Amour, sexualité et transgénérationnel

Parce que, défiant toutes les croyances du marketing marchant formaté et formatant, CECI EST MON CORPSle formidable film écrit, réalisé et interprété par Jérôme Soubeyrand avec la complicité de Marina Tomé, est encore en salles cette semaine, à Paris pour la 12ème semaine consécutive au cinéma La Clef, poursuivant sa carrière à Toulouse, et gagnant semaine après semaine de nouvelles salles en province à la demande des exploitant·es, et – chose nouvelle et étonnante – des nombreux spectateur·trices qui « réclament » à leur cinéma préféré de le programmer… plutôt que de vous en parler en post scriptum, j’ai décidé d’en faire le sujet même de cet article.

Ce film a en effet changé ma vie… littéralement, réellement. Des films, j’en vois, et j’en ai vus, plusieurs par semaine depuis plus de trente ans, et un pareil bouleversement n’arrive pas si souvent… C’est pourtant pour moi le sens même de ce qu’est l’art, ou de ce que devrait être l’art : un artiste partage sa vision du monde, ses interrogations, ses passions, ses doutes, et parfois, réussit ce petit miracle de faire bouger, évoluer, vaciller, éclairer d’un jour nouveau… les vies de ses spectateurs.

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CECI EST MON CORPS raconte l’histoire de Gabin, un curé monté à Paris depuis son Ardèche natale parce qu’il est tombé amoureux d’une actrice lors d’un stage de développement personnel : un émoi nouveau pour lui – ou qu’il a refoulé depuis de nombreuses années – et qui soudain, le bouleverse.

Mais au-delà de ce sentiment et de ces émotions d’amour qui l’envahissent totalement, ce que Gabin va découvrir dans la maison du bonheur dans laquelle il débarque à Paris… c’est aussi le plaisir sensuel, sexuel, de l’union des corps, ce plaisir de faire l’amour : le curé amoureux va découvrir les joies et l’extase que procure l’amour physique, à cinquante ans. Il en a des années à rattraper – et il a envie d’apprendre.

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L’une des forces indéniable de ce film, est de présenter la petite communauté joyeuse, accueillante et bienveillante dans laquelle Gabin s’intègre somme toute assez simplement, comme allant de soi : Marlène, dont il est amoureux, partage en effet sa vie amoureuse et sexuelle entre Émilie, très éprise d’elle (étonnante Laetitia Lopez, au sourire contagieux) et Christian, son amant par ailleurs marié ; le quatrième pilier de leur « famille » étant Renato (Christophe Alévêque au meilleur de sa forme), homo et travesti quand il est lui-même, jouant parfaitement les banquiers à l’extérieur.

MARLENE-EMILIE LITCes gens s’aiment, se soutiennent, s’entraident. Ils sont gentils et bienveillants les uns envers les autres. Ils se réjouissent du bonheur de celleux qu’ils aiment, et sont plein de compassion devant leurs peines. Et ça fait du bien

Ça fait du bien à nos neurones-miroirs… – vous  savez, ces neurones qui font que quand on assiste à une scène, on ressent les mêmes émotions que celleux que l’on regarde ; ces neurones qui expliquent le fondement même, sans doute du théâtre et du cinéma : l’identification aux personnages et à leurs émotions.

Dit autrement : on sort du film ragaillardi·e, joyeuxe, avec des envies de dévorer la vie à pleines dents, d’aimer et d’être aimé·e, de partager, de rire, de faire l’amour. Et c’est tellement rare ! Un vrai « feel-good movie« , au sens plein et généreux du terme.

Mais Jérôme Soubeyrand va plus loin : en effet, au-delà de la fiction qui parle d’amour et de sexualité comme on en parle rarement au cinéma (comme il le dit lui-même : au cinéma, on parle beaucoup d’amour, ou bien alors de sexualité – problématique – mais rarement d’amour ET d’une sexualité épanouie et heureuse…), au-delà de la comédie, donc, il nous invite à réfléchir, en montant en parallèle des séquences documentaires : il interviewe d’une part les philosophes Michel Serres et Michel Onfray à propos des épîtres à Saint-Paul (fondement de la répression judéo-chrétienne contre le « péché de chair »), d’autre part Bruno Clavier, psychogénéalogiste (auteur des Fantômes familiaux), au cours d’une séance étonnante de thérapie transgénérationnelle.

C’est sans doute cette collusion entre une fiction joyeuse – et néanmoins profonde – et la résonance transgénérationnelle dans la vie de l’auteur lui-même… qui est à l’origine du bouleversement que cela a provoqué en moi. J’ai en effet vu le film début décembre… et depuis me suis plongée dans ma propre généalogie, remontant les générations, cherchant à en comprendre les répétitions, les non-dits, les forces et les faiblesses.

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J’ajouterai, pour celles et ceux d’entre vous qui sont comédien·ne·s ou caressent le désir d’oser se montrer devant une caméra… que le film nous offre de très belles et émouvantes séquences de jeu, car Marlène anime un atelier de théâtre, et cherche notamment à illustrer, à travers une performance de Gabin, la différence entre le vrai et le vraisemblable.

Enfin, CECI EST MON CORPS, bien que ce ne soit pas son sujet principal, mais plutôt son « décor », nous parle de polyamorie (ou polyamour), cet art de vivre des amours plurielles avec le consentement de toutes les personnes concernées. À ce propos, je ne peux que vous encourager vivement à assister samedi 28 février à 16h (*) à une nouvelle projection du film au cinéma La Clef, suivie d’une rencontre-débat  avec Jérôme Soubeyrand et Laetitia Lopez d’une part, Meta Tshiteya et Aurélien Selle, cofondateur·trices de l’association Polyfamilles et moi-même d’autre part, en tant que réalisatrice de la comédie documentaire LUTINE

Au plaisir de vous y retrouver peut-être ?

