21 JOURS de Mindsight #15 : Nous avons le choix

Hier, 14 novembre, j’ai eu 47 ans. La veille, j’avais pensé à un article sur le temps qui passe, notre cerveau obligé de s’adapter en un temps record à toutes ces nouvelles technologies qui défient notre capacité d’attention… Et puis, le choc.

La journée d’hier a été consacrée en grande partie à protéger les enfants, et à trouver des mots pour tenter de leur expliquer l’inexplicable, accueillir leurs larmes, leur révolte. Les apaiser aussi, quand, malgré nos efforts, ils ont été bouleversés par les paroles non filtrées d’autres adultes plus enclins à se laisser aller à leurs propres angoisses. J’ai ainsi lu à mon fils de dix ans mes deux derniers articles. Et lui aussi a été bouleversé par les mots de sa petite sœur dans l’après-midi : « ALLO, LA VIE ?! »

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Une autre grande partie de ma journée a été consacrée à préparer des gâteaux pour ma soirée. En effet, après m’être interrogée un court instant pour savoir si je devais maintenir ma fête ou non…  j’ai vite choisi de répondre oui, trois fois oui ! En effet, si une partie de moi est profondément blessée et pourrait avoir tendance à se replier sur elle-même, une autre partie de moi sait que dans ces moments-là, pour moi, rien ne vaut les ami(e)s et le partage. Là aussi, j’ai le choix.

Je peux choisir de me laisser happer par toutes ces nouvelles, regarder les images des événements tourner en boucle sur les télés, me gaver d’informations diverses, de témoignages douloureux. Je n’ai allumé la radio qu’une seule fois, le samedi matin : j’y ai entendu, sur France Inter, un reportage que j’aurais préféré m’éviter. Cela m’a servi de leçon.
Me faire du mal à moi-même en invitant dans mon imagination ces images de violence, de peur et de souffrances, ne sert à rien. Et je préfère m’en protéger.

Comprendre, oui. Analyser, regarder les choses en face, oui. Être dans la compassion, l’empathie, la solidarité, bien sûr. Mais souffrir en m’auto-infligeant toutes ces informations détaillées et émotionnelles… est un choix que je peux faire – ou pas.

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De même, demain, la minute de silence nationale – et même internationale – prévue à midi m’apparaît évidemment nécessaire. Vitale, même.
Là aussi, nous avons le choix.
Nous pouvons choisir de la vivre en pure et totale identification et compassion avec les victimes, penser à quel point la vie est injuste, le destin tragique, le monde horrible, et les terroristes, des monstres. Et pleurer, souffrir, angoisser.

Nous pouvons aussi choisir d’être en compassion avec les victimes et leurs proches… et ressentir cette solidarité entre nous, cette minute d’amour partagée par des millions de gens au même moment. Nous pouvons choisir de nous connecter à cette source d’amour immense qui, le temps de cette minute de silence, va nous dépasser, nous porter, nous transporter.

imagesC’est ce que j’ai proposé à mes enfants : d’accueillir leurs larmes, bien sûr, dans l’empathie et la compassion, et de choisir de penser qu’au même moment, les autres enfants, mais aussi leurs parents, les gens dans la rue, dans les magasins, dans les bureaux, dans les gares… allaient toutes et tous s’arrêter de parler, de manger, de courir, de travailler… pour, pendant une minute, vivre toutes et tous ensemble cette même émotion d’amour et de compassion… et de trouver ça beau et fort et émouvant.

Devant la haine et les armes, choisissons l’amour et la lucidité. Ne nous laissons pas déborder par nos émotions : apprenons à les accueillir et à vivre avec elles.

Avec amour et bienveillance.
À demain,
Isabelle.

21 JOURS de Mindsight #14 : « ALLO, LA VIE ?! »

Drôle de journée… Où je pensais ne faire que me réjouir d’un bout à l’autre, préparant des bons gâteaux pour mes ami(e)s et mes enfants réunis ce soir à l’occasion de mon anniversaire…  La vie en a décidé autrement, une fois de plus.

