3 kifs par jour, ça marche !!!

Quand je me sens un peu déprimée, souvent il m’arrive de me demander où j’en suis de « mes kifs » : c’est alors que je réalise que je n’ai pas tenu mon carnet depuis quelques jours, voire une semaine ou plus.
Alors je reprends mon carnet et mon agenda, j’essaie de me souvenir d’au moins trois choses positives par jour : et au bout de quelques minutes, j’ai retrouvé la patate ! (*)

Vraiment ! Essayez, vous aussi, et vous m’en direz des nouvelles !!! 😉

Et vous, quels sont vos 3 kifs de la journée ?!! (Enfin, ceux que vous pouvez partager…)
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Kiffez bien et… à demain !

Isabelle

(*) Clin d’œil au 2ème livre de FSS : Power Patate !

13 JOURS… #5 : L’Amour 2.0 et la Résonance positive

« Comment ça, jour 5 ?!« , vous dites-vous, alors même qu’hier je vous annonçais que lundi soir, j’étais « tombée » et qu’il me semblait donc, en toute honnêteté, devoir repartir au jour #1 de mes 13 jours d’affilée de pensée positive ?

Eh bien, il se trouve que ce matin, j’ai reçu un cadeau : et quel beau cadeau ! Car il me vient de Lise Theiler Rubinstein, la pionnière du Goal Mapping en français, et donc la représentante officielle de Brian Mayne, dont la lecture du livre la semaine dernière m’a inspiré ce challenge. Voilà ce que Lise m’a écrit en commentaire de mon article #4 :

« Chère Isabelle,
Je me suis engagée à faire équipe avec toi dans cette aventure au coeur de soi. J’y suis, j’y reste !
Ton dernier post est un merveilleux témoignage de ce qu’entend Brian Mayne. Lorsqu’il invite à 13 jours de pensée positive (cf son livre Goal Mapping), il entend cela comme un objectif, un cap à garder en vue SURTOUT quand la mer se fait grosse et peut à tout moment faire chavirer notre embarcation. Si la mer a été grosse pour toi le 3e ou 4e jour, tu as pourtant su garder le cap. Comme tu le dis, tu es « tombée » le 3e jour pour te relever ensuite et marcher à nouveau vers ton objectif. Donc, pour moi, aujourd’hui est ton 5e jour et non ton 2e jour de pensée positive… »

Chouette, alors !!! Merci, Lise ! Je reçois ton cadeau à sa juste valeur, et assume donc ici pleinement d’être aujourd’hui dans mon 5ème jour de pensée positive. Et je m’engage envers moi-même à « déborder » d’au moins 3 jours supplémentaires au-delà des 13 jours ! 😉

Depuis quelques jours, j’ai souvent en tête le « keyword to happiness » dont parle Marcia Reynolds dans Wander Women : mot-clé qui ouvre la porte du bonheur ? Mot-clé du bonheur ? Mot porte-bonheur ? Vous savez, ce mot-clé auquel penser quand on se sent fragilisé ou sur le terrain glissant d’une pensée négative ? (cf mon post #3 )

Je vous disais que le mien était CONFIANCE. Ma fille de 5 ans a choisi « PRINCESSE ». Et mon amie Nadia m’a écrit que le sien était AMOUR.

Ça tombe bien : je voulais justement vous parler d’amour ! Mais d’une nouvelle définition de l’amour. D’une définition révolutionnaire de l’amour. Telle que nous la propose Barbara L. Fredrickson dans son livre Love 2.0.

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L’amour selon Barbara L. Fredrickson est de la « résonance positive » (positivity resonance ») :
– il s’agit d’une émotion positive partagée entre deux personnes (ou plus) ;
– qui provoque une synchronisation biochimique et de comportements entre les personnes concernées
– qui se veulent et se font du bien mutuellement.

Waouh ! Pour elle, l’amour est donc par essence fugitif (comme l’est une émotion), non exclusif (puisqu’on peut en partager avec toute personne, pas seulement nos proches), et conditionnel (puisque l’une des conditions est de se vouloir du bien mutuellement).

Et on peut apprendre à en créer et en vivre à volonté ! Et plus on en crée et plus on en vit… plus on en crée et plus on en vit !

Révolutionnaire, non ?

Et Barbara L. Fredrickson de nous encourager à pratiquer la méditation de bienveillance (en anglais : « LKM » pour Loving-Kindness Meditation) : ça sera mon prochain challenge !

Et vous, pratiquez-vous déjà la méditation ? Avez-vous choisi votre mot porte-bonheur ?