Isabelle

(*) Attention, réservation conseillée : ccommealamaison@gmail.com

PS. Si tout cela vous parle, je me permets de vous indiquer ici plusieurs ouvrages qui m’ont beaucoup touchée : Femme désirée, Femme désirante de Danièle Flaumenbaum, qui a inspiré Marina Tomé pour écrire le personnage de Marlène, et qui mérite à lui seul un article entier ; de même que Et si nous n’avions toujours rien compris à la sexualité ?, de feu son compagnon Didier Dumas ; et les livres de référence de Anne Ancelin Schützenberger, notamment Psychogénéalogie – Guérir les blessures familiales et se retrouver soi

Et pour le plaisir, et parce que je ne m’en lasse pas : la bande-annonce :

Vous pourrez retrouver ici tous les extraits et vidéos sur le site officiel du film, ainsi que d’autres critiques enthousiastes, notamment d’Alain Riou, critique cinéma au Nouvel Obs’.

Fêtons l’amour !

Il ne vous aura pas échappé qu’aujourd’hui, 14 février, jour de la Saint-Valentin, est aussi le jour où toute la société de consommation nous enjoint de « fêter l’amour et les amoureux »…
Mais ne devrait-ce pas être tous les jours, la fête de l’amour ? Et ne devrait-on pas fêter tous les gens qu’on aime et qui comptent pour nous, comme c’est le cas apparemment outre Atlantique ?

Dans mon article #5 de mes 21 jours de pensée positive, je vous parlais de ce livre Love 2.0 qui m’a beaucoup touchée, dans lequel Barbara Fredrickson nous propose une nouvelle définition de l’amour : une émotion positive, qui crée une synchronie biochimique entre deux ou plusieurs personnes, se nourrit de la présence physique et fait que l’on se veut et se fait du bien mutuellement. Par définition, l’amour est donc fugitif, comme toute émotion, mais aussi non exclusif et… conditionnel.

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Autrement dit, l’amour, même si l’on ne peut pas le « commander » à l’origine, se travaille, et surtout s’entretient : en effet, le sentiment d’amour se nourrit d’émotions d’amour.

C’est cette idée-là que je trouve si belle, si positive et si optimiste : c’est l’addition, la multiplication de ces moments d’amour partagé… qui créent ce sentiment d’attachement, de confiance, d’intimité entre deux ou plusieurs personnes.

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Bref, non seulement soyons attentifs au quotidien à tous ces gens qui comptent pour nous… mais aussi aux étrangers, aux inconnus, à ces autres que l’on croise dans la rue… partageons des micro-moments d’amour autant qu’on peut, aussi souvent qu’on le peut, nourrissons-nous et nourrissons les autres de ces émotions positives qui font du bien et créent autour de nous des auras de bonheur. Regardons les gens dans les yeux, sourions-leur, écoutons-les, vraiment, soyons présents, dans l’instant présent : la vie et le bonheur se déclinent au présent.

Et pour aller un peu au-delà, ce  « jour des amoureux » est aussi pour moi l’occasion privilégiée de vous reparler de « polyamour », cet art des amours plurielles : le fait de pouvoir vivre simultanément plusieurs relations intimes, et que toutes les personnes concernées soient non seulement bien sûr au courant, mais d’accord pour partager un tel mode de vie.
Françoise Simpère

Car comme le dit Françoise Simpère, l’auteur du Guide des amours plurielles et de Aimer plusieurs hommes dans l’extrait de mon film LUTINE que j’ai le plaisir de vous offrir ci-dessous :
« Pourquoi serait-il mieux d’aimer une seule personne plutôt que plusieurs ? Dans la vie, on aime toujours plusieurs personnes, on a plusieurs amis, et si on allait voir un psy en lui disant : « J’ai un ami, je ne veux surtout pas qu’il en ait d’autres », il dirait : « Vous avez une pathologie de possessivité et d’angoisse. » Il n’y a que dans l’amour dit « amoureux », qu’on vous dit : « Il y a une seule personne qui peut vous convenir. »
Et moi du coup, de base, je me suis dit : Aimer plusieurs personnes, c’est naturel. En sachant aussi que l’amour dont je parle, c’est un amour qui est très vaste, c’est un éventail de relations, c’est pas seulement la passion… Et du coup, les amours s’additionnent, elles ne sont pas rivales. Je crois que les relations s’ajoutent, qu’elles apportent toutes quelque chose : une relation, c’est une alchimie entre une personne et une autre… et l’alchimie n’est jamais la même, puisque à chaque fois, ce sont des personnes différentes. »

(Pour recevoir le mot de passe qui vous permettra de visionner la vidéo, adhérez à la newsletter de Lutine & Cie.)

En espérant vous donner ainsi envie d’en savoir un peu plus sur cet art des amours plurielles,

Au plaisir, et à l’amour,
Isabelle

PS. Et si vous ne l’avez pas encore vu, il est encore temps de vous précipiter au cinéma voir CECI EST MON CORPS de Jérôme Soubeyrand, en 10ème semaine d’exploitation au cinéma La Clef : un film libre, libéré et libérateur, qui parle d’amour, et… de polyamour.
Demain dimanche 15 février, projection spéciale à 15h45 suivie d’un débat avec le réalisateur, Bruno Clavier, psychogénéalogiste et Alain Riou, chroniqueur cinéma, qui a écrit un très bel article sur le film que je vous encourage à lire, et qui commence comme ça :
« C’est un petit film unique, intense, impudique, délicat, fou de liberté, d’inspiration, de sage incertitude et de joie. Un film qui dit « Nous avons tous quelque chose de Dieu, qui est amour, et c’est d’ailleurs pour ça qu’on l’aime. Et qu’on s’aime ». Il le dit et il le prouve : CECI EST MON CORPS est une épopée, une comédie, un poème, une sorte d’évangile, mais avant tout une merveilleuse déclaration d’amour.»