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Une partie de moi se réjouit et célèbre la vie… une partie de moi est triste, choquée, et inquiète. Eh bien voilà : précisément. Ce ne sont que des « parties » de moi.
Ma peur, ma tristesse, ma colère… ne sont pas « moi toute entière », ne me « définissent » pas.

Je peux accueillir en moi ces émotions, de peur, tristesse, colère, ces sensations physiques désagréables (car elles ne sont pas « négatives » : elles sont là pour m’alerter, prendre soin de moi), je peux leur laisser en moi la place dont elles ont besoin pour être entendues, reconnues… et en même temps, m’autoriser à vivre pleinement cette journée de célébration pour moi, avec mes ami(e)s et mes enfants !

Souvenez-vous ce qu’il se passe dans INSIDE OUT (Vice-Versa) quand la joie et la tristesse sont envoyées aux oubliettes et que la peur et la colère s’emparent des commandes du cerveau de la petite fille : ce n’est pas cela que l’on se souhaite, ne vivre plus que dans la peur et la colère. C’est précisément ce que les terroristes cherchent à provoquer en nous, ces émotions réactives non contrôlées, qui ne peuvent nous mener qu’à une escalade de parano et de violence de part et d’autre.

Nous avons le choix : nous pouvons décider de garder le contrôle de notre cerveau. Il y a pour ça des outils, que nous enseigne en particulier Daniel Siegel avec la Mindsight. 

Nous ne pouvons pas contrôler nos émotions, bien sûr : elles sont là pour nous aider à vivre, pour nous protéger, pour nous alerter d’un danger. Mais nous pouvons apprendre à les reconnaître en nous, à les accueillir et à vivre avec : nous pouvons les remercier d’être là pour nous – elles sont la preuve que nous sommes vivants ! – et apprendre ensuite à les exprimer autrement. Nous ne sommes pas « obligé.e.s » de céder à la peur et à la colère en nous. Nous pouvons choisir de regarder autrement, autre chose : la vie en nous, l’amour autour de nous.

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Tout à l’heure, ma fille de 6 ans jouait avec un petit enregistreur dans le couloir, et je l’ai soudain entendue crier : « ALLO, LA VIE ?! » et son propre écho lui répondait : « ALLO, LA VIE ?! »

Quelle émotion, soudain, s’est emparée de moi… Une émotion d’amour et de bienveillance.

Amour, bienveillance et compassion, c’est ce que je vous souhaite.

Demain est un autre jour. À demain.
Avec tout mon amour.

Isabelle

Nos émotions au cinéma !

Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler… d’un film américain ! Voilà des mois que je l’attendais et… quelle merveille, en effet, que ce nouveau film des studios Pixar-Disney !

Vraiment, n’hésitez pas, courez-y, de 5 à 99 ans ! À voir et revoir en famille, en couple, entre amis, mais aussi à discuter, et même… à rêver.

Depuis que je l’ai vu (déjà deux fois !), j’y pense en effet très souvent, et c’est là, la force des animateurs de Pixar : je visualise désormais ma colère sous la forme de ce petit bonhomme rouge qui explose régulièrement :

Mes enfants sont sortis de la salle la première fois en disant :
– « C’est fabuleux ! » (le grand, 10 ans)
– « Moi, j’ai pas aimé ! (…)  Non, je blague ! J’ai a-do-ré ! » (la petite, 6 ans)

Un des (immenses) mérites de ce film est de nous aider à prendre conscience que notre cerveau est tout sauf rationnel, et que dans la plupart des situations, nous sommes en réalité mus, non par notre « raison », contrairement à ce qu’on voudrait croire, mais par nos émotions.

« C’est qui qui parle, là ?«  est en effet une des questions que l’on peut désormais s’adresser à soi-même en visualisant la réponse sous l’aspect d’un petit personnage Pixar quand on sent une émotion se manifester en nous, sous la forme d’une sensation physique : un nœud à l’estomac, la gorge qui se serre, la sensation soudaine d’étouffer, le cœur qui s’accélère, la respiration qui saccade…

Ou, comme le formule Isabelle Filliozat : Que se passe-t-il en moi ? 