L’espace des commentaires ci-dessous est pour vous : je vous y attends !

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À demain, avec amour et bienveillance,

Isabelle

 

PS. J’ai reçu pendant que j’écrivais ce post un texto d’une violence inouïe de la part du père de mes enfants. Comme j’ai décidé de PENSER POSITIF… j’ai choisi de me connecter au mot porte-bonheur de Nadia : AMOUR ! Qui là, s’avère plus opérationnel que « confiance ». Je me connecte à l’amour universel, à la SOURCE (cf The Tools, le livre) et à mon higher Self, selon Susan Jeffers. Et je résiste ! AMOUR est donc bien le mot du jour ! Merci, Nadia !

PPS. Vous trouverez aussi un chapitre entier consacré à ces « micro-moments d’amour » selon Barbara L. Fredrickson dans le livre de Florence Servan-Schreiber : Power Patate.

13 JOURS DE PENSÉE POSITIVE #4 : Tomber sept fois, se relever huit !

Eh bien voilà les ami(e)s, fallait bien que ça arrive ! Quand on apprend à marcher… au début, eh bien on tombe ! L’important, c’est de se remettre sur ses deux jambes et de recommencer !

Le défi, c’est 13 jours d’affilée de pensée positive… pour ancrer dans le cerveau de nouveaux chemins, de nouveaux réflexes… J’aimais bien l’idée de commencer un 1er novembre pour le post #1, que les numéros des posts correspondent à la date du jour (mon côté matheux ?) et puis aussi, mais ça peut-être, je ne vous l’avais pas dit, si j’avais réussi du premier coup… le 14ème jour aurait été le 14 novembre, jour de mon anniversaire !!! 😉

Oui mais voilà… hier soir, je suis tombée.

Oh, pas longtemps… le temps de reconnaître que j’étais tombée… que je n’en étais pas fière… et que – ça, c’est le côté positif !!! – d’une certaine manière, ça donnait tout son sens à mon post du matin : dur dur de se lever quand on n’a pas assez dormi, dur dur d’être créative et au top quand on baille toute la journée, dur dur de rester positive quand tout le corps crie « Besoin de dormir, laissez-moi tranquille ! »

(Tiens, à propos du sommeil, un excellent bouquin de Mary Sheedy Kurcinka : Sleepless in America: Is Your Child Misbehaving…or Missing Sleep? )

Alors j’avais décidé d’être honnête (de toute façon, je ne sais pas faire autrement !), me voilà bien obligée de reprendre ce défi à son tout premier jour !

Car le défi n’est pas : je VAIS être positive pendant 13 jours d’affilée (car on est toutes et tous – et heureusement ! – faillibles), mais : je m’engage à faire mon possible pour rester positive jour après jour et j’aurai remporté mon défi quand j’aurai réussi à rester positive pendant 13 jours d’affilée !

Donc ce 4ème jour… est en fait le 1er de mon 2ème départ.

Trois jours, c’est déjà bien : VALIDONS LE POSITIF ! Et la prochaine fois, je ferai mieux… ou pas ! (J’adore cette formule qui me vient de Susan Jeffers dans Embracing Uncertainty : elle permet de rester ouvert(e) aux aléas de la vie, et à tout ce qu’on ne maîtrise pas – et en réalité, on ne maîtrise rien d’autre à chaque seconde, que notre choix de penser de telle ou telle façon).

Je commence par 13 jours d’affilée de pensée positive, pour apprendre à mon cerveau de nouveaux chemins de réaction précisément pour ces moments où on bascule en cerveau reptilien qui cherche à se protéger de la douleur ou de la peur.

Je ne suis qu’au tout début de mon chemin… et ce sont mes vieux schémas qui ont réagi en pilote automatique (le « protector-persecutor » de Elaine N. Aron dans The Undervalued Self ) : je me suis vue et entendue crier pour me défendre contre des pensées négatives dont je craignais qu’elles ne m’entraînent vers le bas.

Et tout en perdant pied et en en ayant conscience, je pensais : « C’est vrai que le négatif entraîne le négatif ! » mais aussi (et là, vous avez le droit de rire !) : « Qu’est-ce que je vais écrire sur mon blog demain, moi ? » 

Ce matin, évidemment, le sujet s’est imposé de lui-même : oui, je suis tombée… mais ce n’est pas un « échec » pour autant : c’est une étape, une  expérience qui m’aide à comprendre et avancer. 