Demain dimanche 15 février également, à 11h, projection au Majestic Bastille d’AFRICAINE, le très beau film de mon amie Stéphanie Girerd, suivie d’un débat avec l’équipe.

Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, Maïmouna Coulibaly reprend pour une représentation exceptionnelle vendredi 20 février à 20h30 au carreau du Temple son spectacle HÉ MARIAMOU !, là aussi un conte initiatique, mais sous la forme d’une comédie musicale dynamisante et euphorisante.

 

 

L’AMOUR plus fort que la haine !

J’ai écrit mon précédent article… le mercredi 7 janvier, avant d’avoir pris la mesure de l’événement qui a changé, pour sûr, la perception du monde dans lequel nous vivons.

Comme vous toutes et vous tous, je suppose, je me suis demandé comment continuer… à vivre, à écrire, travailler, rire, aimer… Tout soudain, me paraissait dérisoire. Et puis les survivants de l’attentat nous ont montré la voie : justement, précisément, notre devoir est de CONTINUER ! Continuer à vivre, à aimer, à rire, à chanter, à créer ! Parce que là, est notre liberté, notre force, notre humanité. « Même pas peur », comme dit ma petite nièce, « même pas mal ! »

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Alors aujourd’hui, je voudrais vous offrir les mots écrits par Julos Beaucarne dans la nuit du 2 au 3 février 1975, alors que sa compagne, sa muse et mère de ses enfants, venait d’être assassinée, mots qui ont été repris par François Morel dans sa lettre à Patrick Pellous du 9 janvier sur France Inter.

Vous pouvez retrouver ici l’intégralité de cette lettre dont voici quelques extraits :

« C’est la société qui est malade, il nous faut la remettre d’aplomb et d’équerre par l’amour et la persuasion. (…) Ne perdons pas courage ni vous ni moi. (…) Sans vous commander, je vous demande d’aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches ; le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l’embellir, il faut reboiser l’âme humaine. Je resterai sur le pont, je resterai un jardinier, je cultiverai mes plantes de langage. (…) Il n’est de vrai que l’amitié et l’amour. (…) À vous autres, mes amis d’ici-bas, face à ce qui m’arrive, je prends la liberté, moi qui ne suis qu’un histrion, qu’un batteur de planches, qu’un comédien qui fait du rêve avec du vent, je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd’hui. Je pense de toutes mes forces qu’il faut s’aimer à tort et à travers. »

Et parce je trouve ces mots si forts, les voici dits par Claude Nougaro :

 

Alors je continue mon travail, et je contribue à ma façon, en semant moi aussi mes petites graines dans l’univers. Et je reprends à mon compte les mots de Françoise Simpère, l’auteure du Guide des Amours plurielles, dans une interview qu’elle m’a accordée pour mon film LUTINE : « Je pense qu’aimer, c’est garder les yeux ouverts sur le monde. »

Alors… aimons-nous à tort et à travers, et gardons les yeux ouverts sur le monde !

Au plaisir,
Isabelle

PS. Et comme continuer, résister, vivre, être libre, ça veut aussi dire aller au cinéma, et aller au cinéma voir un film libre, à la fois joyeux, libertaire et libérateur, un film qui fait rire et interroge, et qui sans aucun doute, en dérange certains… bref, un film nécessaire en ces temps agités ! CECI EST MON CORPS, film auto-produit, auto-distribué et qui n’existe en salles que tant que des spectateurs comme vous et moi allons le voir… est actuellement en 8ème semaine d’exploitation au cinéma La Clef à Paris. Séances le dimanche 1er février et le lundi 2 à 14h. J’y serai lundi 2 à 14h : je vous y donne rendez-vous !

La vie continue… Fêtons les reines !

J’ai écrit cet article hier… j’ai hésité avant de le poster aujourd’hui…
Et puis j’ai choisi la vie, et même… la vie en rose !

Ne les laissons pas faire, ne laissons pas le noir de la mort envahir nos esprits.
Résistons !
La vie est belle ! La vie vaut la peine qu’on se batte pour elle…

Hier donc… 6 janvier… jour de l’Épiphanie.
L’épi-quoi ?
Gardons notre sens de l’humour et nos valeurs… Liberté, égalité… sororité !

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L’année dernière, du haut de ses 4 ans, ma fille Lilou m’a demandé :
« Maman, pourquoi on dit la galette des rois, et pas… la galette des reines ? »

Alors depuis, chez nous, on fête la galette… des rois et reines !

Et cette année, tout particulièrement, on va fêter les Reine !

Les Reine… mais aussi les Eugénie, Amélie, Louise, Rose, Rosalie… toutes ces femmes, mes aïeules, qui ont un jour fait l’amour avec un homme… et grâce auxquelles je suis là aujourd’hui, à vous écrire depuis mon ordinateur.

Dans mon précédent article, je vous parlais de faire une « pause salutaire« .
Je ne sais pas vous… mais moi, je l’ai faite, et bien faite !

Entre Noël et le Nouvel An, je me suis offert un voyage… dans le temps, et ces quelques jours vécus en immersion dans la vie de mes ancêtres m’ont aussi permis de prendre conscience de la chance qu’on a de vivre aujourd’hui, malgré nos vies de dingues où on ne prend pas toujours le temps de se poser.

Le point de départ de mon voyage a été le film de Jérôme Soubeyrand : Ceci est mon corps, et le débat qui a suivi avec Danièle Flaumenbaum à propos de la sexualité transgénérationnelle. (*) Je me suis demandé qui étaient mes aïeules… et, comme Alice, je suis entrée dans un tourbillon… qui n’en finit plus de dévoiler ses secrets et ses merveilles.