Et souvent, il suffit de porter attention à cette sensation physique en nous, de la reconnaître pour ce qu’elle est… pour l’aider à passer : les émotions demandent avant tout à être acceptées et accueillies.

C’est une autre des merveilles de ce film : donner enfin toute la place qui lui revient à la tristesse. En effet, la chasser, la fuir, la refouler … est la meilleure manière pour nous couper de nos émotions, à nos risques et périls. Au contraire, la reconnaître, l’accueillir… nous permet de renouer avec nous-mêmes.

Nos émotions sont nos alliées : accueillons-les, et elles nous guideront vers nous-mêmes.

Au plaisir, et… bon film !
Isabelle

13 JOURS… #20 : Que se passe-t-il en moi ?

Aujourd’hui, je fais face à un défi particulier : la douleur ou le mal-être physique.

J’ai parfois la sensation d’avoir une vertèbre « coincée » qui en réaction, me bloque la respiration… et c’est un cercle vicieux : je me replie sur moi-même, je ne me sens pas capable de faire telle ou telle chose, je vois tout en noir… – la fameuse spirale descendante des « pensées négatives ».

Sauf qu’aujourd’hui… au lieu de les croire, ces pensées négatives, je les ai repérées et même observées avec intérêt : j’ai pris conscience du phénomène. Et ça… c’est positif ! 😉

Ça fait longtemps – des années – que j’ai cette douleur récurrente, longtemps aussi que je l’ai associée au stress… tout en pensant que je n’avais aucun pouvoir sur elle : quand j’ai cette « vertèbre coincée », je file voir l’ostéo. Jusqu’à il y a peu.

Tout a commencé avec la lecture en juin de Pouvoir illimité de Anthony Robbins, conseillé par mon amie Nadia Akkari : une première approche de la PNL (programmation neuro-linguistique) et du pouvoir que l’on peut exercer sur nos pensées.

Et puis dans Que se passe-t-il en moi ? d’Isabelle Filliozat, j’ai lu ceci :
 » Êtes-vous conscient de vos stratégies de prédilection pour ne pas sentir ? (…) Le processus est : je me donne une stimulation pour distraire mon attention, je dérive l’énergie. (…)
Pour stopper le flux de nos émotions, nous cessons de respirer naturellement (…) en bloquant tout simplement le diaphragme, comme si nous faisions un nœud au niveau du plexus. On sent bien ce verrou dans le dos, à la hauteur de l’attache du soutien-gorge pour les femmes. (…) La tension est là, témoin du blocage de la respiration. »

Ce paragraphe a fait « tilt » : c’est ça, c’est exactement ça !

J’en ai parlé à mon ostéo qui m’a confirmé que la douleur – bien réelle – que je ressentais ce jour-là venait de… mon cerveau (car elle ne trouvait rien de mécanique) : la « sensibilisation centrale » envoyait un message de douleur physique à l’endroit où elle en avait le plus l’habitude. Autrement dit : pour ne pas faire face à une émotion trop pénible, mon cerveau la « dérivait » en douleur physique. Dingue, non ?

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Cette semaine, je pense avoir repéré « l’origine » du problème : un rendez-vous éprouvant lundi matin, dont je suis sortie avec le nœud à l’estomac et la poitrine serrée. Comme par hasard, ce jour-là, je n’ai pas pris le temps d’écouter ma cloche de pleine conscience, ni de faire de la méditation : j’avais déjà « perdu assez de temps comme ça« , et j’ai enchaîné avec ma journée de travail. Et depuis… ma vertèbre est « coincée » !

Le côté positif de tout ça, c’est qu’aujourd’hui, j’en prends conscience. Je sais désormais que j’ai le pouvoir de choisir mes pensées. Et c’est précisément quand je me sens mal… que je VEUX avoir ce réflexe de respirer en pleine conscience.