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Et vous ? Où en êtes-vous de votre défi et de votre compte de jours ?

Et puisque je recommence au jour 1, certain(e)s d’entre vous voudraient-ils / elles (re) démarrer avec moi ? 😉

Vos commentaires sont plus que les bienvenus : souhaités ! 😉

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À demain !

Isabelle

13 JOURS DE PENSÉE POSITIVE #3 : Mon mot porte-bonheur

Bonjour à toutes et à tous,

Je dois reconnaître en toute humilité que le réveil a été plus dur en ce 3ème jour du challenge que les jours précédents : car ce matin euh… le réveil a sonné ! (Mes enfants sont rentrés de vacances hier soir et retournaient à l’école ce matin). Et du coup, ben… j’ai grillé ma cartouche de « 1 mn seulement de négativité par jour » dès le réveil (Grrrrrmphhh…) en pensant (à lire en mode scrogneugneu et sans prendre de respiration) :
« J’aime pas me lever le matin, j’ai jamais aimé me lever le matin, j’ai pas assez dormi, quand j’ai pas assez dormi, je suis de mauvaise humeur, je veux dormir encore, c’est de ma faute aussi, je me suis couchée trop tard, de toute façon  j’ai jamais été adaptée à cette société qui vit à l’heure des poules alors que je suis un oiseau de nuit, mais comment je vais faire pour tenir toute la journée si j’ai pas assez dormi… » Etc etc.
Bref, vous voyez le genre ? Tout ça pendant MA minute ! ARRRRRRGGHHH !

Et là, j’ai pensé : « STOOOOOOOOP ! J’ai un challenge à tenir, moi ! Je me suis engagée ! Comment on fait déjà dans ces cas-là ? »

Alors j’ai pensé : « PENSER POSITIF ! » Puis aussitôt après : « Oui, mais qu’y a-t-il de positif à devoir se lever le matin aussi tôt alors qu’on n’a pas assez dormi ?!! »
Alors j’ai CHERCHÉ LE POSITIF, et pensé, en me faisant rire moi-même : « Le côté positif de la garde alternée, c’est que la semaine prochaine, tu ne seras plus obligée de te lever si tôt les matins… » (mes ami(e)s proches savent à quel point j’ai passé des moments douloureux après une décision de justice qui prend acte… à la fin de la semaine : d’où sans doute aussi ce challenge de PENSER POSITIF pour ne pas me laisser rattraper par la négativité…).

N’empêche : ce petit « switch » n’a pas  complètement suffit : peut-être un peu trop ironique ?

Alors j’ai continué à me raccrocher à mes OUTILS :
1. J’ai regardé ma Goal Map, comme me l’a recommandé Lise Theiler Rubinstein (voir ici son site du Goal Mapping en français), et je me suis répété à moi-même mes engagements envers moi-même, et mes « WHY » : pourquoi je me lève le matin, quels sont les rêves que je poursuis dans la vie et dont je veux qu’ils deviennent réalité.

2. Et comme quand même, malgré tout, j’avais encore du mal à me sortir de mon lit, j’ai utilisé un outil suggéré par Marcia Reynolds dans Wander Woman : se rappeler UN MOT qu’on s’est fixé, justement pour ces moments-là quand on perd pied, qu’elle appelle le « keyword to happiness » et qui vous sert à « changer de braquet » et à vous remettre dans la bonne direction. Et le mot que je m’étais choisi hier en lisant son livre, c’est CONFIANCE. Eh ben, ça, ça a marché !

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Alors je me suis levée, j’ai scribouillé deux-trois idées sur mon cahier encore à moitié endormie… et je suis allée réveiller les enfants, en ayant CONFIANCE que quoi qu’il arrive dans ma journée, je saurai trouver la solution pour rester centrée et sereine. Waouh !

Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne journée !

ET VOUS, QUEL EST VOTRE KEYWORD TO HAPPINESS ?  Le mot-clé qui vous ouvre la porte vers le bonheur ?

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Isabelle

13 JOURS DE PENSÉE POSITIVE #2 : Célébration et Gratitude

J’avais prévu tout plein de choses pour ce 2ème billet : hier, j’avais décidé de vous parler d’un livre tellement inspirant : Love 2.0, révolutionnant notre idée de l’amour ; ce matin à mon réveil, découvrant un article de Muriel Salmona sur les dégâts de la violence éducative et appelant à une grande campagne d’information, j’ai décidé que j’allais plutôt vous parler des solutions et des outils de ce qu’on appelle la « Discipline positive » – histoire de toujours VOIR LE CÔTÉ POSITIF : vous vous souvenez, la bouteille à moitié pleine plutôt qu’à moitié vide ?