Mes grands-mères, mes arrière et arrière-grands-mères… étaient institutrices, couturières, lingères, domestiques, souvent seulement « ménagères »… tandis que leurs maris étaient instituteurs, maréchal-ferrant, mineurs, maçon, buraliste, cultivateurs ou agriculteurs.

Et quelles vies… Combien d’enfants morts, de mariages à 16 ou 17 ans, mais aussi des enfants abandonnés à l’Assistance publique ou même « donnés » au bourgeois du village avec lequel elles avaient « fauté », comme il m’a été rapporté par mon grand-oncle…

Car au-delà de mes recherches sur Internet (très addictives), j’ai aussi pris le temps, lors de cette « pause salutaire », d’appeler mes aïeules et aïeux encore parmi nous, heureux de partager avec moi ces informations découvertes en quelques clics magiques… mais aussi de revivre pour un temps des souvenirs de leur enfance, même si parfois douloureux. Ils m’ont parlé de bombardements, de la difficulté à obtenir un Ausweis pour assister à l’enterrement d’un grand-père en zone libre, de prendre le maquis, ou de craindre pour la vie d’un père qui traversait le Rhône la nuit en barque…

Que d’émotions partagées…

Alors si vous aussi, vous avez la chance d’avoir encore autour de vous des personnes âgées… honorez-les, célébrez-les, remerciez-les des épreuves qu’ils ont endurées et traversées pour arriver jusqu’à nos jours et nous donner la vie… Ils ont perdu leurs parents, bien sûr, beaucoup de leurs ami·es, mais aussi souvent leur conjoint·e, ou même un·e enfant… et pour autant, ils gardent – pour certain·es – leur joie de vivre et leur sens de l’humour, et sont une source infinie de sagesse et d’amour. Interrogeons-les, aimons-les, choyons-les, profitons de leur présence encore parmi nous.

Je vous souhaite à toutes et à tous une belle et lumineuse année 2015 !

Au plaisir,
Isabelle

Et je dédie cet article…

à Antoinette Louise Duding, mon arrière-grand-mère, enfant de l’Assistance publique, dont j’ai trouvé sur les registres de l’hôpital de la Charité à Lyon… le nom de sa mère biologique, de sa tante et ses grands-parents. Louise Rosalie, sa mère, avait donc une sœur : Marie Félicité ; dans Tout le plaisir est pour moi (mon premier long métrage, sorti en 2004), la sœur de… Louise, mon personnage principal, s’appelle… Félicie !

à Eugénie Luiset, mon arrière-arrière-grand-mère, orpheline de père à 3 ans, de mère à 13 ans, et qui a en partie élevé sa petite-file dont la mère, sa fille, était morte en couches en 1940, au moment de l’offensive allemande… ;

à Reine Loiseau, sa mère, qui s’est mariée le 27 janvier 1883 et a accouché une semaine après, le 3 février… veuve à 24 ans et morte à 34, et qui habitait à Paris, rue Moret… là même où, plus d’un siècle après, en 1999, j’ai tourné mon film À corps perdu ;

à Marguerite Gaillard, la mère de Reine, donc mon arrière-arrière-arrière-arrière-grand-mère qui a perdu une première fille à presque 4 ans… puis son premier mari, puis encore 4 autres enfants de son deuxième mari. Puis quand elle a eu 74 ans, la seule fille qui lui restait, Reine, donc, est morte à 34 ans, et elle a alors élevé sa petite-fille, Eugénie, qui avait 13 ans.

à Marie Rose Broué, l’arrière-grand-mère de mon arrière-grand-père, à laquelle je dois ce nom de Broué, car, « fille-mère » comme on disait à l’époque, elle portait le nom de son père et non celui d’un mari qu’elle n’avait pas…

À toutes ces femmes courageuses et fortes, à toutes ces femmes qui ont vécu et ont donné la vie à leur tour, et grâce auxquelles je suis là aujourd’hui… je dis MERCI. Je vous aime. Nous sommes toutes des reines !

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Et je dédie aussi cet article à mes enfants, Quentin et Lilou, pour lesquell·es j’ai fait ces recherches. Quentin qui a pour 3ème prénom Antoine, le prénom de son arrière-arrière-grand-mère (Louise Antoinette Duding) à la 5ème génération (Quentin en latin veut dire « le 5ème ») ; tandis que Lilou, déclarée à l’état civil « Lou, Lilou, Rose, Margot », a comme 3ème prénom celui de la fameuse Rose Broué, la courageuse et scandaleuse… mais surtout porte en prénom d’usage… son 2ème prénom, comme – je l’ai découvert cette semaine ! – tou·tes ses aïeules et aïeux ! 😉
Vive l’inconscient transgénérationnel !

 

(*)  Un film joyeux et drôle, un film libre, libertaire, anarchiste, un film qui fait rire et réfléchir en même temps, un film dérangeant, bref, en deux mots… un film nécessaire et d’actualité ! 0s1ho

Après le succès des précédents débats, l’équipe du film Ceci est mon corps propose une nouvelle rencontre au cinéma La Clef avec le psychanalyste Bruno Clavier, et la gynécologue Danièle Flaumenbaum toujours sur le thème : « Sexualité et Transgénérationnel «  à l’issue de la projection du vendredi 9 janvier à 20h15. Seront également présents : le réalisateur et acteur Jérôme Soubeyrand, la co-scénariste et actrice Marina Tomé et le producteur, distributeur et comédien Pierre-Loup Rajot.
Pensez à réserver : reservation@cinemalaclef.fr

Et pour le plaisir… une des scènes du film, où un Christophe Alévêque tire les cartes à Gabin, curé ardéchois…

 

Une pause salutaire ?