La méditation, la respiration, le contrôle de ses pensées… c’est comme tout : c’est un apprentissage, et ce n’est pas quand tout va bien qu’on en a le plus besoin : c’est au contraire pour avoir le réflexe d’y avoir recours quand ça va mal… qu’on choisit de pratiquer quand tout va bien…;-)

Alors aujourd’hui… j’ai fait une méditation sur mes zones de douleur et je me suis arrêtée régulièrement pour respirer en écoutant la cloche de pleine conscience. Et déjà, ça va mieux… Waouh ! 😉

Et vous, que faites-vous quand ça va mal ? L’espace des commentaires ci-dessous est pour vous : vous y êtes plus que les bienvenu(e)s ! 

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Au plaisir et à demain !

Isabelle

13 JOURS… #12 : Mes pensées créent ma réalité

Il est bon, parfois, de se souvenir de pourquoi on fait telle ou telle chose.

C’est à ça que sert aussi, pour moi, la  cloche de pleine conscience dont je vous parlais hier (*) : se ramener à soi, se rappeler à son propre « bon souvenir ».

Depuis maintenant douze jours que je m’astreins, jour après jour, à ces articles de pensée positive, je me suis souvent posé la question : pourquoi me suis-je lancé à moi-même ce challenge ?

Je crois qu’après des années de lectures et d’ateliers de développement personnel, j’ai ressenti comme un déclic en découvrant le Goal Mapping de Brian Mayne (**) : on dit souvent que le maître arrive quand l’élève est prêt.

Sa suggestion de challenge de 13 jours d’affilée de pensée positive est tombée à pic : au moment même de la mise en place de la garde alternée pour mes enfants contre laquelle je m’étais battue depuis des années. Le moment ou jamais pour moi de lâcher prise : l’univers m’envoyait un message, je pouvais choisir de l’entendre… ou pas.

J’ai été convaincue par l’argumentation : le négatif entraîne le négatif, le positif entraîne le positif. Mais aussi par : le cerveau est comme un muscle qu’on peut entraîner, jour après jour, pour lui apprendre de nouveaux chemins.  

Décider de penser positif est une chose, y arriver en est une autre. Comme il n’y a rien de tel pour tenir un objectif que de le rendre public en l’annonçant au monde, j’ai alors… « lancé mon sac par-dessus le muret » (***).

Mon objectif en tenant ce blog, jour après jour, était de me tenir à cette discipline de la pensée positive : prendre conscience des ornières qui bordent mon chemin, les reconnaître pour ce qu’elles sont, et les éviter… Plutôt que de me laisser aller à la déprime : penser plus haut, plus loin et ne jamais oublier qu’après la pluie, vient le beau temps, et qu’au-dessus des nuages, le ciel est bleu. (****)

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Bien sûr, depuis douze jours, j’ai eu des moments de doutes, ou de déprime : mais grâce à ce challenge, j’ai refusé de me laisser entraîner par ces pensées qui, après tout, n’étaient que des pensées. Nos pensées ne sont pas la réalité. Nos pensées, en revanche, activent en nous des chemins qui déclenchent des émotions. Et ces émotions peuvent déclencher à leur tour des sensations agréables ou désagréables.

Alors, plutôt que d’écouter nos pensées négatives, qui à leur tour déclenchent en nous des émotions et des sensations désagréables (car il n’y a pas d’émotions « négatives » ou « positives » en soi), qui alimentent en retour de nouvelles pensées négatives – c’est la spirale vers le bas -, accueillons nos émotions pour ce qu’elles sont… acceptons-les… reconnaissons-les… sans jugement… et faisons le choix d’une pensée positive, qui nous permettra de sortir de l’ornière.

J’aurais pu vivre cette première semaine de garde alternée imposée comme une « punition », comme une « défaite »… j’ai choisi d’en célébrer le positif.

C’est à ça, bien sûr, et principalement, que me sert au quotidien, et depuis douze jours, ce challenge de pensée positive.

Et j’en vois déjà, jour après jour, et de mieux en mieux, les bénéfices : je suis plus heureuse, plus sereine, je garde le cap. Vous savez ce que m’a dit ma coiffeuse ce matin : « Ça va mieux, toi, non ? Tu as l’air plus ouverte, plus légère ». Waouh !!! 😉

Et vous, à combien de jours d’affilée de pensée positive en êtes-vous ? Comment ça se passe ?
L’espace des commentaires ci-dessous vous est réservé : au plaisir de vous y retrouver et de partager avec vous. 