Oui mais voilà, la vie en a décidé autrement… J’ai commencé à écrire ici en indiquant la date : 2 novembre, et puis j’ai continué : « c’est « vraiment » le jour de célébration des personnes qu’on a aimées et qui ont compté pour nous. En réalité, c’est tous les jours que ces personnes vivent en nous, et qu’on les célèbre. Pas un jour ne passe sans que je ne pense à mon arrière-grand-père, qui tant compté pour moi.

Il y a quelques semaines, je suis tombée par hasard (mais le hasard existe-t-il ?) sur des vieilles cassettes enregistrées retrouvées chez ma mère  il y a plusieurs années. Sur l’une d’elles, il y avait écrit : « Mamie pour Isa ». Quelle émotion m’a alors étreinte !

Il y a quelques minutes, voulant mettre cet enregistrement ici, j’ai lancé un appel à l’aide sur ma page Facebook, une réponse m’est arrivée 30 secondes après… J’ai suivi les indications, réécouté l’enregistrement, téléchargé… Découvert sur ce nouvel outil (SoundCloud) que je pouvais mettre une photo… Alors j’ai envoyé des emails, et en attendant une réponse… j’ai déniché une photo sur la page FB de ma tante. J’ai enregistré la photo sur le son, mis le tout sur ma page FB, contente de moi.

C’est alors que je suis passée à la phase suivante : le mettre ici. Et là… en cliquant sur « Prévisualiser l’article »… ô miracle ! La photo ET la voix de mon arrière-grand-mère vous sont restituées. Waouh ! Quelle émotion, une fois de plus… »

Alors voilà, en ce jour de souvenir, je célèbre et j’honore toutes les personnes que j’ai aimées et qui vivent encore en moi, toutes celles que je n’ai pas connues personnellement mais qui rendent ma vie tellement plus belle au quotidien (Mozart !)… je célèbre et j’honore aussi toutes celles et tous ceux qui vivent sur terre en même temps que vous et moi, qui me lisez… et j’ai une pensée de gratitude infinie pour le génie humain qui a créé cette technologie qui nous entoure et qui permet de tels miracles en quelques clics.

Je vous souhaite une belle journée et je vous dis… à demain !

Isabelle

CADEAU BONUS
Un e-book de Discipline positive à télécharger gratuitement, sur les recommandations de Muriel Salmona.

Vos commentaires, réactions, partages… sont les bienvenus ci-dessous. Vous aussi, comme moi, je vous encourage à relever ce défi de 13 JOURS DE PENSÉE POSITIVE : le positif entraîne le positif…

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PS. Et quelle plus belle illustration pour cette dernière phrase que ce cadeau que je reçois au lendemain d’avoir publié cet article ? Mon père vient de m’envoyer une photo que je ne connaissais pas, que je ne crois pas avoir jamais vue de ma vie… et que je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous. Émotion, émotion…;-)

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(Vous vous en doutez : ce bébé, c’est moi… avec mon autre arrière-grand-mère…).

13 JOURS DE PENSÉE POSITIVE #1 : Une pensée positive entraîne une pensée positive

Aujourd’hui, on est le 1er novembre. Le jour des morts. (*) Ah bon ? Moi je dirais plutôt : le jour où on célèbre toutes ces femmes et tous ces hommes qui ont vécu, qu’on a aimés, admirés, qui nous ont inspiré(e)s, et dont on est heureux un jour d’avoir croisé le chemin, qu’on les ait connu(e)s ou non personnellement…

La pensée positive est comme tout : c’est un apprentissage. Et comme pour tout apprentissage, on commence par balbutier, tomber… et on se relève et on recommence ! Auriez-vous l’idée de dire à une petite fille ou un petit garçon qui fait ses premiers pas : « T’es vraiment pas doué(e) : à peine tu te lèves, tu tombes ! » ? Eh bien, c’est pareil pour tout. IMG_0165 Voilà des années que j’ai décidé de choisir de « voir la bouteille à moitié pleine plutôt que la bouteille à moitié vide« . Certes. Mais au quotidien, comment on fait concrètement pour ne pas se laisser rattraper par notre « monkey’s voice« , notre « petit vélo », notre « saboteur » – ou notre « parent » – intérieur ?