Ça y est, c’est Noël, déjà… et son lot de pressions et de tensions familiales.

C’est quoi, vous, votre truc pour y résister ?

Pourquoi pas, pour une fois, précisément ne pas chercher à y « résister », mais au contraire se laisser porter par le flot et dire « oui » à l’univers ?! Tenter le fameux « prendre la vie du bon côté » ?!

Si, au lieu de réagir en enfant rebelle aux « obligations familiales » de faire des cadeaux à tous ces petits cousins que vous ne connaissez même pas… vous choisissiez au contraire de penser à cette joie inédite d’enfin les rencontrer – alors que pour certains, ils ont plus de 20 ans ?!

Car après tout, la seule chose qui compte – mais qui compte vraiment – n’est-elle pas ce plaisir de se retrouver toutes et tous ensemble pour une pause salutaire dans nos vies de fous ?

On ne peut pas changer les autres, mais on peut choisir de changer notre propre réaction à leurs injonctions culpabilisantes. On peut décider de voir – enfin – que s’ils cherchent à nous culpabiliser… c’est qu’eux-mêmes ne sont pas en paix avec leurs propres injonctions familiales héritées… et que ça n’a en réalité rien à voir avec nous, mais tout à voir avec eux… et s’en libérer.

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Waouh ! Vous le sentez déjà, ce vent de liberté et de légèreté ?

Encore une nouvelle année de passée, et chaque année qui passe passe de plus en plus vite… alors autant en profiter, jour après jour et minute après minute.

Car la vie est dans l’instant présent : la vie, c’est ici et maintenant !!!

Pour celles et ceux d’entre vous qui serez à Paris le lundi 22 décembre, courez assister à la nouvelle projection de Ceci est mon corps au cinéma La Clef, suivie d’un débat sur « Sexualité et Transgénérationnel« , avec Bruno Clavier, psychanalyste transgénérationnel, et Danièle Flaumenbaum, gynécologue, auteur du formidable et nécessaire Femme désirée, Femme désirante, et en présence des auteurs et acteurs de ce film auto-produit et auto-distribué : Jérôme Soubeyrand et Marina Tomé.

Pour le plaisir (et pour vous donner envie !!!) :

– la scène – déjà culte – du restaurant, du restaurant, hommage à Quand Harry rencontre Sally, où Marlène (Marina Tomé) raconte et célèbre devant un Gabin sidéré (Jérôme Soubeyrand) le plaisir féminin : que ça fait du bien !

– un montage des meilleurs moments du débat qui a eu lieu le 14 décembre, passionnant (j’y étais !) :

– et la bande-annonce du film : à partager sans modération !

L’espace des commentaires ci-dessous vous est réservé : partagez, partageons…

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Je vous souhaite à toutes et tous de belles et sereines fêtes de fin d’année ! 

Au plaisir, et à l’année prochaine !

Isabelle

 

 

Des femmes rayonnantes !

Une fois n’est pas coutume : aujourd’hui, plutôt que de vous parler d’outils de pensée positive, je veux vous dire un mot de spectacles inspirants… ébouriffants… que j’ai vus cette semaine, soudain frappée par leur incroyable cohérence : dans tous, la Femme, son désir, sa force énergisante et son plaisir étaient à l’honneur et… ça fait du bien !

Car l’énergie, ça se reçoit et ça se transmet ! Et c’est aussi pour ça qu’on va au spectacle ! Et vous aussi, vous pouvez en profiter et vous abreuver à leur source, même si… vous êtes un homme…;-)

– Hééé Mariamou ! écrit et interprété par Maïmouna Coulibaly : le 7 décembre avait lieu une représentation unique, mais il y en aura d’autres ! Ne les ratez pas, c’est… euphorisant !

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Quelle force, quelle énergie, mais aussi quel humour et quelle auto-dérision !
Quand, à la fin de son spectacle, Maïmouna propose aux spectatrices et spectateurs qui sont « en accord avec leur féminité » de monter sur scène et de s’essayer à la booty-thérapie, c’est… waouh !

– Ceci est mon corps, de et avec Jérôme Soubeyrand et Marina Tomé : sorti cette semaine en exclusivité au cinéma La Clef à Paris.
Un film – et un artiste – en liberté ! Quelle légèreté, quel vent de fraîcheur !
La scène du restaurant où Marina Tomé décrit – en le vivant ! – le plaisir féminin est une scène d’anthologie largement à la hauteur de celle de Meg Ryan dans Quand Harry rencontre Sally, qui l’a sans nul doute inspirée.

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Ne ratez pas la projection spéciale dimanche 14 décembre à 16h30 suivie d’un débat avec Bruno Clavier, psychanalyste transgénérationnel qui intervient dans le film, et Danièle Flaumenbaum, gynécologue et auteur de Femme désirée, femme désirante, sur le thème : « Vivons-nous nos histoires d’amour comme/et avec nos ancêtres ? »

– Au théâtre Tristan Bernard : La Vénus à la fourrure, avec Marie Gillain – qui ose et assume, sublime et lumineuse – et Nicolas Briançon, dans un texte gonflé et titillant.
Quel plaisir revigorant !

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King Kong Théorie, adapté du livre de Virginie Despentes, à la Pépinière Opéra, avec Anne Azoulay, Barbara Schultz et Valérie de Dietrich : trois comédiennes, là aussi, qui osent ! Chacune interprétant une facette de l’auteur, nous parlant de sa façon d’être femme, de ses rapports au monde, au sexe, aux hommes… Du viol au plaisir, en passant par la prostitution et la prise de pouvoir, c’est… décapant ! 😉

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Chambre froide, toujours à la Pépinière Opéra, avec Pascale Arbillot, Valérie Karsenti et Anne Charrier : trois femmes enfermées dans leur vie et qui s’en libèrent, c’est… surprenant, dérangeant, libérateur et… tellement drôle !