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Et à demain, pour de nouvelles pensées positives !

Isabelle

(*) cf mon post #11 : pour installer le gong sur votre ordinateur, cliquez ici

(**) Cliquez ici pour une soirée de découverte gratuite du Goal Mapping avec sa représentante en France le 21 novembre à Paris ! Pour plus de renseignements, vous pouvez lui envoyer un mail.

(***) cf 3 Kifs par jour de Florence Servan-Schreiber et mon post #1

(****) En cherchant comment illustrer « Après la pluie, vient le beau temps », j’ai soudain réalisé que ma fille de 5 ans dessine toute la journée… des arcs-en-ciel !
J’ai pris cette photo le soir-même de la sortie en salles de mon premier long-métrage, Tout le plaisir est pour moi, il y a tout juste dix ans : je ne l’avais pas revue depuis ! J’y vois bien sûr un signe… positif ! 😉

 

13 JOURS… #9 : La Méditation de pleine conscience

Bonjour,

aujourd’hui, je pensais vous parler de créativité : hier, emportée par mon élan, je croyais m’être avancée sur mon article d’aujourd’hui ! Bien sûr, la vie en a décidé autrement… – sinon ça serait pas drôle ! 😉

Alors que je me réjouissais d’avoir devant moi une journée sereine sans interruption ou distraction extérieures, j’ai en réalité passé trois heures à m’inquiéter pour une amie qui ne me répondait pas… et qui après m’a reproché de m’être inquiétée pour rien.

Et là… je les ai repérées, ces vilaines pensées négatives si promptes à se réveiller et à me faire basculer en mode de ce qu’Elaine N. Aron, dans The Undervalued Self, appelle le « ranking » : se comparer, se mettre en rapport en force ou de soumission ; ce que j’ai hérité de quand j’étais petite fille et qu’on me disputait parce que ce que j’avais fait n’était « pas bien » et que les grands étaient « fâchés contre moi« , « déçus » (et sans doute, concluais-je, ne m’aimaient plus).

Alors j’ai fait ce qu’Elaine N. Aron suggère en cas de « ranking » : j’ai fait du « linking » – du lien : je me suis connectée aux gens que j’aime et qui m’aiment, telle que je suis, et sans jugement, en accueillant mes émotions pour ce qu’elles sont : des émotions, passagères, fugitives, aussi intenses qu’elles puissent l’être sur le moment.

J’ai retrouvé le sourire. Et je me suis connectée à la page Facebook de mon amie Elisabeth, qui depuis son Vietnam lointain nous envoie des méditations en pleine conscience : méditation de douceur et de bienveillance, méditation de gratitude, méditation… de vaisselle, méditation de chocolat !!! (Si, si, vous avez bien lu : j’adore !)

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La méditation sur mes zones de douleur m’a aidée à débloquer cette sensation de vertèbre coincée : celle qui est en liaison avec mon diaphragme, et que je bloque sous le coup d’une émotion négative en arrêtant de respirer ; la méditation de gratitude m’a fait remercier l’univers que mon amie soit en bonne santé, et que j’aie tant de chance d’avoir la vie que j’ai, avec toutes ces belles personnes qui m’entourent.

Et mes pensées négatives… n’auront même pas duré une minute ! Waouh !!! 😉 Je suis fière de moi et de mes progrès : jour après jour, et de mieux en mieux, step by step et Bird by Bird, comme l’écrit Anne Lamott…

Merci la vie ! 😉

Et vous, pratiquez-vous déjà la méditation de pleine conscience ?
Les pages de commentaire ci-dessous… vous attendent ! 

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Au plaisir et à demain,

Isabelle

13 JOURS… #7 : Accueillir mes émotions

Ça y est, ce matin mes enfants sont partis chez leur père pour la 1ère fois : mise en place de la garde alternée.

En remontant de l’école, j’avais du mal à retenir mes larmes tout en me disant : « Non non, ne pas pleurer : je dois penser positif ». 