Voilà des années que je lis des livres de développement personnel et de psychologie positive, d’empowerment, de motivation, pour développer ma confiance en moi, ma créativité, pour lutter contre la procrastination… (ça vous dit quelque chose ?). Et j’ai remarqué que quand je lisais ces livres, sur le moment et dans les heures qui suivaient, j’étais comme « dopée« , comme si ça avait rechargé mes batteries (tiens, je réalise que j’ai co-écrit une pièce de théâtre dont le titre est Dopées aux hormones : fun, non ?).
J’ai aussi remarqué qu’inversement, quand je lis des livres sur les manipulateurs, le chantage affectif, les pervers narcissiques, les relations toxiques, ces gens qui ne savent pas aimer… (et j’en ai lu, vous pouvez me croire !), je retombe vite dans mes vieux schémas de dévalorisation : je me sens « mal » et je broie du noir.

Voilà des années que je travaille sur mes émotions, sur la « logique émotionnelle« , que je sais que les émotions sont contagieuses… j’ai découvert il y a peu le concept des « neurones-miroirs », je suis fascinée par le fonctionnement du cerveau… mais ce qui fait que j’écris ici aujourd’hui, et que je me lance à moi-même ce défi de 13 JOURS DE PENSÉE POSITIVE, c’est que cette semaine, j’ai vécu un « Eurêka » grâce à la découverte du Goal Mapping, et compris pourquoi  une pensée positive entraîne une pensée positive et une pensée négative, une négative : dans le premier cas, le cerveau produit de la sérotonine qui diffuse du bien-être ET met en connexion nos neurones ; dans l’autre, notre cerveau produit de la cortisone, qui nous plonge en dépression ET bloque la connexion : on se renferme, et on est moins créatif.
Dans le premier cas, c’est une spirale ascendante, vertueuse, positive ; dans l’autre, une spirale descendante, un cercle vicieux : on tombe dans un trou noir et on ne sait plus comment en sortir, parce que nos neurones sont inhibés.

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Alors j’ai décidé de relever le défi suggéré par Brian Mayne, l’auteur du Goal Mapping : PENSER, SE SENTIR ET AGIR POSITIVEMENT pendant 13 jours d’affilée. Si on retombe ne serait-ce qu’une seule fois plus d’une minute… on recommence le défi au jour 1. Ces 13 jours d’affilée me permettront d’ancrer en moi, mentalement, émotionnellement, et physiquement, mes nouveaux schémas de pensée positive.

OK, mais euh… 13 jours d’affilée de pensée positive…? Avec mes vieux schémas, mes croyances auto-limitantes, mon saboteur / persécuteur intérieur qui veillent comme un loup au coin du bois en quête de chair fraîche ?

Alors pour m’aider à tenir mon engagement envers moi-même, je décide de suivre le chemin indiqué par Christine Lewicki avec J’arrête de râler (sauf que hm… « J’arrête » ? C’est pas très positif, ça… Et « râler » ? Encore moins ! Moi je donne à mon subconscient une direction positive !)… et de me servir de ce blog pour relever le défi !

C’est ce que  Florence Servan-Schreiber dans 3 Kifs par jour  appelle « lancer son sac par-dessus le muret » : autrement dit, une fois que j’ai « lancé mon sac » et annoncé ici solennellement ces 13 JOURS DE PENSÉES POSITIVES, eh ben euh… « yapluka » trouver comment passer soi-même de l’autre côté et… le faire !

Alors en route, GO !!! Et à demain pour un nouveau post de pensée positive, tout plein de ressources lui aussi : car j’ai bien l’intention au cours de ces 13 jours de vous doper autant que je me dope moi-même grâce à toutes ces pensées positives et à tous ces livres et outils de développement personnel qui m’aident au quotidien…;-)

Faites-moi part de vos réactions ou VOUS AUSSI, lancez votre sac par-dessus le muret et RELEVEZ LE DÉFI AVEC MOI dans les commentaires ci-dessous !

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Isabelle Broué
Cinéaste
Le 1er novembre 2014 : 1er jour de 13 jours de pensée positive.

BONUS Les 4 étapes de l’apprentissage :
1. Je ne sais pas que je ne sais pas.
2. Je sais que je ne sais pas.
3. Je ne sais pas que je sais.
4. Je sais que je sais.

LIEN utile : Le site du Goal Mapping en français.

(*) On me signale que le 1er novembre, jour de la Toussaint, est en réalité le jour de « tous les Saints », tandis que le « jour des morts », eh bien… c’est demain ! J’ai déjà appris quelque chose grâce à ce post et j’en suis ravie ! 😉