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Cette semaine, j’ai aussi fini le montage des deux premiers épisodes de Dopées aux hormones, un programme court que je co-réalise  avec mon amie Stéphanie Girerd, avec trois comédiennes incroyablement drôles et généreuses : Juliette Poissonnier, Karina Marimon et Anne Bouvier.

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Je crois que ce titre – Dopées aux hormones – résume finalement assez bien toutes ces femmes incroyablement lumineuses et libres que j’ai aimées et admirées cette semaine : Mesdames, MERCI ! Et surtout, continuez à rayonner ainsi : la vie et les femmes sont tellement plus belles quand elles osent s’assumer telles qu’elles sont !

Surtout n’hésitez pas à écrire vos commentaires ci-dessous, à « liker » et à partager : c’est fait pour ça !

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Au plaisir, et à la semaine prochaine,

Isabelle

« Scrogneugneu » ?

NB si vous arrivez ici depuis la newsletter du 13 décembre : erreur de lien ! Vous voulez plutôt lire : Des femmes rayonnantes ! 

Vous arrive-t-il de commencer votre journée en vous sentant « scrogneugneu » ?

Vous savez, ces jours où – vous le sentez, vous en êtes sûr(e) – ça va « mal se passer » et où vous voudriez rester sous la couette et vous faire oublier du monde entier ?

Oui, mais voilà : vous devez vous lever. Alors vous vous levez.

Et ça ne rate pas :  tout commence mal.
C’est le jour où – comme par hasard – votre fille s’énerve sur ses chaussettes et en change trois fois au lieu de venir petit-déjeuner ; le jour où – comme par hasard – votre fils vous demande, alors que vous êtes déjà en retard, de signer son cahier de correspondance ; le jour où – comme par hasard – le chat qui se frotte à vos jambes au risque de vous faire tomber, a vomi dans le couloir.

Un jour comme les autres, en somme ?
Oui, mais vous, ce jour-là, vous prenez tout mal. Et vous le savez, vous le sentez : c’est mal barré.

Et vous savez quoi ? Vous avez raison !
Parce que…

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En effet, notre pensée crée notre réalité. Alors si vous êtes « sûr(e) que cette journée est mal barrée »… vous ne remarquerez plus que tout ce qui se passera « mal ».

Et alors que la veille, votre chat qui se frottait contre vos jambes vous rappelait combien il est doux d’avoir un chat – et vous avez pris le temps de lui faire un câlin… – ce jour-là, il manque de vous faire tomber et vous agace.

Comment faire alors ?  Comment faire pour que cette journée qui avait « mal » commencé… se poursuive au contraire dans la joie et la bonne humeur ?

Une des solutions est de prendre conscience de vos pensées.

Non, il ne s’agit pas de la « méthode Coué » et de se répéter « tout va bien, tout va bien » en faisant l’autruche… mais au contraire de choisir vos pensées en conscience en vous attachant au positif : choisir de voir la bouteille à moitié pleine plutôt que la bouteille à moitié vide.

Autrement dit, contempler ce qui va bien dans votre vie, même si vos enfants vomissent à tour de rôle toute la nuit, en vous réveillant toutes les deux heures (et je sais de quoi je parle : vive l’hiver et son lot de gastro et d’otites ! ;-)).

C’est ce que j’ai appris à faire grâce au challenge que je me suis fixé de 13 jours d’affilée  de pensée positive qui en sont devenus 21… et qui continuent encore aujourd’hui.

Notre cerveau est comme un muscle, et on peut l’entraîner, avec de nouveaux outils, à prendre de nouveaux chemins, et à créer de nouvelles connexions.

Ce n’est pas « magique » : c’est prouvé scientifiquement et… la bonne nouvelle, c’est que ça marche ! 😉

Je vous invite à prendre connaissance des 21 articles de pensée positive que j’ai écrits au cours de mon « challenge », dont vous trouverez une liste récapitulative ici.

L’espace des commentaires ci-dessous est pour vous : n’hésitez pas à partager vos « trucs » à vous !

Au plaisir de partager toutes ces ressources et ces outils avec vous,

Isabelle

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Par ailleurs, dans l’actualité de mes ami(e)s auteur(e)s et comédienn(e)s, je vous invite à foncer voir :

– Dimanche 7 décembre à 16h,  « HÉÉÉ MARIAMOU !« , écrit et interprété par Maïmouna Coulibaly : histoire contée et dansée d’une fille d’immigrés. Hééé Mariamou est une comédie chorégraphique satirique qui traite de la double culture à travers différentes danses africaines, l’afro-urbain, le contemporain et le classique…

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Entre humour et drame, danse et théâtre, l‘Afrique traditionnelle face à la modernité occidentale. Mariamou, jeune française de 15 ans se retrouve confrontée aux coutumes de sa mère. Comment va-t-elle réussir à s’épanouir en tant que femme ?

Un spectacle joyeux, ludique, incroyablement vivant et revigorant, militant, féministe, engagé, boostant, énergisant, dynamitant où les spectateurs sont invités à la fin à monter sur scène et à tester eux-mêmes la « booty thérapie » : pour celles et ceux d’entre vous qui ont raté la représentation du 7 décembre, restez connecté(e) pour la suivante ! 😉

 

– la sortie mercredi 10 décembre de « CECI EST MON CORPS« , écrit, réalisé et interprété par Jérôme Soubeyrand, avec la collaboration et la participation de Marina Tomé.

Un film réjouissant, truculent, joyeux, un film d’amour qui parle de sexualité, un film… en liberté !