Oui mais voilà : penser positif, ce n’est pas non plus réprimer ou refouler ses émotions. C’est surtout ne pas se laisser entraîner dans le tourbillon et la spirale descendante des émotions et des pensées négatives qui s’auto-nourrissent les unes les autres : quand on se sent triste, notre poitrine se resserre, on respire moins largement, et on a tendance à nourrir des pensées tristes, voire déprimantes ou pessimistes.

Je me suis par exemple surprise à me demander ce qu’il se passerait si un de mes enfants, comme le frère d’un petit copain de ma fille, devait être hospitalisé pendant plusieurs jours : ce pourrait être ça aussi, la garde alternée – que je n’ai pas accès à sa chambre d’hôpital.

Et là, soudain, j’ai pris conscience de la spirale, et j’ai dit « STOOOOP !« . J’ai le droit d’être triste, c’est légitime, même, que je sois triste : la situation évidemment réactive la douleur de cette décision de justice que je trouve tellement in-juste… et au-delà, toute l’histoire qui y a mené.

Mais pleurer n’est pas la même chose que céder aux petites voix négatives et porteuses d’angoisses de ce qui n’existe même pas ! Pleurer, reconnaître mon chagrin, ma douleur du moment, c’est accepter mes émotions telles qu’elles sont, les accueillir sans jugement, dans leur réalité et leur légitimité.

Comme je dis souvent à mes enfants : toute émotion est légitime, tout comportement ne l’est pas.

Il ne s’agit pas de se « forcer » à penser positif, mais de prendre conscience des petites voix intérieures qui cherchent à nous entraîner sur la pente du négatif, et à ce moment-là, de « switcher » ! 

Alors j’ai pleuré quelques minutes, pour accueillir cette émotion de tristesse en moi… et puis j’ai pensé : j’ai une semaine devant moi pour travailler, monter mon film, écrire, dormir le matin, aller au cinéma le soir… Et les enfants, eux, seront de toute façon la plupart de leur temps à l’école et… ÇA IRA !

Le travail sur les émotions, c’est tous les jours, à tous les instants. Un des livres qui, pour moi, a été une révélation est L’Intelligence émotionnelle de Daniel Goleman : une révolution copernicienne.

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Et plus près de nous, le travail de Catherine Aimelet-Périssol, qui dirige l’institut de logique émotionnelle et a notamment écrit Comment apprivoiser son crocodile, m’aide énormément au quotidien : elle organise des ateliers que je recommande chaudement à toutes celles et tous ceux qui sont sur Paris. (*)

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Je suis aussi très intéressée par le travail développé par l’association TIPI  (Technique d’Identification sensorielle des Peurs inconscientes), le principe étant que quand on ressent une forte émotion négative, on reporte son attention sur son ressenti physique : où et comment se manifeste la sensation désagréable ? Comment évolue-t-elle ? Jusqu’à ce qu’elle disparaisse d’elle-même…

C’est ce que j’ai fait ce matin… et j’ai retrouvé une respiration plus sereine et séché mes larmes.

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Un 7ème jour de pensée positive au cours duquel j’ai re-regardé pour la 1ère fois en entier le montage de mon film Lutine, que je n’avais pas revu depuis le 20 juin… quelques jours après la 1ère audience. J’étais comme « bloquée », en mode « je retiens ma respiration ».

Aujourd’hui, je retrouve mon souffle et ma direction.

Et vous, acceptez-vous vos émotions ? L’espace de commentaires ci-dessous vous est réservé : je vous y attends ! 


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Je vous embrasse.
Je vous aime.

Isabelle

(*) Vous ai-je déjà dit que je ne crois pas au hasard ? Je découvre à l’instant que Catherine Aimelet-Périssol organise précisément CE SOIR vendredi 7 novembre à 19h30 un atelier « Se connaître avec la Logique émotionnelle » (entrée libre, au métro Notre-Dame des Champs), ainsi qu’un 2ème, le 20 novembre : Construire son couple avec la Logique émotionnelle. Pour sûr, j’y serai !

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