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Avec deux projections exceptionnelles :
Jeudi 11 décembre à 20h30 : Soirée «Marrons-nous, marions nous»
en présence de Jérôme Soubeyrand et Christophe Alévêque. 

A l’issue de la projection, L’Alévêque marie tout ce qui bouge, dans un rite Christiano-déliro-alévêquien. Il sera secondé par Soeur Ursulina et Soeur Pandora du Couvent de Paris des Sœurs de la Perpétuelle Indulgence, troupe de travestis en bonnes sœurs !

– Dimanche 14 décembre à 16h00 
Rencontre débat « Sexualité et transgénérationnel » : 
Vivons-nous nos histoires d’amour comme et avec nos ancêtres ?!

avec Bruno Clavier, psychanalyste transgénérationnel
et Danièle Flaumenbaum, gynécologue,
et en présence de Jérôme Soubeyrand, auteur, réalisateur et acteur, 
et de Marina Tomé, collaboratrice au scénario et actrice

Faire-part de naissance !

Car c’est bien d’une naissance qu’il s’agit : celle de ma newsletter !

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En plus de cet article, vous y trouverez une invitation à venir au théâtre voir un spectacle… ébouriffant ! 😉 (*****)

Quel rapport, me demandent certain(e)s, entre le projet à l’origine de Lutine & Cie, qui est de mettre en place des ateliers de jeu et de vidéo training pour mieux jouer et rayonner devant une caméra, et mes articles de « pensée positive » sur mon blog ? (*)

Eh bien, le rapport, c’est L’ÉNERGIE ! Parce que tout est une question d’énergie qui circule dans le monde, d’énergie positive.

Jouer au monde (**), c’est en effet une manière de nous connecter à notre lumière intérieure, à notre « source », à ce qui nous fait vibrer, ce qui nous fait nous lever le matin, à qui on est vraiment nous, profondément.

Jouer au monde, c’est savoir à tout moment, et quelles que soient les circonstances extérieures, se connecter à l’ici et maintenant. C’est ce que nous apprend en particulier la méditation de pleine conscience (***) : à nous connecter.

Apprendre à jouer au monde et y rayonner, c’est d’abord apprendre à s’observer et s’accepter tel(le) qu’on est, sans jugement, dans la tolérance et la bienveillance.

dessin-d-enfant-soleil« Bien jouer », ce n’est pas être dans la « performance », ou correspondre à ce que quelqu’un d’autre attend de nous : bien jouer, c’est être, ici et maintenant, en nous connectant à notre petite flamme intérieure.

Pour rayonner devant une caméra, qu’on soit comédien(ne) et qu’on interprète un texte, ou qu’on s’adresse au monde en tant que nous-même, la meilleure des choses à faire est se connecter à notre source, à notre âme d’enfant, à notre centre – celui du plaisir, de l’imagination, de l’intuition. Vous vous souvenez ? « Et si on jouait à la marchande ? Au docteur ? Au papa et à la maman ? »

Jouer, c’est retrouver son âme et son plaisir d’enfant. Waouh ! 😉

Et la bonne nouvelle, c’est que se connecter à son centre, à son « high self », ça s’apprend : le cerveau est un muscle qu’on peut entraîner, à qui on peut indiquer de nouvelles connections, notamment par l’apprentissage de la pensée positive.

Notre confiance en nous, elle est précisément « en nous » : elle nous appartient, et on peut choisir de la construire et de la booster jour après jour.

Pour ça, il y a des outils, comme par exemple ceux du Goal Mapping (****) qui permettent de clarifier ses objectifs, pour ensuite les réaliser pas à pas. Mais aussi les « 3 kifs par jour », la méditation de pleine conscience, les « trucs sur mon frigo », et les outils proposés par tous ces gens qui sont passés par là avant nous, dont je dévore les livres depuis des années et que j’ai aujourd’hui envie de partager avec vous : Susan Jeffers, Julia Cameron, Christel Petitcollin, Tal Ben-Shahar, Natalie Goldberg, Mihaly Csikszentmihalyi, Brendon Burchard, Anthony Robbins, Louise L. Hay, Elaine Aron, Marcia Reynolds…

C’est de tout ça dont parle mon blog, article après article : de jouer au monde, de créativité et de pensée positive ; et c’est sur ce chemin-là que j’avance pas à pas, jour après jour, et chaque jour de mieux en mieux, et sur lequel je vous propose d’avancer avec moi… parce qu’à plusieurs, on est plus riches, plus fort(e)s, on peut se soutenir, s’entraider et s’éclairer les un(e)s les autres.

Avec Lutine & Cie, ce que je vous propose de créer ensemble, c’est, au sens le plus noble du terme, une « communauté » de pensée positive, pour jouer au monde et y rayonner.

Au plaisir, très sincèrement,

Isabelle

L’espace des commentaires ci-dessous est pour vous : suggestions, réactions, partages… sont bienvenus ! 

 

(*) Voir ici un « récap' » des 21 articles que j’ai publiés dans le cadre de mon challenge de « 13 jours de pensée positive » commencé le 1er novembre.
(**) Expression que j’ai empruntée, avec son accord, à mon amie Françoise Simpère
(***) Vous pouvez comme moi vous nourrir à la source de mon amie Elisabeth qui, depuis le Vietnam, alimente sa page Facebook Mieux-être au travail de nouvelles méditations spécialement pour les « femmes pressées » : ah, la pleine conscience de la gratitude en 2’34 !
(****) ACTU CHAUDE CHAUDE : Journée exceptionnelle de formation au Goal Mapping en français le mercredi 3 décembre 2014, de 9h30 à 17h30, animée par la représentante officielle de Brian Mayne en France, Lise Theiler Rubinstein, avec un tarif spécial « 1ère promo » : n’hésitez pas une seconde !!! J’y serai et serai formidablement heureuse de partager ce moment avec vous ! 😉
(*****) Vous pouvez cependant consulter les infos sur la page Événement que j’ai créée sur Facebook.

13 JOURS… #22 : Récap’

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1) Une pensée positive entraîne une pensée positive : le point de départ du Goal Mapping
2) Célébration et gratitude : souvenirs, souvenirs.
3) Mon mot porte-bonheur : confiance.
4) Tomber sept fois, se relever huit :  les expériences me permettent d’avancer.
5) L’Amour 2.0 et la résonance positive : une nouvelle définition de l’amour !
6) 3 Kifs par jour et mes « trucs » pour penser positif.
7) Accueillir mes émotions : L’Intelligence émotionnelle et notre crocodile intérieur.
8) Ma créativité : la réconciliation de mes deux cerveaux 
9) La Méditation de pleine conscience : le bonheur, c’est ici et maintenant.
10) Le « Naouabit » (= The Now Habit) : 25 minutes seulement, mais 25 minutes vraiment !
11) La Cloche de pleine conscience : penser à RESPIRER !
12) Mes pensées créent ma réalité : le cerveau est un muscle qu’on peut entraîner.
13) La Discipline positive : pour aider nos enfants (et nous aider nous, avec nos enfants !)
14) Au moins un « Waouh ! » par jour (et récap’ des 13 premiers jours)
15) Always Look on the Bright Side of Life : la vidéo des Monty Python et la chanson !
16) Je respecte et j’honore mes enfants : penser… positif !
17) À propos du polyamour, encore appelé l’art des amours plurielles ou le lutinage.
18) La Fenêtre d’opportunité : pour mieux intégrer de nouvelles notions, partagez !
19) Les « Moments magiques » de Mihaly : La Psychologie du bonheur.
20) Que se passe-t-il en moi ? Faire face à la douleur physique.
21) La pensée positive, ça dope : pari réussi !

 

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13 JOURS… #21 : Pari réussi !

J’ai lancé le pari de 13 jours d’affilée de pensée positive… annoncé 16 puisque j’estimais avoir un peu craqué au jour 3 (repêchée in extremis par la représentante en France du Goal Mapping, chouette, merci Lise ! (*)), mais j’avais décidé (sans vous le dire) que j’irai jusqu’à 21 ! 😉

Car 21 jours, c’est le temps qu’il faut, tous les spécialistes s’accordent pour le dire, pour ancrer une nouvelle habitude dans notre cerveau. (**)

Et j’ai remporté mon pari ! Waouh ! 😉 Mais surtout, bien plus facilement que je ne m’y attendais : car la pensée positive, ça dope, et vous vous sentez tellement mieux que ça motive pour continuer !

Allez tiens, je célèbre, je m’auto-congratule et… je savoure : je m’offre une petite pause de cloche de pleine conscience ! (***) Vous la faites avec moi ?

Yeahhhh !!! Ça vous redope pas, vous ?! Moi je suis en train de devenir carrément accroc !

Comment ça marche ? Vous vous connectez sur le site http://fungie.info/bell/#, programmez la cloche (moi je « set » la « small bell » comme ils le suggèrent toutes les 30 minutes, et la « big bell » toutes les 60 minutes), vous laissez votre navigateur ouvert sur votre ordi sur un onglet à part et hop ! Toutes les 30 minutes, vous profitez à fond de quelques secondes de respiration en pleine conscience ! La première journée, la « big bell » déclenchait à chaque fois mes larmes… c’en était impressionnant ! Faut croire que ça résonnait vraiment profondément en moi… Maintenant, juste, je « kiffe » et je respire ! 😉

Alors à partir de maintenant, pour moi, la pensée positive, c’est tous les jours ! 😉
Les articles, en revanche, une fois par semaine seulement…:  je vous propose de vous inscrire à ma newsletter pour les recevoir directement dans votre boîte email.

Aujourd’hui, comme dans mon article #14, je vous propose un « petit récap’ » des articles de la semaine qui vient de s’écouler :

15) Always Look on the Bright Side of Life : la vidéo des Monty Python et la chanson !
16) Je respecte et j’honore mes enfants : penser… positif !
17) À propos du polyamour, encore appelé l’art des amours plurielles ou… lutinage.
18) La Fenêtre d’opportunité : pour mieux intégrer de nouvelles notions, partagez !
19) Les « Moments magiques » de Mihaly : La Psychologie du bonheur.
20) Faire face à la douleur physique : Que se passe-t-il en moi ? 

Et parce que le bonheur, ça se partage, voilà le cadeau que m’a offert hier ma fille de cinq ans avant de repartir ce matin chez son père pour sa 2ème semaine de résidence alternée : de quoi afficher au-dessus de mon bureau et penser à elle toute la semaine avec le sourire ! 😉
Me voilà donc telle que ma fille me voit – je suis sûre que vous m’aviez reconnue ! – avec mon amoureux qui… m’offre des fleurs ! Elle est pas belle, la vie ?! 😉

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Et vous, alors, tenté(e) par ce défi de 13 jours de pensée positive ?!  Si je l’ai fait… vous pouvez le faire ! L’espace des commentaires vous appartient : je vous attends pour partager ! 

Au plaisir, et… à la semaine prochaine !

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Isabelle

(*) cf mon article #4
(**) C’est la raison pour laquelle par exemple Christine Lewicki s’était lancé à elle-même son pari de « 21 jours pour passer de râler à célébrer »
(***) cf mon article #11 sur la cloche de pleine conscience de Thich Nhat Hanh, ce moine vietnamien que m’a fait découvrir mon amie Elisabeth sur sa page FB : Mieux-être au travail (ah, sa méditation du chocolat ! J’en rêve ! 😉